Nicolas SARKOZY ? Plutôt son service comm, voire son conseiller spécial pour garder les députés sous contrôle. Je note en effet l’usage du vouvoiement, alors qu’on sait que M. SARKOZY tutoie ses Ministres, les chefs de l’UMP, et la plupart des parlementaires !!!
Pour le reste, cette “lettre” est assez formidable. Pour commencer, le Président oubli qu’il n’est pas Premier Ministre ! Il est détenteur du pouvoir exécutif, en aucun cas du législatif…Qui est, et demeure, celui du Parlement !!!! Et ce n’est certainement pas le Président qui “présente une loi” mais bien le Gouvernement qui propose des “projets de loi” ou bien passe par un député “ami” qui aura la bonté de lui épargner la contraignante étude d’impact.
M. SARKOZY parle de “sauver” notre système des retraites ? Mais il va très bien le système…C’est son financement qui bat de l’aile ! Non pas parce que des soucis démographiques seraient arrivés par magie…Mais parce que les “gouvernants” ont été imprévoyants, les Français mal informés, et le débat idéologisé.
Pour le COR, le besoin de financement de l’ensemble du système de retraite s’élèverait à 1% du PIB en 2020 et 1,7% du PIB en 2050. La part des retraites dans le PIB passerait donc de 13,1% en 2006 à 14,8% en 2050. Pour financer des retraites nettes restaurées à 75% du salaire net, et indexées sur l’évolution des salaires, c’est, selon le rapport du COR datant de 2001, 6% du PIB qui devrait être affecté au financement des retraites, soit environ 230 milliards d’euros en 2050.
Ce que la France a su faire hier – se sortir de situations apparemment impossibles à résoudre : instaurer la paix religieuse (Henri IV), rendre son indépendance au pays (Jeanne), restaurer la prospérité du pays après 100 ans de guerre (Charles VII), faire gagner la Révolution contre l’Europe coalisée (1789!), conquérir la Bretagne sans trop de heurts (Charles VIII et Louis XII), payer une rançon scandaleuse en pleine guerre civile et armée (Charles V et THIERS), rendre son rang à un pays déshonoré (C. DE GAULLE), faire voter l’abolition de l’esclavage (1789!), faire voter l’abolition de la peine de mort (M. MITTERRAND), instaurer l’école pour tous (J. FERRY) – pourquoi en serait elle incapable aujourd’hui ou demain ?
[au passage sur MITTERRAND : on peut dire beaucoup de choses sur MITTERRAND qui, personnellement, n’est pas pour moi une idole. Mais je dois lui reconnaitre deux choses : il a tenu ses promesses électorales. Et quand ses propositions se sont vues contrecarrées par la réalité, il a appelé un chat un chat, contrairement au Gouvernement actuel qui se refuse à parler de “rigueur” bref à tenir les Français pour des adultes]
Comparé à hier, nous avons de formidables leviers ! La seule chose qui manque – faut il aussi envoyer aux politiques de 2010 une envoyée du Ciel pour réveiller le dolent Parlement ? – c’est la foi des politiques envers le pays. Charles VII, bien que sceptique, a cru en Jeanne qui incarnait la France. Ses « conseillers » lui disaient que c’était folie que d’aller de l’avant, de tester des nouvelles méthodes peu orthodoxes. Résultat ? Il a restauré son trône et recouvré ses droits sur la France !
Pourquoi imposer aux Français des rafistolages qui ne résolvent rien – mais augmentent, en revanche, profondément les inégalités – au lieu de faire de vraies réformes, intelligentes et…Qui ne soient pas nuisibles à la Société ?
De 1959 à 1999, la part des retraites dans le PIB est passé de 4,4% à 12,1% soit une augmentation de 7,7 points de PIB en 40 ans. Entre 1970 (7,2%) et 1985(12,3%), elle a même progressé de 5,1%. Pourquoi ce qui semble ne pas avoir posé de trop gros problèmes à l’époque…Suscite il aujourd’hui panique et désarroi, tant auprès des parlementaires que du Gouvernement ?
