a le plaisir de vous inviter à sa traditionnelle
Cérémonie des Vœux Jeudi 21 Janvier 2010 à 19 h 00
(suivie du verre de l’amitié)
aux Salons de Rocheville • Z.I. du Vertuquet • NEUVILLE EN FERRAIN
Le casse du siecle
Le gouvernement s’apprête à réaliser un casse sur les retraites des 20 millions de salariés du privé dans la plus grande discrétion, révèle l’association Sauvegarde Retraites. Il profite du changement de statut de La Poste pour remplir les caisses de l’Ircantec, régime de retraite bénéficiant aux élus et fonctionnaires non titulaires. Et ce sont les cotisants de l’Arrco et de l’Agirc, c’est-à-dire les salariés et cadres du privé, qui sont détroussés. Le tour de passe-passe au profit du public orchestré par Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, est une première.
Quelles en sont les (grosses) ficelles ? Pour comprendre, il faut savoir que les employés de La Poste embauchés avant 1990 ont un statut de fonctionnaire et la retraite qui va avec. Depuis 1990, les pensions des postiers relèvent de l’Ircantec et, à partir de cette année, les nouveaux embauchés tomberont dans le régime commun (Sécurité sociale plus Arrco-Agirc). À l’occasion de ce changement, le Sénat a fait passer un amendement accepté par Christian Estrosi qui prévoit que l’Ircantec recevra une soulte du régime Arrco-Agirc. On parle de 5 à 6 milliards d’euros, rien à voir donc avec un pourboire ! L’argument avancé pour justifier la soulte est spécieux, estime Sauvegarde Retraites.
L’Ircantec, en effet, considère que, les nouveaux embauchés de La Poste relevant désormais d’un autre régime, cela lui occasionnera des pertes de cotisations futures. Et comme ses responsables ne font pas dans la dentelle, ils exigent une indemnisation calculée sur cinquante ans. Autrement dit, l’Ircantec réclame des cotisations sur des employés dont certains ne sont même pas encore nés et, pour cela, “pompe” sans scrupule le régime Arrco-Agirc, dont les finances sont menacées de déficit à très court terme (dès 2013).
Robin des Bois à l’envers
C’est Robin des Bois, mais à l’envers, car on vole les pauvres pour donner aux riches. Passons sur le fait que le régime de l’Ircantec est plus généreux (on cotise moins pour un meilleur rendement) que celui de l’Agirc-Arrco. On retient surtout que les finances de l’Ircantec sont plus saines. C’est que le nombre d’élus et de contractuels (collectivités locales, fonction publique d’État, hôpitaux) ne cesse d’augmenter, ce qui fournit une armée de nouveaux cotisants (643.000 en 10 ans) qui font terriblement défaut au privé à cause des ravages du chômage.
Après les élections régionales de mars, le gouvernement a promis une nouvelle réforme des retraites. Étrangement, pour l’heure, il déploie son zèle pour défendre l’Ircantec, dont les 2,6 millions de cotisants ne sont en fait que des oiseaux de passage : soit parce que des élus perdent leurs mandats soit parce que des non-titulaires vont dans le privé ou deviennent fonctionnaires (la durée moyenne de cotisation à l’Ircantec est de seulement 8 ans et 11 mois). Ce régime spécial n’a, certes, pas échappé à la réforme des retraites, mais restera plus avantageux que celui du privé.
Comment pareil hold-up peut-il se produire dans le plus grand silence ? Les sénateurs, en votant l’amendement, ont défendu les intérêts des élus auxquels ils doivent leur mandat. L’État employeur, en soutirant de l’argent à l’Agirc-Arrco, fait des économies. Quant aux syndicats, s’ils ne pipent mot, c’est parce qu’ils sont surreprésentés dans le public. Même la CGC, dont on pourrait s’attendre qu’elle défende la retraite des cadres (Agirc), reste en retrait. Et pour cause, elle assure la présidence de l’Ircantec… Tout le monde y trouve donc son compte, conclut Sauvegarde Retraites. Tout le monde sauf l’énorme masse des salariés du privé qui va se faire plumer. Voilà qui augure mal des discussions sur la réforme du régime des retraites prévues après les élections régionales de mars.
