Richard Mallié et Philippe Briand ont déposé un amendement, que j’ai bien évidemment cosigné ainsi que plus d’une cinquantaine de députés, au projet de loi de finances visant à réduire de 20 % le budget de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, dite Halde.
Notre pays se trouve actuellement dans un contexte particulier et le train de vie de la Halde a interpellé les députés de la majorité.
En effet, à l’heure où tous les Français connaissent le montant exact de la rémunération du Président de la République, il est impossible de connaître l’indemnité dont bénéficie le Président ou les membres de cette autorité administrative indépendante.
Il est tout aussi légitime de s’interroger sur les 2126 m2 de locaux pour 84 personnes dont dispose la HALDE dans le 9ème arrondissement, soit près de 1,5 millions d’euros de loyer pour une aussi petite structure.
En plus, tandis que le nombre d’emplois temps plein de la HALDE augmentent de 5% entre 2008 et 2010, les dépenses de personnel augmentent de 15% pour la même période. Bel exemple pour nos concitoyens qui viennent ou ont vu arriver le chômage.
Les indicateurs de performance notent également que le nombre de réclamations traitées par cette autorité a diminué entre 2007 et 2008 et ce malgré l’augmentation du nombre d’agents qui traitent ces dossiers. Cet amendement a été adopté hier en Commission élargie.
Rappel : la Halde, c’est cela, cela, mais aussi des pratiques douteuses, des provocations etc… Voir également la pétition.
Un commentaire
Cette opacité n’est pas de bon augure, en effet. Limiter le budget de la Halde, c’est bien, mais il faut maintenant obtenir les chiffres de fonctionnement, comme cela se fait pour les associations reconnues d’utilité publique. Après tout, la Halde est même plus qu’une association puisque c’est une haute autorité. La loi qui s’applique au petit doit aussi s’appliquer au grand.