(…) Il y eut ensuite le défilé des journalistes de la France entière, qui se sont emparés de l’affaire, dans un but d’information souvent, de militantisme parfois. L’assemblée nationale elle-même s’en est mêlée : Christian Vanneste, député UMP du Nord, a posé une question écrite à Michèle Alliot-Marie en février, lui demandant son sentiment sur la procédure subie par le Louvroilien. Ce à quoi la ministre de l’Intérieur a répondu, fin mars, que la police avait agi de manière « légitime, dans le cadre prévu par le code de procédure pénale », comme le rappelait le député lui-même.
L’auteur véritable du courrier menaçant le président Sarkozy n’a toujours pas été identifié, a également expliqué Mme Alliot-Marie. Zéphir Brassart continue à se demander de qui il s’agit. « Ça me travaille ». Le ministère de l’Intérieur reprend, dans sa réponse écrite à la question de M. Vanneste, le précédent d’une lettre écrite à un service de gendarmerie, qui avait déjà abusé de l’identité de M. Brassart quelque temps auparavant. L’auteur véritable de la lettre a été parfois un peu oublié derrière la polémique sur l’arrestation du retraité, aussi surprenante fut celle-ci. Devant les journalistes, M. Brassart avait réclamé des excuses de l’État pour le traitement subi à tort. Il a finalement eu droit à celles du commissaire principal de police Thierry Martin, le chef du district de police de Maubeuge, soit un fonctionnaire n’ayant rien à voir avec sa garde à vue, puisque celle-ci était menée par des agents parisiens régulièrement amenés à partir sur les traces de candidats potentiels à un attentat sur les plus hautes autorités de l’État. La réponse écrite du ministère semble clore aujourd’hui le dossier.(…)
♦ Extraits d’un article de La Voix du Nord (Maubeuge)
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