Merci Marie13 pour l’info. Encore une fois, les élus font passés leurs intérêts avant ceux du pays !
Dans le même temps, on continue à l’UMP de prendre les Français pour des idiots :
a) M. Lefebvre explique, tenez vous bien, que la loi sur les 35 h est néfaste pour le pays, et que c’est à cause d’elle que notre France va mal.
Peut être. Mais depuis 2002, au Gouvernement, on a la “droite” ! Alors ? Si la “majorité” trouve si stupide cette loi, que ne l’abroge t elle ?
b) Renault en Turquie
Merci le salon beige !
“Le 8 janvier, le quotidien économique La Tribune affirmait que la nouvelle Clio allait être construite en Turquie, dans l’usine Renault de Bursa, au détriment de l’usine française de Flins. Aussitôt, ce fut le branle-bas de combat. Le ministre Christian Estrosi, vigoureusement soutenu par l’UMP, montait au créneau et mitraillait à tout va contre la direction de Renault […]. Et il était tellement en colère… qu’il disait n’importe quoi: «Quand on est actionnaire, on ne reste pas les bras ballants… Nous sommes actionnaires de Renault. Et donc nous avons le droit de dire ce que nous pensons. Nous avons le droit d’affirmer que lorsque l’on vend une voiture Renault en France, et Renault c’est un nom français, c’est une marque française, on ne la produit pas à l’étranger.» Le ministre de l’Industrie ne sait donc pas que toutes les Twingo sont construites en Slovénie, et toutes les Mégane en Espagne…
Chez Renault, on répondait tranquillement aux journalistes que l’actuelle Clio est produite à Flins et à Bursa et qu’il devrait en être de même pour la nouvelle Clio. Cela dit, l’usine de Flins doit se spécialiser dans la voiture électrique. Et l’Etat a investi 250 millions d’euros pour aider Renault à lancer sa voiture électrique… Mais l’affaire a continué de provoquer des remous, comme si ces explications n’avaient pas été données. Et Nicolas Sarkozy est entré en scène. Il a fait venir le PDG de Renault du Japon pour lui remonter les bretelles. «C’est l’Elysée qui tranchera», titrait la presse aux ordres.
Dans le même temps, la Commission européenne, chienne de garde du mondialisme, demandait des «explications» au gouvernement français sur son attitude. Alors que le gouvernement et l’UMP soulignaient que Renault, comme PSA, avait obtenu 3 milliards d’euros d’aide de l’Etat pour traverser la crise […], la Commission rappelait qu’il y avait eu «un engagement clair des autorités françaises pour que les prêts aux constructeurs automobiles nationaux n’affectent pas la liberté des constructeurs de développer leur activité économique sur le marché intérieur européen et n’imposent aucune condition sur la localisation de leurs usines».
Carlos Ghosn se rendit donc à l’Elysée pour essuyer les foudres de Sarkozy. On allait voir ce qu’on allait voir. Et on n’a rien vu. […] Bref, après toute cette bouffonnerie, on en était toujours au même point. Il ne s’est strictement rien passé. Parce qu’il ne peut rien se passer. Renault fait ce qu’il veut, et le gouvernement n’y peut rien. Dans le système euromondialiste, ce n’est pas M. Sarkozy qui décide”.
Reste que si “M. SARKOZY” ne peut rien décider…En revanche, l’actionnaire “REPUBLIQUE FRANCAISE” si ! Et au lieu d’écrire, en s’excusant, à la Commission, que n’a t on rappelé à Mme Nellie Kroes que son “mandat” de commissaire a expiré depuis octobre 2009, et qu’un éventuel “mandat” neuf ne pourra être donné que si le PPE – où figure l’UMP – et le PSE – où figure le PS – en décident ainsi…Assistés des Verts, qui a preuve du contraire, devrait militer pour des productions “locales” en vertu de leur idéologie écolo !
Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.
Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.
2 commentaires
Le casse du siecle
Le gouvernement s’apprête à réaliser un casse sur les retraites des 20 millions de salariés du privé dans la plus grande discrétion, révèle l’association Sauvegarde Retraites. Il profite du changement de statut de La Poste pour remplir les caisses de l’Ircantec, régime de retraite bénéficiant aux élus et fonctionnaires non titulaires. Et ce sont les cotisants de l’Arrco et de l’Agirc, c’est-à-dire les salariés et cadres du privé, qui sont détroussés. Le tour de passe-passe au profit du public orchestré par Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, est une première.
Quelles en sont les (grosses) ficelles ? Pour comprendre, il faut savoir que les employés de La Poste embauchés avant 1990 ont un statut de fonctionnaire et la retraite qui va avec. Depuis 1990, les pensions des postiers relèvent de l’Ircantec et, à partir de cette année, les nouveaux embauchés tomberont dans le régime commun (Sécurité sociale plus Arrco-Agirc). À l’occasion de ce changement, le Sénat a fait passer un amendement accepté par Christian Estrosi qui prévoit que l’Ircantec recevra une soulte du régime Arrco-Agirc. On parle de 5 à 6 milliards d’euros, rien à voir donc avec un pourboire ! L’argument avancé pour justifier la soulte est spécieux, estime Sauvegarde Retraites.
L’Ircantec, en effet, considère que, les nouveaux embauchés de La Poste relevant désormais d’un autre régime, cela lui occasionnera des pertes de cotisations futures. Et comme ses responsables ne font pas dans la dentelle, ils exigent une indemnisation calculée sur cinquante ans. Autrement dit, l’Ircantec réclame des cotisations sur des employés dont certains ne sont même pas encore nés et, pour cela, “pompe” sans scrupule le régime Arrco-Agirc, dont les finances sont menacées de déficit à très court terme (dès 2013).
Robin des Bois à l’envers
C’est Robin des Bois, mais à l’envers, car on vole les pauvres pour donner aux riches. Passons sur le fait que le régime de l’Ircantec est plus généreux (on cotise moins pour un meilleur rendement) que celui de l’Agirc-Arrco. On retient surtout que les finances de l’Ircantec sont plus saines. C’est que le nombre d’élus et de contractuels (collectivités locales, fonction publique d’État, hôpitaux) ne cesse d’augmenter, ce qui fournit une armée de nouveaux cotisants (643.000 en 10 ans) qui font terriblement défaut au privé à cause des ravages du chômage.
Après les élections régionales de mars, le gouvernement a promis une nouvelle réforme des retraites. Étrangement, pour l’heure, il déploie son zèle pour défendre l’Ircantec, dont les 2,6 millions de cotisants ne sont en fait que des oiseaux de passage : soit parce que des élus perdent leurs mandats soit parce que des non-titulaires vont dans le privé ou deviennent fonctionnaires (la durée moyenne de cotisation à l’Ircantec est de seulement 8 ans et 11 mois). Ce régime spécial n’a, certes, pas échappé à la réforme des retraites, mais restera plus avantageux que celui du privé.
Comment pareil hold-up peut-il se produire dans le plus grand silence ? Les sénateurs, en votant l’amendement, ont défendu les intérêts des élus auxquels ils doivent leur mandat. L’État employeur, en soutirant de l’argent à l’Agirc-Arrco, fait des économies. Quant aux syndicats, s’ils ne pipent mot, c’est parce qu’ils sont surreprésentés dans le public. Même la CGC, dont on pourrait s’attendre qu’elle défende la retraite des cadres (Agirc), reste en retrait. Et pour cause, elle assure la présidence de l’Ircantec… Tout le monde y trouve donc son compte, conclut Sauvegarde Retraites. Tout le monde sauf l’énorme masse des salariés du privé qui va se faire plumer. Voilà qui augure mal des discussions sur la réforme du régime des retraites prévues après les élections régionales de mars.