Dans le même rapport du COR de 2001, il est dit que le besoin de financement, à réglementation constante, serait de 4% du PIB. Il évaluait, ensuite, à 2 points supplémentaires, le maintien de la retraite nette moyenne à 78% du salaire net moyen. Ce taux moyen était celui qui existait avant la « réforme » BALLADUR et toutes celles qui ont suivi…Et qui n’ont aucunement réglé le «problème des retraites ».
Pourquoi ne pas proposer de revenir à un régime de répartition tel que voulu par les membres du Conseil de Résistance ? Et rechercher ces 230 milliards d’euros nécessaire à son financement ? (Ne serait ce que par esprit gaulliste ?)
Déjà, rappelons que notre beau pays – ce n’est pas moi qui le dit, mais le COR – verra son PIB doublé, sinon plus, entre 2000 et 2040. Le PIB augmentera de 1950 milliards en 2009 à 3900 en 2050. (Chiffres en euros constants) Par comparaison, entre 88 et 2008, le PIB de la France a augmenté de 48,37% (INSEE) !
Oui, mais…Nos déficits aussi n’est ce pas ? Sauf qu’il ne faut pas être un grand clerc pour trouver l’explication de ces déficits « abyssaux » qui font que notre pays est « en faillite »…Et cela n’a rien à voir avec le déséquilibre générationnel.
En effet, depuis les années 80, les profits financiers ont réussi à prendre 8,5 points de la valeur ajoutée, créée par les entreprises, sur les salaires (28,4% à 36,9%) soit 140 milliards d’euros (en 2009) par an (sur 1700 milliards d’euros). Si cette somme avait été affectée à notre système de retraite, nous n’aurions pas ces « déficits abyssaux » dont on nous parle quotidiennement. Il suffirait donc de corriger la « machine » pour que l’on redonne une place plus grande aux salaires, au détriment des profits…Et l’on retrouverait, chaque année, 140 milliards pour les retraites ! (Sur les 230 milliards nécessaires !)
Pour ce faire, les profits pourraient être progressivement ponctionnés, grâce à une augmentation de 0,25 points de cotisations retraite patronales, chaque année pendant 40 ans (comment Mme PARISOT pourrait elle s’y opposer ? Elle, qui réclame un effort « général » ?) tandis que celle salariales augmenteraient de 0,12 points.
Si le nombre de retraités augmentent en 2050, qui peut prétendre que les choses resteront figées ? Notre pays – je l’ai dit – verra sa croissance plus que doublée ! Pour une raison que l’on connaît d’ailleurs très bien au Gouvernement, puisque le COR l’a mis en évidence : la productivité ! Il s’avère – comme quoi les Français ne sont pas aussi fainéants qu’on le prétend ! – que nous avons la plus forte productivité du monde ! Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’OMC, l’Union Européenne ! La situation est même plutôt encourageante puisque les Françaises, après une période un peu dure, ont recommencé à faire des bébés ! Certes, plus tard. Mais dans les mêmes proportions ! Or, les bébés font les retraites ! Si notre démographie se porte bien…Et bien nous faisons germer des futurs cotisants pour les retraites ! Et nous le ferions sans doute encore plus si le Gouvernement et le Parlement, au lieu de décourager les familles, se faisaient un devoir de les aider ! Pourquoi pas en donnant de leur personne, même, en la matière ? Ce n’est pas un hasard si de Charles V à DE GAULLE, en passant par la III République ou l’Empire, le pouvoir dit aux Français « faites des bébés » !
Pourquoi avoir écarté – sans aucun débat – l’augmentation réellement efficace des cotisations retraites (qui à la différence des impôts ou des taxes ne sont pas des prélèvements en tant que tels) ? Dans son rapport, le COR constate qu’une telle augmentation a un effet immédiat et durable sur le solde du régime. Plus précisément, le COR explique qu’une augmentation de 15 points sur 40 ans, nous permettrait d’avoir une retraite d’avant les néfastes réformes BALLADUR et compagnie. Soit une augmentation de 0,37 points par an. D’où la proposition d’augmenter par an les cotisations de 0,12% pour les salariés, et 0,25% pour les entreprises. Cela vaudra mieux qu’un allongement interminable des cotisations qui ne fera que conduire – comme c’est déjà le cas – nos retraités vers la misère.
