Éric Besson vient de lancer un débat sur l’identité nationale. Certains peuvent y voir le zèle des “nouveaux convertis”. D’autres, par réflexe pavlovien, jugent cette question “nauséabonde”. L’identité nationale n’a rien d’une “question nauséabonde” à ceci près que ce n’est pas une question mais une évidence, simplement obscurcie par la nécessité dans laquelle certains se trouvent de la poser, et en plus dans l’urgence.
La France possède une identité forte, marquée par sa silhouette géographique facilement reconnaissable, et la relative constance de ses limites. Ce n’est pas le cas de nombreux autres États. Au-delà de cette apparence, deux réalités puissantes donnent un contenu à cette identité : d’abord, une culture propre et qui a eu et cherche encore à avoir un rayonnement mondial appuyé sur ce qui fait l’essence de toute culture, une langue, juridiquement validée dès le XVIème Siècle, et plus codifiée que la plupart des autres depuis le XVIIème. Ensuite, une histoire qui se confond avec l’aventure commune d’une Nation, qui a été tour à tour le glaive du pape, le royaume le plus puissant d’Europe, la patrie des droits de l’homme, passant dans la continuité, beaucoup plus qu’on ne le pense, du christianisme des abbayes à la laïcité des écoles de la République, tant elle a maintenu à la fois une forte conscience d’elle-même et la volonté de faire rayonner son message au-delà d’elle-même.
Certains considèrent que la question de l’identité nationale et celle de l’immigration se télescopent dans la mesure où la première semble s’opposer à la seconde. C’est là une double erreur. L’immigration ne doit pas être considérée comme une menace pour l’identité, soit qu’on veuille préserver celle-ci, soit que l’on considère comme inéluctable le prétendu « métissage culturel » qui effacerait les caractères propres de notre Nation. On ne peut rencontrer positivement autrui qu’en ayant quelque chose à lui offrir. C’est dans la mesure ou je suis conscient de mon identité, des richesses de ma culture, et du caractère passionnant de l’histoire de la Nation à laquelle j’appartiens que je peux valablement les partager avec ceux qui veulent venir y participer ou simplement ceux qui y trouveront de l’intérêt comme je pourrai moi-même trouver de l’intérêt dans les autres cultures et les autres histoires. Que chaque immigré puisse contribuer à l’enrichissement de notre culture et de notre histoire, comme la découverte des masques africains ou des estampes japonaises a pu influencer l’évolution de notre peinture, est une évidence qui ne mérite pas qu’on s’y attarde. Cela n’a pas profondément remis en cause une identité qui repose avant tout sur la confiance en soi. C’est à ce niveau que le problème se pose : il nous faut des politiques qui ont confiance dans le destin de la Nation qu’ils ont la chance de conduire ou de représenter ; il nous faut des enseignants qui ne craignent pas d’enseigner la Princesse de Clèves, il nous faut des De Gaulle, des Max Gallo et beaucoup d’autres… Avec eux, la question ne se poserait même pas !
16 commentaires
De Gaulle et les musulmans
C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne … Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration,(NDLRB. dans les départements français d’Algérie) si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! ».
(Charles de Gaulle, rapporté par Alain Peyrefitte).
Monsieur le Député, avez-vous entendu le déversement de haine lors de l’autodafé du drapeau français devant la Mairie de Roubaix suite au match entre l’Algérie et le Rwanda ?
Les cris anti-français vociférés ce soir-là sont plus insupportables encore que les sifflets contre La Marseillaise.
De telles provocations justifient l’ouverture de ce débat.
Les vrais questions qui devraient être posées) par…M. FILLON. La question de l’identité nationale doit être posée par un homme d’Etat, qui a la confiance des Français, qui est élu, qui a le soutien de la majorité parlementaire…Et qui est celui qui doit définir la politique de la Nation.
Responsable devant le Parlement et honoré de sa confiance par le Président de la République, il me semble que M. FILLON est infinement plus légitime que M. BESSON pour lancer un tel débat.
M. BESSON est le traître par excellence ! Il a trahi ses engagements politiques, ses électeurs, son parti, sa femme, bref il est la dernière personne à pouvoir lancer un tel débat. Demanderait on à Judas de débattre sur le Christ ? Non. Et bien il faut quelqu’un dont l’honneur est certain, et dont on peut convenir de l’honnêteté, pour un tel sujet. Il s’agit tout de même de la France !
