Suite à mon courrier fin septembre, le Ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, m’avait écrit en se disant soucieux du problème des pollutions de sources inconnues, dites orphelines. Dans cette même lettre, il m’avertissait également des limites du principe du « pollueur-payeur » et appelait ses services « à examiner différentes pistes de support financier ».
A l’occasion de la séance des Questions au Gouvernement, le 23 octobre dernier, j’ai remis en mains propres un courrier au Ministre afin de lui demander des informations supplémentaires quant à la création d’un fonds de soutien et de solidarité en cas d’urgence en estimant que la situation connue dans ma circonscription par les agriculteurs péri-urbains relevait de cette urgence.
Sans nouvelle de sa part, j’ai donc contacté le cabinet du Ministre, la semaine dernière et ce lundi 3 décembre. Grâce à mon action et à celle des agriculteurs concernés, nos réflexions sur la création d’un fonds sanitaire de solidarité d’urgence font l’objet d’une table-ronde au sein des Assises de l’Agriculture, qui ont débuté début octobre. J’ai demandé au ministère e me tenir informé de ce dossier, à deux niveaux : en apportant une réponse concrète au problème financier des agriculteurs concernés, et en trouvant une solution pérenn à ces pollutions dites orphelines.
A l’approche de la manifestation des agriculteurs visant à bloquer l’incinérateur, je réaffirme mon soutien aux agriculteurs. Je continuerai à me battre à leurs côtés afin d’obtenir une réponse rapide de la part du Gouvernement.