Hier soir, première réunion de l’association des Amis de Christian Vanneste (pour adhérer). Après une parenthèse liée aux périodes électorales, l’association a été relancée. Le constat s’impose : le cercle s’est élargi. Non seulement, tous ceux qui m’avaient apporté leur soutien dans la France entière ont, pour la plupart, renouvelé leur adhésion, mais la salle qui nous accueillait hier était pleine à craquer. La fidélité et la force des convictions qui ont animé les membres de ce groupe n’ont pas diminué, sans doute parce qu’on y trouve un plus grand désintéressement, et davantage de sincérité que dans les jeux des partis politiques.
Je tiens à remercier mon lieutenant de toujours, Didier DROART, qui a été l’auteur de cette réussite et à féliciter le nouveau Président pour sa brillante élection.
Quant à moi, je n’ai pas boudé mon plaisir. Après avoir manifesté avec chaleur ma gratitude à l’auditoire, j’ai réglé quelques comptes. D’abord, avec les journalistes qui, en acceptant la dictature de la pensée unique, trahissent leur propre légitimité : la liberté d’expression inscrite non seulement dans notre Constitution, mais aussi dans une loi que l’on n’appelle pas par hasard loi sur la liberté de la presse. Ensuite, avec les magistrats. Faut-il en pleurer, faut-il en rire, fait-elle envie ou bien pitié, la justice, et j’ai le coeur à le dire, me fait bien rigoler ! Il faudra bien qu’un jour on m’explique pourquoi les juges d’appel, avant la cassation, ont pu condamner les propos philosophiques d’un député à propos d’une loi, tandis que d’autres, à un même niveau, permettaient à M. Delanoë de me diffamer, de bonne foi…, en période électorale, c’est-à-dire avec le souci et le bénéfice de me nuire, que d’autres encore, ne donnaient aucune suite au “sous-hommes” lancé par un célèbre élu de gauche à l’encontre des harkis. Comme on dit, une décision de justice ne se conteste pas.
Le programme des Amis de Christian Vanneste est clair : en-dehors de toute appartenance partisane, il s’agit, pour des hommes et des femmes de bonne volonté, d’apporter leur modeste pierre à la reconstruction nécessaire de notre démocratie, en commençant par les deux piliers que sont la liberté d’expression et le courage du bon sens !
C’est dans cet esprit que Philippe BILGER interviendra lors de la prochaine réunion, le 20 juin, à Tourcoing.