Conseillère municipale d’opposition, Marie-France Berthet a annoncé, hier, qu’elle quittait ses fonctions pour des raisons professionnelles. elle sera remplacée par Jean-Marie Vuylsteker.
Mercredi soir, ce sera son dernier conseil municipal. Marie-France Berthet, 41 ans, y siégeait depuis les dernières élections parmi les huit élus d’opposition du groupe UMP. Pendant la campagne, elle figurait en numéro 2 sur la liste du député UMP-CNI Christian Vanneste. Son mandat aura été de courte durée. Hier elle a annoncé qu’elle quittait ses fonctions pour des raisons professionnelles. “Et non politiques”, a-t-elle précisé. “Depuis plusieurs mois, je suis en recherche d’emploi. C’était déjà le cas pendant la campagne. je vais travailler sur un pôle de développement de l’audiovisuel et de l’image en Corse”.
Si elle a confié “ne pas partir la mort dans l’âme”, M.-F. Berthet a déclaré qu’elle reviendrait rapidement dans la région, courant 2009. Pour elle, il n’y a donc pas d’incompatibilité même à plus d’un millier de kilomètres du Nord avec ses deux autres mandats de conseillère régionale (depuis 1998) et de présidente du CRRAV -Centre régional de Ressources audiovisuelles- (depuis 2002) qu’elle entend bien poursuivre. “Je suis très attachée à la région et la vie politique est un moteur pour moi” a expliqué l’élue, originaire de Rhône-Alpes. Concernant les affaires tourquennoises, elle a reconnu “ne pas être très active ni très présente depuis plusieurs semaines. Mea Culpa. Tourcoing est une ville importante avec des enjeux importants, je n’aime pas faire es choses à moitié mais de façon efficace… Mais je resterai attentive sur tous les dossiers structurants de la ville, notamment sur les dossiers culturels, le pôle image, la friche Vanoutryve… Je continuerai à défendre Tourcoing à la Région.”
Dès le Conseil municipal de décembre, c’est Jean-Marie Vuylsteker, 65 ans, une “figure” de la vie politique et associative locale qui la remplacera. Ce dernier, également président de la société d’horticulture, avait été adjoint à l’environnement entre 1983 et 1989 sous le mandat de Stéphane Dermaux. En 1971, candidat sur la liste de René Lecocq, il était devenu le benjamin des conseillers municipaux…
♦ Nord Eclair, mardi 18 novembre 2008
Un commentaire
De tout coeur avec vous!
J’ai été très heureux d’apprendre que la Cour de cassation avait cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Douai et s’était prononcé en faveur de la liberté d’expression dans la mesure où il n’y a pas injure à une personne dénommée.
Je vous apporte mon total soutien pour la défense de la famille menacée par le lobby gay qui s’est approprié abusivement les leviers de la communication médiatique.
Pierre-Jean ARNAUD 81300 GRAULHET