Chouette ! Le Monde est en grève ! Pourvu que ça dure ! Il y aura un peu moins de désinformation…
Je dis ça en tant qu’abonné non pas au Monde mais à la désinformation !
C’est ainsi que Le Monde a du m’offrir un droit de réponse après avoir essayé de faire croire à ses lecteurs de manière diffamatoire que j’avais si peu que ce soit fait régner la censure à la Médiathèque de Tourcoing lorsque j’étais adjoint à la Culture. En fait, il faut les excuser, ce journal qui a réussi à passer pour « sérieux » pendant des décennies, publie n’importe quoi !
C’est d’ailleurs encore plus systématique en ligne que sur le papier. Ils ont repris fin mars un Communiqué de presse de cette invraisemblable association qui s’intitule le CRAN (Conseil représentatif (sic) des Associations noires…(re-sic)) comme si en démocratie, on devait s’associer ou être reconnu en fonction de sa pigmentation… Le CRAN, donc, me décerne, d’après Le Monde.fr, « le prix du Communautarisme » pour avoir conduit une liste dénuée « de diversité »…Il se trouve malheureusement pour Le Monde, qui a décidément tort de crâner, que parmi les élus de ma liste figurent Khalida Sellali, d’origine Oranaise et actuellement déléguée aux Droits des Femmes dans le Nord Pas-de-Calais et accessoirement mon ancienne assistante parlementaire (que je n’ai pas, moi, licenciée..), Gérald Moussa Darmanin, à moitié Kabyle d’origine comme son deuxième prénom l’indique et aujourd’hui Conseiller communautaire. Si les Tourquennois m’avaient fait le grand bonheur de gagner, il y avait encore quelques représentants de la diversité qui auraient été élus…
Mais là n’est pas le problème, la présence de chacun de ces candidats témoignait simplement de la réalité de la population tourquennoise et non de la volonté de représenter des communautés. A mes yeux, il n’y a qu’une communauté, au sens propre du terme, et c’est la communauté nationale, ce que l’on appelle la République composée de citoyens.
Ce sont donc des personnes appelées pour leur qualité propre et pour leur engagement qui figuraient sur la liste que j’avais l’honneur de conduire. En soulignant l’absence de diversité de ma liste, le CRAN offre toutefois un intéressant objet d’analyse : le préjugé qui l’a inspiré à mon encontre est ce que l’on appelle une projection. Le racisme est bien présent dans ce jugement, présent dans l’esprit qui juge et qui pense qu’il faille regrouper et représenter les hommes et les femmes en fonction de leur couleur ou de leur origine.