Voici les questions qu’il faudrait, à mon sens, traiter dans ce “débat”…Si l’UMP ne voit pas derrière ce débat, que son seul intérêt politicien :
– Doit-on accepter qu’un élève refuse de se plier à la règle commune ou d’assister à certains cours pour des raisons ou des prétextes religieux ?
– Doit-on admettre que pour traverser certains quartiers de France les femmes doivent se voiler sous peine d’être importunées ou violentées ?
– Doit-on accepter que des médecins hommes d’hôpitaux ne soient plus admis à examiner des patientes ?
– Que faut-il penser des horaires de piscines communautarisés ou des accoutrements aquatiques prétendument religieux?
– Que peut-faire un employeur d’une société dont un employé se présente à son poste en costume religieux?
– Doit-on admettre les rues de Paris, telle la rue Myrha dans le 18ème arrondissement bloquée à la circulation de 13h00 à 15h00 chaque semaine pour permettre la prière musulmane à même la rue ?
Pour moi, la réponse est non, pour toutes les questions. Par respect de la laicité, et de l’identité de la France. La France prime sur toute expression publique de sa religiosité.
N’est il pas étonnant qu’en Turquie le port du voile ou autre signe religieux soit interdit dans tout lieu public, sans que cela choque, et qu’en France…On traite de “raciste” (alors que cela n’a rien à voir) ceux qui oseraient faire une telle demande ? (En témoigne les réactions courroucées des médias (qui sont à coté de la plaque) sur la notion même “d’identité nationale” jugée raciste ! Comme si aimer la France, et lui reconnaitre une spécificité était un acte déplorable, sinon honteux !
Autres questions :
– Doit-on adapter notre modèle laïc et le principe de séparation des églises et de l’Etat aux pressions de certaines religions ? (ex. viande hallal à la cantine ou pèlerinage à la Mosquée organisé par le Ministère de l’Intérieur).
– Doit-on accepter que la reconnaissance de la personne et de la liberté individuelle -qui sont des valeurs chrétiennes sécularisées par la République- cède le pas devant des pratiques comme les mariages forcés ?
– Peut-on accepter de revenir au droit personnel qui soumettait les individus à des lois différentes selon leur appartenance ? (Finance islamique par ex : en lien avec la charia)
– Doit-on, comme le faisait M. Darcos en 2008, limiter notre ambition en se contentant d’être content que les enfants « parlent une langue qui ressemble au français » (Figaro- 22/10/2008) ou doit-on rendre à la langue et à sa maitrise la place centrale qui est la sienne comme composante à part entière de notre identité nationale ?
– Peut-on faire le bilan de la politique d’intégration et la comparer à la politique d’assimilation abandonnée depuis près de 30 ans ?
– Peut-on culpabiliser indéfiniment les Français et au-delà les Européens, lorsqu’ils prétendent au droit de défendre leur identité alors que l’on porte au pinacle toutes revendications identitaires de tous les peuples, de tous les autres continents du monde ?
Là encore, mes réponses sont “non”. Il faut avoir de l’ambition pour notre belle France.
Je crois qu’il faut surtout que les “politiques” arrêtent de suivre le “conformisme ambiant” imposé par certains médias – qui ne représentent qu’eux mêmes – et que les élus (notamment les parlementaires) aillent sur le terrain. Mais vraiment.
D’où la nécessité pour moi…
…D’élargir le débat :
Le débat doit associer toutes les sensibilités, les forces politiques ou associatives sans exclusive mais aussi pour donner de la profondeur à la réflexion des historiens, des philosophes, des hommes de culture, des sociologues, des démographes, des linguistes, des Français expatriés, et bien sûr un panel important de citoyens (consultés par internet, par voie de sondages ou directement) Français…De sang ou de coeur.
Etant donné la question…Pourquoi même ne pas faire ce que nos ancêtres ont su faire (sans autant de moyens) : des cahiers de doléance dans tout le pays ?
M. FILLON serait incapable de faire ce que Louis XVI su faire ?
Pas besoin d’élire des “représentants” puisqu’ils sont déjà en place. Lesdits “représentants” ayant pour rôle, justement, de collecter les “doléances” des citoyens. Et de les “représenter” à Paris à l’issue de la “collecte”.
Personnellement, je pense qu’au lieu de discuter pendant trois heures sur des lois qui seront bâclées, et à revoir de toute manière dans un an, pour manque d’efficacité, les élus parlementaires devraient quitter l’Assemblée et le Sénat pendant une période disons de deux mois – après tout l’UE qui décide de beaucoup n’a pas de Commission jusqu’au 1er janvier – pour débattre de cette grande question.
