La presse d’aujourd’hui nous apprend que le Tribunal de Commerce d’Orléans a placé hier la société Quelle en redressement judiciaire, assortie d’une période d’observation de 6 mois. Après les difficultés rencontrées à La Redoute ou aux Trois Suisses, cette information ne me surprend pas. Le 16 juin dernier, j’avais d’ailleurs rencontré des conseillers techniques du cabinet du Ministère des Finances pour évoquer les difficultés de la VAD, c’est-à-dire de la vente à distance, en tant que Président du groupe d’études textile et industries de main d’œuvre.
Le bassin d’emploi de Roubaix-Tourcoing-Vallée de la Lys était historiquement caractérisé par une dominante textile-laine qui s’est définitivement effondrée en 2003, après des décennies de recul. La reconversion s’est en grande partie effectuée dans la distribution, la grande distribution, et en particulier la vente à distance. La plupart des créateurs d’entreprise dans ce domaine venait du textile.
Le développement de cette filière s’est accompagné de celui de la logistique, du conditionnement et de l’imprimerie. En revanche, dans le même temps on a assisté à la délocalisation de la production liée à la filière, notamment dans le secteur textile. Aujourd’hui, la VAD regroupe 200 entreprises et 30 000 emplois directs et 80 000 indirects dans la région, dont 12 000 directs dans le basin d’emploi Roubaix Tourcoing Vallée de La Lys.
Le développement de l’e-commerce se fait au détriment de la VPC traditionnelle, et des emplois induits par le service du catalogue, notamment de l’imprimerie. Le recul du pouvoir d’achat induit celui des commandes et accentue une concurrence au profit des délocalisations, non seulement pour la production, mais aussi pour le conditionnement et les centres d’appel. Pour toutes ces raisons, j’ai défendu la mise en place d’un plan global en faveur de la VAD, qui doit notamment passer par la mise en place d’un volet Formation, en raison de la spécificité des salariés de ce secteur (très féminisés et souvent peu formés), et d’un volet économique, axé sur le renforcement des pôles de compétitivité concernés par la VAD.
Le développement de l’e-commerce se fait au détriment de la VPC traditionnelle, et des emplois induits par le service du catalogue, notamment de l’imprimerie. Le recul du pouvoir d’achat induit celui des commandes et accentue une concurrence au profit des délocalisations, non seulement pour la production, mais aussi pour le conditionnement et les centres d’appel. Pour toutes ces raisons, j’ai défendu la mise en place d’un plan global en faveur de la VAD, qui doit notamment passer par la mise en place d’un volet Formation, en raison de la spécificité des salariés de ce secteur (très féminisés et souvent peu formés), et d’un volet économique, axé sur le renforcement des pôles de compétitivité concernés par la VAD.