Tout le monde y gagnerait. Les salariés en premier lieu, puisque cet effort serait compensé par la perspective d’avoir une retraite réelle, juste et digne, et de ne plus avoir besoin d’alimenter un compte épargne retraite. Les entreprises aussi puisqu’elles seraient dans le même temps exemptées de financer l’épargne salariale (fond de pension) et n’auraient donc plus à lâcher 2 milliards d’euros pour financer les PERCO et autres. L’État enfin, qui n’aurait pas à affecter aux retraites des placements ceci cela.
Rajoutons à cela l’interdiction des retraites chapeau. Celles ci ne sont taxées qu’à hauteur de 16% pour les seules sommes dépassant le plafond de la Sécurité Sociale. Si les personnes bénéficiant de ces sommes étaient toutes compétentes, je ne dis pas – quoique déjà obtenir 20 fois le SMIC est profondément scandaleux – mais le plus souvent, sous la pression des actionnaires, elles envoient la société qu’elles ont à gérer à l’abandon, la ruine, la faillite…Et devinez qui est appelé à la rescousse dans ces cas là ? Le bon contribuable ! En 1942, ROOSEVELT qui était franc maçon comme M. BERTRAND, un libéral convaincu, et un partisan de la main invisible, n’hésita pas, lui, à taxer de 88% tout ce qui dépassait un certain seuil de tolérance…
L’augmentation des cotisations retraite n’auraient pas d’incidence sur notre compétitivité. D’une part parce qu’une entreprise française souffre plus de l’excès de législation – trop de loi tue la loi et en France les entreprises sont pris dans un étau entre droit européen et droit français – de paperasses, que de « coût du travail ». D’autre part, parce que nous avons une fiscalité complètement dingue, qui entraîne 99,99% de nos compatriotes dans un schéma peu attirant. Enfin, parce que la plupart de nos entreprises sont des PME/PMI et qu’elles n’ont, évidemment, pas les mêmes revendications que celles présentent au CAC 40, qui sont défendues par le MEDEF.
Quand le MEDEF parle du « coût du travail » il est évidemment de mauvaise foi. Si une entreprise ne peut être compétitive lorsqu’elle verse son écot pour la répartition, comment pourrait elle financer des salaires mirobolants et donner des dividendes à ses actionnaires, qui entrent 1980 et 2007 ont progressé de pas moins de 5,1 points ?
D’où la nécessité d’augmenter les cotisations retraite. Et pour ne pas causer de souci à nos PME/PMI, travailler sur la fiscalité.
Dans le même temps, il serait bon d’en finir avec les exonérations de cotisations sociales et donc de cotisations retraite, pour les entreprises. La Cour des Comptes répète en boucle que celles ci n’ont aucun effet sur l’emploi ! Ni sur l’investissement d’ailleurs ou d’autres éléments importants ! Ces exonérations semblent uniquement faites pour graisser les actionnaires qui ont vu leur profit grimper depuis qu’on exonère les entreprises !!! Là encore, c’est la Cour des Comptes qui parle ! Ces exonérations représentent pas moins de 23,4 milliards d’euros ! (Rapport du Sénat)
Bon alors je résume : pour l’instant, on a 140 milliards + 23,4 milliards (au moins) qui ont été trouvés. Soit 163,4 milliards d’euros. Il nous reste donc à trouver 36,6 milliards d’euros.
Comment ? En jouant sur la fiscalité. En effet, si nous avons besoin d’une croissance de 1,75% pour financer nos retraites, il va falloir l’encourager, cela va de soi ! Nous devons donc redonner du sens aux prélèvements, en France. Là encore, tout est question de bon sens et de volonté politique.
Alors on y va. Pour commencer, gardons le bouclier fiscal…Mais à condition que ce dernier prenne en compte non pas le revenu net mais le revenu imposable. De cette manière, effectivement, le bouclier aura un sens, et sera beaucoup moins injuste fiscalement (à l’heure actuelle c’est une politique pour les riches) et en plus on obtiendra de meilleures recettes.