Il serait bon ainsi que les élus fassent des réunions publiques, mais aussi pourquoi pas, fassent ce que fit Vauban lorsqu’il était à la recherche de la meilleure fiscalité possible : un tour de France.
Je veux dire par là qu’il est absolument nécessaire que les élus ECOUTENT les Français. Et qu’ils puissent ainsi DEFENDRE les positions de ces derniers.
Le “débat” est bien trop encadré pour l’heure, pour que les choses viennent et que l’on sorte d’une simple thématique électoraliste. Il convient de faire les choses bien comme il faut.
Je pense qu’une vraie réflexion sur le projet France doit aussi avoir lieu dans les partis politiques. Parce que le problème de notre pays, c’est que la classe politique n’a qu’indifférence pour la France.
Comment expliquez, sinon, que l’on mette systématiquement à des responsabilités, des hommes et femmes sans compétences, pour représenter notre France ?
Ex : Martinon (ex porte parole Elysée) représente la France à Washington ? Son CV ? Fils de l’amie de l’ex du Président SARKOZY !
Ex : Trichet. Ce type a fait toutes sa vie des malversations. Comme voulez vous qu’il ne soit pas la risée du monde ?
Ex : Mme DATI se fait remarqué au PE pour son arrogance, son grand sens du lobbying et ses caprices. Belle représentation !
Comment expliquez le peu d’amour des politiques Français pour leur propre pays ?
Un ami fonctionnaire m’a dit qu’un jour, il avait participé à un colloque où il y avait beaucoup de parlementaires Français. A un moment, l’animateur du colloque explique que “pour faire l’Europe, il faut défaire la France”. Que pensez vous qu’il y ait eu ? Scandale chez les parlementaires ? Non ! Ils ont applaudi !
Un moment après, le même animateur explique que “la France doit changer. Elle ne mérite pas d’être une Nation qui parle, étant donné sa taille”. Nouveaux applaudissements des parlementaires Français !
A Bruxelles, pensez vous que Mme LAGARDE parle FRANCAIS ? Non…Anglais !
Comment défendre l’identité nationale si l’Etat – en la personne des pouvoirs constitués – ne défend pas celle ci ? Ni à l’intérieur – les élus locaux favorisant le communautarisme, le Président appelant à une discrimination positive en contradiction avec la Déclaration de 1789 – ni à l’extérieur – nous sommes la risée sur le plan européen et mondial grâce à l’arrogance des politiques français, à commencer par le Président ! – comme il le devrait ? (M. SARKOZY, pour ex, ne pouvait pas ignorer que nous serions perçus comme une République bananière, s’il appuyait la candidature de son fils, dans une Institution comme l’EPAD. Il a donc préféré déshonnoré la France que dire à son fils “attends d’avoir ton diplôme”.)
Très simple.
En ce moment être français c’est :
Être au chômage pendant que le gouvernement “débat” sur des sujet sans intérêt.
Merci d’aller ENFIN travailler UN PEUT pour les français.
Effectivement, ce n’est pas d’un débat dont la France a besoin mais que se lèvent des chefs de file pour redire aux Français qu’ils ne sont pas des sous-hommes, contrairement à ce que leurs rabâchent tant de gourous, que ces derniers se présentents comme philosophes, chercheurs, humanistes, humoristes, politiques, que sais-je encore.
Actuellement, les Français de souche servent de boucs émissaires, on les charge de tous les péchés. Une attitude bien pratique. Haro sur les Français ex-esclavagistes, ça évite de parler de l’esclavage bien réel qui perdure au Soudan par exemple. Cela évite aussi de parler de cet esclavage qui se met en place dans l’ensemble des pays dits développés, où l’homme n’est plus qu’une variable d’ajustement comme une autre, où il est plus vital d’épargner du métal, du papier ou d’autres matières premières que d’épargner des êtres humains.
Comme disait quelqu’un dont je n’ai pas retenu le nom, ta patrie, c’est ta mère, elle est donc forcément la plus belle du monde. Ensuite, on prend conscience que chacun voit midi à sa porte, et, pour continuer à filer la métaphore, que si le voisin parle avec tant de feu de sa mère, c’est qu’elle a elle aussi ses qualités. Mais on ne peut ressentir que du mépris pour celui qui méprise sa propre mère, aveugle à tout ce qu’elle a fait pour lui pour ne voir que ses manquements. Les hommes sont imparfaits et de ce fait toutes les sociétés humaines sont imparfaites et toutes les patries sont imparfaites.
