Plus que jamais, le CNI doit affirmer son identité. Celle-ci est contenue dans ces lettres:
C comme Centre, Centre droit bien sûr, avec ce que cela apporte de mesure, de responsabilité et d’équilibre. C comme conservateur. Le CNI doit redevenir le grand parti conservateur français puisque d’autres ont peur de ce mot qui partout dans le monde qualifie le grand parti de Centre droit, libéral, par pragmatisme et non par idéologie dans le domaine économique et attaché plus que jamais aux valeurs fondamentales de notre société, la famille en particulier. Conservateur comme CHURCHILL et THATCHER au Royaume-Uni, vainqueur d’HITLER pour le premier et des généraux argentins pour la seconde, et qui ont sauvé l’Angleterre de la défaite et du déclin.
N comme national, parce que nous sommes attachés à notre pays, la France, dont l’intérêt supérieur doit être le souci constant de notre volonté politique, dont la participation à la construction de l’Europe ne doit se concevoir que dans le respect de la volonté du peuple français et dans l’exigence de la protection de ses droits et de ses valeurs.
I comme indépendant, c’est à dire libre de toute soumission, de tout compromis. Le CNI ne comprend que des femmes et des hommes qui préfèreront toujours les mesures nécessaires et courageuses… aux facilités de la démagogie, qui privilégieront toujours la fidélité aux convictions, le respect des engagements par rapport aux vains calculs et aux tactiques politiciennes.
Le CNI, c’est aussi une histoire marquée par Antoine PINAY, cet homme qui a su si bien incarner cette image de la bonne gouvernance, nécessaire au redressement de notre pays auquel il a à deux reprises participé, notamment auprès du Général DE GAULLE, Redressement de nos finances avec le devoir de réduire notre déficit et notre endettement. Redressement de notre économie fondée sur la valorisation du travail, le renforcement de notre attractivité, et le développement de notre compétitivité, tout ceci indissociables d’une diminution de nos prélèvements obligatoires.
Redressement de notre société avec un renforcement de l ‘autorité légitime, une progression de la sécurité, un soutien sans faille à la famille traditionnelle, et un souci renforcé pour l’éducation de nos enfants.
Le CNI appartient à la majorité (lettre_du CNI.pdf). Il ne peut la rendre plus forte qu’en étant lui même : une force de réel progrès dans la mesure même, où il préserve les valeurs essentielles.
2 commentaires
Antoine Pinay, maire de Saint Chamond fut aussi parmi ceux qui accordèrent les pleins pouvoirs à Pétain! Ce qui lui valut, j’en conviens, une formidable promotion! Antoine Pinay a pu remercier René Cassin, sans lequel, il n’aurait jamais recouvré la totalité de ses droits civiques. Mais la nature est ainsi faite et les hommes souvent contrits et il est bon je pense, de rappeler quelques vérités historiques. Je crois savoir que vous aimez l’histoire Monsieur le Député!
Respectueusement.
MT
@ MT
Personnellement, je ne pense pas qu’on doive jeter la pierre à ceux qui ont donné les pleins pouvoirs à Pétain. A ce moment-là, la France était KO debout, et c’est très difficile de raisonner sainement dans ces conditions. Pétain avait une auréole de “sauveur de la France”, alors on espérait de lui un miracle.
Là où il fallait agir, c’est quand le gouvernement de Vichy a commencé à prendre des décisions contraires à l’éthique, à la justice, à l’honneur. Mais c’était une décision difficile à prendre en raison du formatage des esprits. “Même si l’autorité prend une mauvaise décision, mieux vaut obéir que contester cette décision car l’anarchie cause plus de mal encore”, voilà ce qui était inculqué aux Français dès leur prime jeunesse. Et l’exemple de la Révolution Française semblait donner raison à cette maxime. Les aspirations de l’époque étaient légitimes, mais la contestation du pouvoir royal a conduit à un déferlement de haine et à un bain de sang comme il n’y en avait pas eu depuis les guerres de religion. Pas étonnant que les Français en soient resté traumatisés pour plusieurs générations.