Dans le même temps, fusionnons l’impôt sur le Revenu – qui rapporte aujourd’hui assez peu – avec la CSG. Nous aurons ainsi une seule imposition à large base et fort rendement. En compensation de cette charge sur les foyers les plus modestes, la TVA sur les produits de première nécessité, serait réduite comme cela est déjà le cas dans plusieurs pays européens. Evidémment, il faudra renoncer aux niches fiscales qui n’ont aucun caractère social ou familial. Selon le Gouvernement, ledit IR a rapporté 59, 65 milliards d’euros en 2009. En modifiant simplement l’assiette dudit impôt, on obtiendrait des ressources financières proches de celles de la TVA : 131,45 milliards en 2009 ! Autant dire que les 36,6 milliards évoqués tout à l’heure, se trouverait facilement ! Et tout cela, sans s’endetter, menacer notre productivité, ou trop peser sur les ménages !!!
Pourquoi, aussi, ne pas plaider – sinon, c’est pas grave, on le fait quand même : mieux vaut une amende que des “déficits abyssaux” – pour une modification du traité de Lisbonne, article 123 ? Cet article consacre le monopole des banques privées en matière de prêts aux Etats, ce qui est aussi bien stupide – mais il est vrai que VGE avait besoin que son fils puisse aller chez les Rotschild – que contraire à la Charte des Droits Fondamentaux du même traité ! (Concurrence libre et non faussée)
1176 milliards d’euros d’intérêts. C’est ce que nous avons payé en 27 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d’euros par jour, oui, par jour) aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt ! C’est un monde de fou ! Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées … monnaie évidemment payante bien que créée “ex nihilo”, à partir d’une simple ligne d’écriture.
Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions “Charles de Gaulle”, ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !
Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée. Entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d’euros d’intérêts.
Si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d’euros sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d’euros économisés et nous disposerions en plus d’un solde de trésorerie positif de 263 – 229 = 34 milliards d’euros. Tous ces chiffres sont évidemment en euros constants, valeur 2006.
Donnons à la BCE – puisque parait il l’UE est une union d’Etats souverains (et un souverain a un premier pouvoir : celui de créer sa monnaie) – le pouvoir d’émettre toute la monnaie et de prêter aux différents acteurs de l’économie les sommes dont ils ont besoin pour leurs développements.
Plus de 300 milliards d’euros d’intérêts, aux taux actuels, reviendront ainsi dans les caisses de la BCE ou/et de la BDF qui pourraient ainsi les redistribuer aux Etats de la zone !
Que changerait la suppression – ou tout au moins la fin de l’interdiction pour les banques publiques (BDF ou BCE) de prêter aux Etats – de l’article 123 ? Tout ! En effet, avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, les intérêts de l’emprunt seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité) NATIONALE ou EUROPEENNE…Alors qu’avec le système actuel – intérêts reversés aux banques privées (responsables de la crise) – la France a donné aux plus riches (des financiers responsables de la crise) plus de 1100 milliards d’euros (valeur 2006) d’intérêts entre 1980 et 2006.
Autrement dit, la dette publique cesserait d’être un problème en soi, car les intérêts (ce qui nous coûte le plus cher) serait reversé à la collectivité via la BDF ou la BCE – sur le même principe on a la Sécurité Sociale qui est créancière de l’Etat mais cela ne pose pas de problème puisque la Sécu c’est l’Etat – qui pourraient investir ces intérêts dans des projets ambitieux, européens (on ne cesse de dire que le budget de l’UE est insuffisant pour qu’elle mette en oeuvre toutes ses compétences) et français (pas besoin de “grand emprunt”). Mieux encore, la France retrouverait une liberté qu’elle n’a pas, à cause de sa situation de quemandeuses auprès de certains pays (USA, Chine, etc.)
Bien entendu, on continuerait de décompter les dettes contractées par l’Etat envers la BDF ou la BCE comme on le fait pour la Sécu. (Qui est créancière de l’Etat : quand va t on se décider à la rembourser ? Serait ce que le fameux “trou” qui n’existerait pas si le Gouvernement payait ses dettes à la Sécu, et ne dilapidait pas l’argent public pour acheter des vaccins faits à la va vite, donc par définition inefficace Et pour éviter tout laxisme étatique, les Etats membres pourraient être poursuivis par la Commission Européenne s’ils tardent à rembourser leur prêt, notamment pour des raisons électoralistes.
Il ne s’agit pas non plus de remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. En effet, que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.
