Par jugement du 17 avril 2008, un jeune homme -mineur à l’époque des faits- a été déclaré coupable de complicité de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public pour les propos qu’il avait écrit sur un bloc-note. En l’occurrence, il avait établi un parallèle qui se voulait humoristique entre la conception que j’ai de la Famille et de la sexualité, et une forme d’extrémisme que je condamne absolument.
Le débat a été long et passionné. Le jeune homme a reconnu avoir écrit des propos injurieux à mon égard et a dit les regretter. Le juge l’a condamné notamment à m’adresser une lettre d’excuse.
Je ne pouvais laisser passer un comportement fondé sur le mensonge et la diffamation à l’encontre d’un parlementaire, mais aussi tout simplement d’un homme. Il paraît important à l’enseignant que j’ai été de réinstaurer dans notre société une pédagogie du respect et de la véritable tolérance. J’espère que la leçon sera entendue. J’observe, en revanche, que ce comportement aujourd’hui condamné n’a été rendu possible que par les campagnes systématiques de dénigrement et de désinformation dont j’ai été victime de la part de personnes cette fois-ci adultes…
Le jugement montre hélas que je n’en étais pas la seule victime…
3 commentaires
Monsieur le député,
je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez dit, fait et défendu ces dernières années. Face au lobby homosexuel, vous n’avez pas cédé : votre courage commence à payer.
J’avais lu il y a plusieurs mois que Jean Luc Romero avait été mis en examen au sujet de cette affaire (car, en tant que modérateur de son blog, n’est-il pas complice de cette diffamation?). Savez-vous où en est l’affaire ?
Bonne continuation!
Afin que nous puissions suivre l’évolution de ce dossier impliquant M. Romero, est-ce que nous pourrions avoir le numéro de cause et le Tribunal concerné svp? Merci
En ce qui concerne le jeune mineur, auteur du mail, celui-ci a été renvoyé devant le Tribunal pour enfants.
En ce qui concerne l’auteur du bloc-note, l’affaire a été renvoyée devant la 15ème chambre du TGI de Paris.
Bien à vous