Je ne pense pas que quiconque puisse reprocher à Christian Vanneste de ne pas avoir de solides convictions, même et surtout ses pires ennemis. Faut-il voir là une exception, le monde politique étant réputé pour un certain cynisme, un certain arrivisme et, dans une acception plus convenable, un pragmatisme qui permet d’évoluer avec les difficultés, en négociant les tournants intellectuels, et parfois éthiques selon les opportunités du moment ? Je n’oserais évidemment pas l’affirmer. Ce serait d’ailleurs dangereux, car ce serait donner par avance de la politique une idée défavorable, en décourageant les vocations au service du bien public. Je suis convaincu que chez la plupart des politiques il y a la volonté de bien faire et d’ailleurs une réelle ascèse. La passion du pouvoir (et sa libido dominandi) ne doit pas nous cacher la part d’abnégation qu’elle recouvre.
Reste qu’en régime d’opinion, il n’est pas toujours facile de demeurer insensible à certaines sirènes, à l’air du temps, au diktat des idées du moment. Il y a, selon les époques, des idéologies dominantes. La suite
Un commentaire
Il faut non seulement continuer mais irradier, cher Monsieur. La déliquescence morale de l’UMP, illustrée par exemple par la sottise de Morano ou l’opportunisme de Copé doivent alerter tous les catholiques sur leur pouvoir et leur devoir de sanction d’un infâme relativisme qui ne servira même pas à gagner les élections à moyen terme.
Ch. Vanneste, dénoncez les dérives dans votre propre famille politique.