Il est seulement question ici, pour économiser le payement d’intérêts à des agents privés, remplacer un “endettement visible et structuré” auprès des détenteurs de capitaux, par un “endettement visible et structuré” auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.
Mais bon, là comme ailleurs, c’est question de volonté politique. Si l’on a réussi à s’entendre pour considérer que les problèmes de la Grèce étaient du domaine de la “catastrophe naturelle” pour justifier l’apport financier de l’Union Européenne – interdit par ledit traité de Lisbonne – on doit bien pouvoir argumenter en disant que les valeurs de l’Europe ne saurait tolérer un monopole indécent des banques à l’endroit des dettes étatiques…Ne serait ce que pour éviter des moyens plus radicaux (du style Philippe Le Bel inventeur de la solution “tout ou rien” : à défaut de pouvoir rembourser mon banquier (les Templiers) je les fais condamner pour des actes pas forcément très vrais, et du coup la dette du pays est effacée !”)
Le traité de Lisbonne est déjà actuellement violé par trois fois…Alors une de plus…
Après tous ces gisements d’argent qu’on donne bêtement, il y a toutes les économies substantielles que peut faire l’Etat : ce qu’on appelle les “gabégies”. Qui coûtent des milliards…Mais çà, évidemment, personne n’en parle !
la TVA à 5,5% pour la restauration (3 milliards) ou les travaux de rénovation (5,1 milliards), crédit impôt recherche (4 milliards), prime pour l’emploi (3,2 milliards), exonérations pour les contrats d’assurance-vie (3 milliards), crédit d’impôt pour les intérêts d’emprunt pour l’achat de la résidence principale (1,5 milliards), exonération des heures supplémentaires (1,2 milliards) la liste est longue ! Et toutes ces dépenses ont été mis sous le fer de la Cour des Comptes mais pas que ! Alors ! Que fait le Législateur ?
Néanmoins, le “je veux le beurre, l’argent du beurre, mais sans avoir de responsabilité dans l’affaire” attitude adoptée par le PS qui veut une “décentralisation” toujours plus forte sans plus d’autonomie financière – ce qui met les collectivités dans la main de l’Etat : vive l’indépendance des élus !!! – n’est pas plus normal !
Alors là, le choix il est simple : soit on en revient à “avant 1981″ autrement dit la République Française assume le fait qu’elle est, comme du reste la France, un pays centralisé. Soit on fait une vraie décentralisation en donnant aux élus locaux le pouvoir de déterminer librement les impôts locaux. Bref, on joue la loi de la concurrence au niveau local, ce qui favorisera une bonne gestion des deniers publics. Autant dire que dans un cas comme dans l’autre les économies seront substantielles !
Idem si le Parlement se décide à supprimer la “prime” à la spéculation via les LBO !!!!!
Ou encore demande quelques comptes à…L’Union Européenne ! Parce que oui, bien sur, une union d’Etats qui travaillent ensemble c’est formidable…Mais sur le plan économique, ce n’est pas bon pour le pays :
-croissance la plus faible de la planète (dixit le patron de Natixis)
-législation croisée : droit européen, droit national…D’où délocalisation
-rapport dépenses/recettes en baisse continue : autrement dit la France donne toujours plus pour toujours moins
-stratégie de Lisbonne : aucun effet positif sur la croissance (la RGPP s’inspire directement de celle ci)
L’UE c’est 17 milliards en 2008. En 2050 ?
Bref, il y a de l’argent caché partout dans la maison. Mais encore faut il avoir la volonté de le trouver plutôt que de demander au bon contribuable de passer, toujours, à la caisse !!!!!
Sa c pas un comm, créer ton blog, j’appelle sa un article ! J’ai trop la flemme de lire tout cela quand je vois la taille du blog ! Le scroll de la page n’est plus visible ^^
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, ancien grand reporter du quotidien Le Monde, dans le magazine marocain Actuel :
“En France, la chasse à l’homophobie a pris de telles proportions qu’un brave député gaulliste qui avait osé avouer coram populi sa préférence personnelle pour les femmes, ne serait-ce qu’afin de perpétuer l’espèce a été condamné pour diffamation… Mieux : si lors d’un froissage de tôles, un automobiliste français en traite un autre d’ « enc… », ce dernier peut désormais le traîner en justice, j’en passe et des meilleures. Villon, Rabelais, Sade, Queneau au secours !”
“Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions “Charles de Gaulle”, ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !”
Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.
Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.
4 commentaires
Nicolas SARKOZY ? Plutôt son service comm, voire son conseiller spécial pour garder les députés sous contrôle. Je note en effet l’usage du vouvoiement, alors qu’on sait que M. SARKOZY tutoie ses Ministres, les chefs de l’UMP, et la plupart des parlementaires !!!
Pour le reste, cette “lettre” est assez formidable. Pour commencer, le Président oubli qu’il n’est pas Premier Ministre ! Il est détenteur du pouvoir exécutif, en aucun cas du législatif…Qui est, et demeure, celui du Parlement !!!! Et ce n’est certainement pas le Président qui “présente une loi” mais bien le Gouvernement qui propose des “projets de loi” ou bien passe par un député “ami” qui aura la bonté de lui épargner la contraignante étude d’impact.
M. SARKOZY parle de “sauver” notre système des retraites ? Mais il va très bien le système…C’est son financement qui bat de l’aile ! Non pas parce que des soucis démographiques seraient arrivés par magie…Mais parce que les “gouvernants” ont été imprévoyants, les Français mal informés, et le débat idéologisé.
Pour le COR, le besoin de financement de l’ensemble du système de retraite s’élèverait à 1% du PIB en 2020 et 1,7% du PIB en 2050. La part des retraites dans le PIB passerait donc de 13,1% en 2006 à 14,8% en 2050. Pour financer des retraites nettes restaurées à 75% du salaire net, et indexées sur l’évolution des salaires, c’est, selon le rapport du COR datant de 2001, 6% du PIB qui devrait être affecté au financement des retraites, soit environ 230 milliards d’euros en 2050.
Ce que la France a su faire hier – se sortir de situations apparemment impossibles à résoudre : instaurer la paix religieuse (Henri IV), rendre son indépendance au pays (Jeanne), restaurer la prospérité du pays après 100 ans de guerre (Charles VII), faire gagner la Révolution contre l’Europe coalisée (1789!), conquérir la Bretagne sans trop de heurts (Charles VIII et Louis XII), payer une rançon scandaleuse en pleine guerre civile et armée (Charles V et THIERS), rendre son rang à un pays déshonoré (C. DE GAULLE), faire voter l’abolition de l’esclavage (1789!), faire voter l’abolition de la peine de mort (M. MITTERRAND), instaurer l’école pour tous (J. FERRY) – pourquoi en serait elle incapable aujourd’hui ou demain ?
[au passage sur MITTERRAND : on peut dire beaucoup de choses sur MITTERRAND qui, personnellement, n’est pas pour moi une idole. Mais je dois lui reconnaitre deux choses : il a tenu ses promesses électorales. Et quand ses propositions se sont vues contrecarrées par la réalité, il a appelé un chat un chat, contrairement au Gouvernement actuel qui se refuse à parler de “rigueur” bref à tenir les Français pour des adultes]
Comparé à hier, nous avons de formidables leviers ! La seule chose qui manque – faut il aussi envoyer aux politiques de 2010 une envoyée du Ciel pour réveiller le dolent Parlement ? – c’est la foi des politiques envers le pays. Charles VII, bien que sceptique, a cru en Jeanne qui incarnait la France. Ses « conseillers » lui disaient que c’était folie que d’aller de l’avant, de tester des nouvelles méthodes peu orthodoxes. Résultat ? Il a restauré son trône et recouvré ses droits sur la France !
Pourquoi imposer aux Français des rafistolages qui ne résolvent rien – mais augmentent, en revanche, profondément les inégalités – au lieu de faire de vraies réformes, intelligentes et…Qui ne soient pas nuisibles à la Société ?
De 1959 à 1999, la part des retraites dans le PIB est passé de 4,4% à 12,1% soit une augmentation de 7,7 points de PIB en 40 ans. Entre 1970 (7,2%) et 1985(12,3%), elle a même progressé de 5,1%. Pourquoi ce qui semble ne pas avoir posé de trop gros problèmes à l’époque…Suscite il aujourd’hui panique et désarroi, tant auprès des parlementaires que du Gouvernement ?
