L’écolo circus de Copenhague a fait un bide. Le ballet des avions et des limousines, l’arrivée des vedettes en bas du tapis rouge, ont été dignes d’un festival dont la couverture presse avait été assurée depuis des mois sur fond de catastrophes imminentes, et avec cette culture de la peur qui est devenue le carburant du rouleau compresseur écologique (en parlant de carburant, tout ce cirque a dû dépenser beaucoup de kérosène). Mêmes les crises, les angoisses de l’échec, et les manifestations des verts foncés semblaient propre à exciter l’opinion pour donner à quelques stars politiques l’occasion d’apparaître comme les « deus ex machina », venant sauver le monde « in extremis », puisque tel était le modeste programme.
Et bien, non ! Le bide ! La sirène du SOS mondial, les annonces péremptoires et catastrophiques du GIEC, se sont noyées avec la petite sirène de Copenhague.
La taxe carbone était-elle si utile et si urgente afin de donner un signal fort en vue du sommet, alors que la France est beaucoup plus sage que les autres pays, grâce au nucléaire ? Nous ne devons pas dépasser deux degrés d’augmentation de la température moyenne du globe d’ici à la fin du siècle : telle est la seule conclusion du sommet danois. Comment ? On ne sait pas. Les pays qui polluent actuellement exigent que les pays qui ont pollué hier mais polluent moins aujourd’hui les financent. Problème : on les finance déjà en achetant leurs produits dont la fabrication entraîne précisément la pollution. Cessons donc de leur acheter ces produits. Problème : c’est sur ces pays et sur leur développement que semble reposer la reprise mondiale, et donc la nôtre. Il nous reste à constater et à proposer. Le constat est positif : l’espèce des souris accouchées par des montagnes n’est pas menacée. Pour les propositions, il faudra attendre Mexico dans un an pour prendre les mesures qui s’imposent de toutes manières : d’abord, la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement, aussi nécessaire aujourd’hui que l’OMC, et dans ses priorités, la toute première, qui consiste non seulement à lutter contre la déforestation, mais aussi à soutenir le redéveloppement des forêts. Cet objectif est prioritaire, dans la mesure où il vise à la fois à diminuer le rejet de carbone, à augmenter les capacités de sa captation, à sauvegarder la biodiversité, et à fixer un objectif clair à l’aide des pays industrialisés vers les autres.
7 commentaires
Les thèses défendues par le GIEC sur le rôle de l’activité humaine dans le réchauffement climatique sont extrêmement discutables. Cela fait cinquante ans que l’élévation de la tempréature est mesuré par l’étude de la faune et de la flore dans la vallée du Rhône; ce qu’on appelle ” la barrière de chaleur ” remonte cette vallée à la vitesse d’un kilomètre par an, ce qui est exactement la vitesse à laquelle progresse le Sahara. En France, Claude Allègre s’est fait remarquer à juste titre dans la communauté scientifique en niant le fait que l’élévation de la température soit dû à l’activité humaine comme l’affirme le grand lobby. Mais, ce que dit Claude Allègre, c’est ce que disent dix mille savants américains ! Et de là à dire que le réchuaffement climatique est provoqué par un basculement millimétrique, ou nanométrique, de la Terre sur son axe de rotation, il n’y a qu’un pas !
Monsieur le Député :
J’apprécie d’habitude vos prises de position. Mais aujourd’hui je suis déçu par celle-ci. En effet, vous vous gaussez des efforts faits par quantités d’acteurs et de la démarche écologique qui a le mérite de pointer du doigt les risques dus à l’utilisation excessive de ressources énergétiques dégageant du CO².
L’échec de la conférence était prévisible mais le rassemblement des chefs d’état de la planète et l’accord a minima signé reconnaissant les efforts à faire est déjà un succès.
Enfin si la France est bon élève grâce au nucléaire, et agent dynamique pour une Europe encore à convaincre (notamment sur le charbon), le duopole US-Chine n’est pas rassurant et l’Europe doit pouvoir imposer sa présence le plus rapidement possible .
Salutations cordiales
Cher Monsieur,
Mon humour est à la hauteur de ma déception. Je crains qu’un certain nombre de responsables politiques se soient contentés d’une action médiatique, alors qu’il faut des mesures concrètes, que je propose d’ailleurs dans la conclusion de mon article. Christian Vanneste
A M le Député : OK je comprends mieux votre billet.
A Thibault Loosfeld :
Si vous avez pris la peine de lire ce que dit Claude Allègre, vous devez savoir qu’il n nie pas les risques d’accumulation de CO². Simplement il met en doute que l’élévation de température soit due à ce CO², il pense le contraire, que l’élévation de température moyenne des océans entraîne l’accumulation de CO². Quoiqu’il en soit les 2 sont un fait contre lequel il faut lutter. Et l’homme y a sa part conclut Claude Allègre. Demandez aux habitants des îles menacées dans le Pacifique s’ils mettent en doute l’élévation graduelle des eaux !
Par contre je suis inquiet de d’entendre demander par diverses personnalités scientifiques, économiques ou par un imposition de limitation planétaire des naissances
Même si les conclusions du Giec sont discutables, voire fausses, je préfère respirer un air pur plutôt que les excréments carbonés de l’industrie du “toujours plus” (pourquoi rouler en 4/4 dans Paris alors qu’un simple vélo non seulement suffit, mais est plus efficace?)
Pour l’hiver 2011-2012, je prédis un réchauffement climatique encore plus froid et enneigé qu’il y a un an !
http://www.youtube.com/watch?v=2bvnp6MDgHI
Michel Rocard, chargé par Nicolas Sarkozy d’aller expliquer aux pingouins les causes et les effets du réchauffement climatique, a été aperçu en Préfecture de Nouvelle-Calédonie, encore à la buvette semble-t’il, puisqu’il a ensuite déclaré aux Nouvelles Calédoniennes que “l’indépendance est quasimment acquise” !
http://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/site/Actualites/24-novembre-2011-Cocktail-en-l-honneur-de-la-PEEC