Ceci dit, cela ne doit pas nous empêcher de tendre vers plus de perfection.
Rassurez-vous le débat n’aura pas lieu… La censure veille sur le site du “débat sur l’identité nationale”. Mes propos n’ont toujours pas été publiés, les règles de modération elles non plus. Vive l’arbitraire !
Monsieur Vanneste, comment pouvez-vous dire que la France est la patrie des droits de l’homme, alors que notre pays écope chaque année d’une trentaine de condamnations de la Cour Européenne des droits de l’homme ? Les droits de l’homme ne sont-ils pas finalement oubliés en France ?
Bonjour, pour moi l’identité française se résume en quelques mots . respecter les couleurs du drapeau français, respecter la marseillaise ainsi que les personnes faisant respecter la loie française “police”; pour moi toute personne allant à l’encontre de nos loies ne doit jamais recevoir la nationalité française que l’on devrait donner à la majorité tout en gardant un certain recul pour lui enlever celle-ci en cas d’arrestation suite à des faits graves. Pour finir voici 4 mots que l’on peut trouver sur tous les bateaux de la royale.
DISCIPLINE : c’est respecter autuit et nos loies.
PATRIE : c’est être fier de devenir ou être français et de le montrer et de pouvoir la défendre au cas ou.
HONNEUR : c’est tout simple, être fier d’être français, car c’est pour moi recevoir un grand cadeau pour toute la vie.
VALEUR : C’est de reconnaître tout ce que la France peut nous donner, car il y a des pays plus grands que le notre et ils donnent beaucoup moins, car la France est un grand pays.
A Gilles : je confirme. Censure “politiquement correct” sur le soit disant site “d’expression” du Ministre traitre ! Il suffit de mettre le mot “Patrie” pour ne pas être publié !
Que le Ministre ne se plaigne pas s’il apprend dans les journaux que ses pratiques stalinistes ne plaisent pas aux internautes ! (Un comité des citoyens vigilants s’est constitué pour recenser les censures)
@ Gilles et Seb : ayant moi-même envoyé cette contribution sur le site, j’ai été très étonné de ne pas y être publié. J’ai donc envoyé un courriel au ministère pour réclamer des explications en arguant du fait que je n’étais pas le seul dans cette situation. Voici la réponse de la conseillère parlementaire :
Bonjour Monsieur le Député,
Nous avons en effet pris un peu de retard dans la mise en ligne des contributions en raison de leur nombre extrêmement élevé : bien évidemment, votre contribution sera mise sur le site et ceci, très rapidement. Indépendamment des contributions des élus, les contributions du public sont mises en ligne progressivement, dans le respect des chartes de modération habituelles des sites internet. Mais il y en a plus de 14 000 désormais et cela prend un certain temps pour les intégrer.
En nous excusant de ce retard.
Bien à vous,
A M. Vanneste : merci. Personnellement, j’aurais préféré que l’on ne confie pas la France à un homme qui a trahi tout ce qu’il pouvait (son parti, ses convictions, sa famille, son épouse légitime, bref il est l’inverse de la France (france = liberté, sincérité, générosité)
Surtout, j’aurais aimé que ce soit le Parlement – et pas M. BESSON – qui prenne en main la question. Un pré 1789 avec cahiers de doléances ne m’aurait pas déplu…Là l’initiative ministérielle ne vise qu’à dire aux Français “voter UMP, c’est voter pour la France”…Ce qui ne va pas toujours de soi.
A défaut du Parlement, M. FILLON aurait été beaucoup plus légitime. Franchement, fallait il prendre “judas” pour lancer un tel débat ?
Sinon, pour moi, le vrai débat n’est pas : qu’est ce qu’être Français…Mais bien
Pourquoi les hommes politiques ont ils cessé d’aimer la France ? Là, est la vraie question. S’ils l’aimaient, ils n’auraient jamais abandonné la politique d’assimilation qui MARCHE elle ! Ils auraient surtout été fiers de prendre la suite des Capétiens, des Napoléons, et du Général De Gaulle…
Aujourd’hui, il n’y en a que pour la “gouvernance mondiale” ! Que M. SARKOZY arrête de vouloir être M. UNIVERS…Et qu’il mette son égo développé au service de la France. Même chose concernant les parlementaires.