Dans le même rapport du COR de 2001, il est dit que le besoin de financement, à réglementation constante, serait de 4% du PIB. Il évaluait, ensuite, à 2 points supplémentaires, le maintien de la retraite nette moyenne à 78% du salaire net moyen. Ce taux moyen était celui qui existait avant la « réforme » BALLADUR et toutes celles qui ont suivi…Et qui n’ont aucunement réglé le «problème des retraites ».
Pourquoi ne pas proposer de revenir à un régime de répartition tel que voulu par les membres du Conseil de Résistance ? Et rechercher ces 230 milliards d’euros nécessaire à son financement ? (Ne serait ce que par esprit gaulliste ?)
Déjà, rappelons que notre beau pays – ce n’est pas moi qui le dit, mais le COR – verra son PIB doublé, sinon plus, entre 2000 et 2040. Le PIB augmentera de 1950 milliards en 2009 à 3900 en 2050. (Chiffres en euros constants) Par comparaison, entre 88 et 2008, le PIB de la France a augmenté de 48,37% (INSEE) !
Oui, mais…Nos déficits aussi n’est ce pas ? Sauf qu’il ne faut pas être un grand clerc pour trouver l’explication de ces déficits « abyssaux » qui font que notre pays est « en faillite »…Et cela n’a rien à voir avec le déséquilibre générationnel.
En effet, depuis les années 80, les profits financiers ont réussi à prendre 8,5 points de la valeur ajoutée, créée par les entreprises, sur les salaires (28,4% à 36,9%) soit 140 milliards d’euros (en 2009) par an (sur 1700 milliards d’euros). Si cette somme avait été affectée à notre système de retraite, nous n’aurions pas ces « déficits abyssaux » dont on nous parle quotidiennement. Il suffirait donc de corriger la « machine » pour que l’on redonne une place plus grande aux salaires, au détriment des profits…Et l’on retrouverait, chaque année, 140 milliards pour les retraites ! (Sur les 230 milliards nécessaires !)
Pour ce faire, les profits pourraient être progressivement ponctionnés, grâce à une augmentation de 0,25 points de cotisations retraite patronales, chaque année pendant 40 ans (comment Mme PARISOT pourrait elle s’y opposer ? Elle, qui réclame un effort « général » ?) tandis que celle salariales augmenteraient de 0,12 points.
Si le nombre de retraités augmentent en 2050, qui peut prétendre que les choses resteront figées ? Notre pays – je l’ai dit – verra sa croissance plus que doublée ! Pour une raison que l’on connaît d’ailleurs très bien au Gouvernement, puisque le COR l’a mis en évidence : la productivité ! Il s’avère – comme quoi les Français ne sont pas aussi fainéants qu’on le prétend ! – que nous avons la plus forte productivité du monde ! Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’OMC, l’Union Européenne ! La situation est même plutôt encourageante puisque les Françaises, après une période un peu dure, ont recommencé à faire des bébés ! Certes, plus tard. Mais dans les mêmes proportions ! Or, les bébés font les retraites ! Si notre démographie se porte bien…Et bien nous faisons germer des futurs cotisants pour les retraites ! Et nous le ferions sans doute encore plus si le Gouvernement et le Parlement, au lieu de décourager les familles, se faisaient un devoir de les aider ! Pourquoi pas en donnant de leur personne, même, en la matière ? Ce n’est pas un hasard si de Charles V à DE GAULLE, en passant par la III République ou l’Empire, le pouvoir dit aux Français « faites des bébés » !
Pourquoi avoir écarté – sans aucun débat – l’augmentation réellement efficace des cotisations retraites (qui à la différence des impôts ou des taxes ne sont pas des prélèvements en tant que tels) ? Dans son rapport, le COR constate qu’une telle augmentation a un effet immédiat et durable sur le solde du régime. Plus précisément, le COR explique qu’une augmentation de 15 points sur 40 ans, nous permettrait d’avoir une retraite d’avant les néfastes réformes BALLADUR et compagnie. Soit une augmentation de 0,37 points par an. D’où la proposition d’augmenter par an les cotisations de 0,12% pour les salariés, et 0,25% pour les entreprises. Cela vaudra mieux qu’un allongement interminable des cotisations qui ne fera que conduire – comme c’est déjà le cas – nos retraités vers la misère.