Merci Marie13 pour l’info. Encore une fois, les élus font passés leurs intérêts avant ceux du pays !
Dans le même temps, on continue à l’UMP de prendre les Français pour des idiots :
a) M. Lefebvre explique, tenez vous bien, que la loi sur les 35 h est néfaste pour le pays, et que c’est à cause d’elle que notre France va mal.
Peut être. Mais depuis 2002, au Gouvernement, on a la “droite” ! Alors ? Si la “majorité” trouve si stupide cette loi, que ne l’abroge t elle ?
b) Renault en Turquie
Merci le salon beige !
“Le 8 janvier, le quotidien économique La Tribune affirmait que la nouvelle Clio allait être construite en Turquie, dans l’usine Renault de Bursa, au détriment de l’usine française de Flins. Aussitôt, ce fut le branle-bas de combat. Le ministre Christian Estrosi, vigoureusement soutenu par l’UMP, montait au créneau et mitraillait à tout va contre la direction de Renault […]. Et il était tellement en colère… qu’il disait n’importe quoi: «Quand on est actionnaire, on ne reste pas les bras ballants… Nous sommes actionnaires de Renault. Et donc nous avons le droit de dire ce que nous pensons. Nous avons le droit d’affirmer que lorsque l’on vend une voiture Renault en France, et Renault c’est un nom français, c’est une marque française, on ne la produit pas à l’étranger.» Le ministre de l’Industrie ne sait donc pas que toutes les Twingo sont construites en Slovénie, et toutes les Mégane en Espagne…
Chez Renault, on répondait tranquillement aux journalistes que l’actuelle Clio est produite à Flins et à Bursa et qu’il devrait en être de même pour la nouvelle Clio. Cela dit, l’usine de Flins doit se spécialiser dans la voiture électrique. Et l’Etat a investi 250 millions d’euros pour aider Renault à lancer sa voiture électrique… Mais l’affaire a continué de provoquer des remous, comme si ces explications n’avaient pas été données. Et Nicolas Sarkozy est entré en scène. Il a fait venir le PDG de Renault du Japon pour lui remonter les bretelles. «C’est l’Elysée qui tranchera», titrait la presse aux ordres.
Dans le même temps, la Commission européenne, chienne de garde du mondialisme, demandait des «explications» au gouvernement français sur son attitude. Alors que le gouvernement et l’UMP soulignaient que Renault, comme PSA, avait obtenu 3 milliards d’euros d’aide de l’Etat pour traverser la crise […], la Commission rappelait qu’il y avait eu «un engagement clair des autorités françaises pour que les prêts aux constructeurs automobiles nationaux n’affectent pas la liberté des constructeurs de développer leur activité économique sur le marché intérieur européen et n’imposent aucune condition sur la localisation de leurs usines».
Carlos Ghosn se rendit donc à l’Elysée pour essuyer les foudres de Sarkozy. On allait voir ce qu’on allait voir. Et on n’a rien vu. […] Bref, après toute cette bouffonnerie, on en était toujours au même point. Il ne s’est strictement rien passé. Parce qu’il ne peut rien se passer. Renault fait ce qu’il veut, et le gouvernement n’y peut rien. Dans le système euromondialiste, ce n’est pas M. Sarkozy qui décide”.
Reste que si “M. SARKOZY” ne peut rien décider…En revanche, l’actionnaire “REPUBLIQUE FRANCAISE” si ! Et au lieu d’écrire, en s’excusant, à la Commission, que n’a t on rappelé à Mme Nellie Kroes que son “mandat” de commissaire a expiré depuis octobre 2009, et qu’un éventuel “mandat” neuf ne pourra être donné que si le PPE – où figure l’UMP – et le PSE – où figure le PS – en décident ainsi…Assistés des Verts, qui a preuve du contraire, devrait militer pour des productions “locales” en vertu de leur idéologie écolo !