Il y a quand même de quoi être fier d’être Français.
Combien de pays peuvent se targuer d’avoir pour nom Liberté ? Un seul. La France…
Combien de pays ont été proches du précipice et se sont relevés ?
Un seul. La France…
Combien de pays réussissent à concilier l’unité et la diversité ?
Un seul. La France…
Combien de pays ont pu passer de la défaite à la victoire en moins d’un an ?
Un seul. La France…
Merci Jeanne !
Combien de pays peuvent se targuer d’exister internationalement en dépit de leur petite taille ?
Un seul. La France…
Combien de pays peuvent se targuer d’avoir mis fin à un régime millénaire en moins d’un an ?
Un seul. La France…
Rien que pour çà, on devrait aimer la France.
Besson est un traite
http://www.dailymotion.com/video/xazbjr_quand-besson-dezinguait-sarkozy_news
christine boutin veut changer les paroles de la Marseillaise !
http://www.planete-ump.fr/t11927-Christine-Boutin-veut-changer-les-paroles-de-la-Marseillaise.htm
N’y a t il personne pour expliquer à Christine Boutin deux choses :
1. Le “sang impur” contrairement à ce qu’on pourrait croire de prime abord ne désigne pas le sang de l’ennemi…Mais le sang du patriote, en opposition au “sang pur” ou “bleu” des rois !
2. La Marseillaise est une déclaration d’amour à la France ! Et si c’est un chant guerrier, c’est tout simplement parce qu’il s’agit du chant de l’armée du rhin !
Monsieur le Député,
Il n’y pas lieu de débattre de cette question. je suis d’accord avec vous. En revanche, mon avis se veut dissonant (et vous ne serez pas surpris) et je vais tenter de vous en faire part brièvement:
La Nation et la République ne sont que des mythes. Syncrétiques certes, mais des mythes. Il n’ y a, pour s’en rendre compte, qu’à se plonger dans une exégèse de la littérature du 19ème siècle pour en être convaincu.
Durant ce siècle, la question de l’identité nationale était déjà posée. En des termes différents. Les questions d’immigrations, de multiculturalisme ou de “vivre ensemble” avaient revêtu une acception différente, mais la matrice identitaire était bel et bien prégnante et redoutablement affutée.
De Victor Hugo, en passant par Eugène Sue; de Madame de Staël à Benjamin Constant; ou bien encore de Madame Blavatski à Auguste Comte, le 19ème siècle s’est efforcé d’ériger la République comme le mythe fondateur chargé de dissoudre une bonne fois pour toute le christianisme, un peu comme le national socialisme s’est chargé de dissoudre les juifs: point paroxystique de son programme marxiste de socialisation des hommes.
Ces hommes et ses femmes désormais panthéonisés, symboles intouchables de l’universalisme à la française, se sentaient investis d’une mission: détruire les racines chrétiennes de la France. Ils y sont magnifiquement parvenus, même si, ici et là, d’autres hommes comme Chateaubriand ou Baudelaire, avaient malicieusement perçu ce qui était en train de se passer. Mais vous connaissez tout cela…
Ainsi, si l’on accepte le débat, c’est qu’il y a malaise. Qui est malade? Quel est ce cadavre sur lequel se penchent ces médecins tartuffes? Celui de la France ou celui de la République? Celui de la Nation?
alors que j’ai signé quelques pétitions à l’initiative de Mme Boutin, et n’étant ni UMP, ni démocrates chrétiens,….
il me semble que ces derniers mois entre ses déclarations sur le pacs et là, sur la Marseillaise, Mme Boutin se dévoie et se déjuge !!!
et de toutes les façons, quel est donc ce fantasme récurrent à vouloir modifier ce chant historique ???
on n’y touche pas !!!
comme on ne doit pas toucher à la pipe de Jacques Tati sur des affiches en raison de lois modernes, comme on ne va pas remettre des bras à la Vénus de Milo pour satisfaire la frustration de certains manchots,…
Bravo MT pour votre commentaire limpide et efficace !
M. Vanneste, pour moi, l’identité française s’oppose à l’immigration quand cette dernière est aussi massive que celle que nous subissons depuis ces dernières décennies. Elle est intolérable, car dans certains quartiers ou villes, on n’est plus en France, et nous sommes sur le point d’être remplacés tout simplement. Nos grands-pères se sont-ils fait tuer pour laisser la France à l’islam?