Certains internautes qui fréquentent mon site auront compris que j’aime la sémantique. Aussi, ne seront-ils pas surpris que je m’attache aujourd’hui au qualificatif de “sulfureux” régulièrement accolé à mon nom.
Je ne sais s’il y a eu un chef d’orchestre pour donner ce “la”, mais enfin les matons de panurge de la presse pavlovienne ont joyeusement enfourché le dada.
Alors, “sulfureux” vient bien sûr de “soufre” et le soufre c’est aussi l’odeur qui accompagne le plus souvent le diable. Il sent le soufre. Si l’on voulait me diaboliser, on ne s’y prendrait pas plus clairement.
Quant à l’idée que ce type d’accusation rejoint les procès en sorcellerie de l’histoire, de Jeanne d’Arc aux chasses aux sorcières contemporaines du Maccarthysme, manifestement, ceux qui emploient à mon encontre le mot de “sulfureux” n’y pensent guère et seraient sans doute choqués d’un pareil soupçon.
Comment ? Nous, des inquisiteurs ? Des Torquemada ?
Aussi, je tiens à les rassurer, je viens de recevoir une publication de l’Académie d’Education et d’Etudes sociales (AES)qui publie ses annales 2006-2007 et qui comprend un certain nombre d’articles. Parmi les auteurs : Mgr Henri BRINCARD, Mgr ANATRELLA, Soeur Marie-Pierre et votre serviteur.
Cruel dilemne ! Faut-il que je révèle ma collaboration à un ouvrage qui sente autant l’eau bénite ? Ce serait courir un double risque : d’abord celui de me faire critiquer pour ne pas respecter suffisamment la laicité, ensuite, celui d’accuser mes détracteurs de confusion sensorielle, d’agnosie olfactive…
Confondre le soufre et l’eau bénite, n’est-ce pas grave, Docteur ?!