Les buralistes manifestaient cet après-midi, très nombreux, à Paris. Le cortège des buralistes du Nord était en tête. A cause des grèves, je n’ai pu malheureusement les retrouver devant l’Assemblée nationale mais il va sans dire que je soutiens leur action en faveur de ce commerce de proximité indispensable à nos villes.
J’a pu d’ailleurs afficher mon soutien lors d’une réunion organisée vendredi dernier entre le Président de la Fédération des Buralistes du Nord, Patrice Brice, mon collègue Thierry Lazaro, député du Nord, et moi.
J’ai également reçu les représentants (nombreux) des buralistes de Tourcoing ce lundi matin.
Ceux-ci ont souligné deux problèmes : l’évidente inaplicabilité du décret “non-fumeur” et le problème de la divesification des activités des buralistes.
Pour moi, le principe de base doit être la liberté. Si le café choisit d’être non-fumeur ou pas, cela doit être signalé à l’extérieur du bâtiment, afin de prévenir les potentiels clients. Ainsi, il me paraîtrait tout autant dérisoire et ridicule d’interdire de manger un éclair au chocolat ou un croissant dans une boulangerie !
Un commentaire
Concernant les buralistes, le problème est celui des employés qui se trouveraient exposés à la fumée, donc à une aggravation des risques de cancer du poumon et de maladies cardio-vasculaires.
Je crois qu’on devrait autoriser un buraliste à choisir s’il accepte ou non qu’on fume dans son officine, à la condition expresse qu’il n’ait pas d’employé. S’il a un employé, alors il ne peut pas autoriser qu’on fume dans son établissement. Le client, lui est toujours libre d’entrer ou de ne pas entrer s’il vient acheter autre chose que du tabac, ces articles-là sont disponibles dans d’autres commerces. Et s’il vient acheter du tabac, la question ne se pose pas : au contraire, il peut profiter gratuitement du poison des autres en étant fumeur passif.