Par ailleurs, Didier, délégué UMP de la 10ème circonscription du Nord, s’exprime également sur les européennes et les régionales, c’est à lire en cliquant ici : “régionales : un poste pour un Tourquennois”.
Quel a été le facteur déterminant de votre entrée en politique ?
« Le point de départ est une admiration pour le général de Gaulle. J’avais 14 ans, mon entourage était plutôt de gauche et critique envers le général. J’ai eu envie de m’intéresser à lui et cela a provoqué un véritable engouement. J’ai même écrit à une centaine de chefs d’État pour mieux faire connaître l’action du général. À ma grande surprise, j’ai reçu des réponses dont l’une de l’ambassade de Russie. Cela m’a encouragé. » Au point d’accumuler les objets sur le général de Gaulle… « Oui, j’ai monté des expositions dont l’une imposante dans le cadre du 50e anniversaire du débarquement en Normandie. J’ai depuis collectionné de nombreux documents et objets sur la vie du général de Gaulle (2500). J’ai construit mon réseau politique à partir de ces rencontres. Et j’ai ensuite été sollicité pour la première fois aux municipales en 1977. J’ai été élu adjoint au maire, chargé de la jeunesse en 1983… »
Vous retrouvez-vous dans la doctrine politique de Nicolas Sarkozy qui semble s’éloigner de celle de de Gaulle ?
« Oui, je perçois même une part de de Gaulle en Sarkozy. L’intégration dans l’OTAN ne m’apparaît pas comme une rupture avec les gaullistes. Nous sommes cinquante années après. Qui pourrait dire aujourd’hui que le général de Gaulle aurait été contre cette décision ? Les choses évoluent. De Gaulle a toujours vécu sur ses idées mais c’était parfois un homme de rupture. D’ailleurs, il aurait pu faire un bon leader pour la gauche… »
Comment expliquez-vous votre retrait de la présidence du groupe d’opposition au conseil ?
« Elle traduit une petite déception. On entend parler que de démocratie participative au conseil mais j’ai l’impression qu’elle devient plus restrictive à Tourcoing. La nouvelle organisation des conseils de quartiers, qui auparavant étaient ouverts à tous, va dans ce sens… Il y a aussi parfois un peu de lassitude. »
Et la volonté de laisser la place aux « jeunes » ?
« Oui, il y a aussi la volonté de préparer l’avenir. L’arrivée de Gérald Darmanin (nos éditions précédentes) à la tête de notre groupe va dans ce sens. »
Quels dossiers comptez-vous suivre de façon plus particulière ?
« C’est avant tout la vie associative qui m’intéresse. Je suis attentif aux risques de municipalisation. Le bénévolat doit être encouragé et rester libre. Pas la peine réglementer à tout va, la loi de 1901 est suffisante… » On vous trouve parfois très combatif en conseil municipal… « Je trouve notre équipe très motivée. Nous ne nous opposons pas en permanence. Mais ce qui m’irrite le plus, c’est la gestion de la sécurité. On en parle beaucoup mais j’ai l’impression que peu de chose se fait. On n’a toujours pas fait avancer le dossier de la vidéo-surveillance. Je trouve également, qu’en matière de délinquance, la répression judiciaire n’est pas suffisante. L’action de Rachida Dati aurait dû être plus soutenue… À Tourcoing, ce sont 500 ou 600 jeunes qui portent préjudice à l’ensemble de la population ». •
Un commentaire
” Et je le dis ici à dessein, je le dis ici en Corse, au centre de la mer latine, de cette mer par où nous est venue notre civilisation. Un jour viendra où la mer latine rapprochera de nouveau les peuples qui sont faits pour se comprendre, depuis le Bosphore jusqu’aux colonnes d’Hercule. Un jour viendra où la paix, une paix sincère fera que ses peuples se grouperont afin de se compléter. ” Charles de Gaulle, 8 octobre 1943, extrait de son discours place de la Mairie à Ajaccio.
Nicolas Sarkozy met en oeuvre la pensée du Général de Gaulle.