Tout le monde y gagnerait. Les salariés en premier lieu, puisque cet effort serait compensé par la perspective d’avoir une retraite réelle, juste et digne, et de ne plus avoir besoin d’alimenter un compte épargne retraite. Les entreprises aussi puisqu’elles seraient dans le même temps exemptées de financer l’épargne salariale (fond de pension) et n’auraient donc plus à lâcher 2 milliards d’euros pour financer les PERCO et autres. L’État enfin, qui n’aurait pas à affecter aux retraites des placements ceci cela.
Rajoutons à cela l’interdiction des retraites chapeau. Celles ci ne sont taxées qu’à hauteur de 16% pour les seules sommes dépassant le plafond de la Sécurité Sociale. Si les personnes bénéficiant de ces sommes étaient toutes compétentes, je ne dis pas – quoique déjà obtenir 20 fois le SMIC est profondément scandaleux – mais le plus souvent, sous la pression des actionnaires, elles envoient la société qu’elles ont à gérer à l’abandon, la ruine, la faillite…Et devinez qui est appelé à la rescousse dans ces cas là ? Le bon contribuable ! En 1942, ROOSEVELT qui était franc maçon comme M. BERTRAND, un libéral convaincu, et un partisan de la main invisible, n’hésita pas, lui, à taxer de 88% tout ce qui dépassait un certain seuil de tolérance…
L’augmentation des cotisations retraite n’auraient pas d’incidence sur notre compétitivité. D’une part parce qu’une entreprise française souffre plus de l’excès de législation – trop de loi tue la loi et en France les entreprises sont pris dans un étau entre droit européen et droit français – de paperasses, que de « coût du travail ». D’autre part, parce que nous avons une fiscalité complètement dingue, qui entraîne 99,99% de nos compatriotes dans un schéma peu attirant. Enfin, parce que la plupart de nos entreprises sont des PME/PMI et qu’elles n’ont, évidemment, pas les mêmes revendications que celles présentent au CAC 40, qui sont défendues par le MEDEF.
Quand le MEDEF parle du « coût du travail » il est évidemment de mauvaise foi. Si une entreprise ne peut être compétitive lorsqu’elle verse son écot pour la répartition, comment pourrait elle financer des salaires mirobolants et donner des dividendes à ses actionnaires, qui entrent 1980 et 2007 ont progressé de pas moins de 5,1 points ?
D’où la nécessité d’augmenter les cotisations retraite. Et pour ne pas causer de souci à nos PME/PMI, travailler sur la fiscalité.
Dans le même temps, il serait bon d’en finir avec les exonérations de cotisations sociales et donc de cotisations retraite, pour les entreprises. La Cour des Comptes répète en boucle que celles ci n’ont aucun effet sur l’emploi ! Ni sur l’investissement d’ailleurs ou d’autres éléments importants ! Ces exonérations semblent uniquement faites pour graisser les actionnaires qui ont vu leur profit grimper depuis qu’on exonère les entreprises !!! Là encore, c’est la Cour des Comptes qui parle ! Ces exonérations représentent pas moins de 23,4 milliards d’euros ! (Rapport du Sénat)
Bon alors je résume : pour l’instant, on a 140 milliards + 23,4 milliards (au moins) qui ont été trouvés. Soit 163,4 milliards d’euros. Il nous reste donc à trouver 36,6 milliards d’euros.
Comment ? En jouant sur la fiscalité. En effet, si nous avons besoin d’une croissance de 1,75% pour financer nos retraites, il va falloir l’encourager, cela va de soi ! Nous devons donc redonner du sens aux prélèvements, en France. Là encore, tout est question de bon sens et de volonté politique.
Alors on y va. Pour commencer, gardons le bouclier fiscal…Mais à condition que ce dernier prenne en compte non pas le revenu net mais le revenu imposable. De cette manière, effectivement, le bouclier aura un sens, et sera beaucoup moins injuste fiscalement (à l’heure actuelle c’est une politique pour les riches) et en plus on obtiendra de meilleures recettes.
Dans le même temps, fusionnons l’impôt sur le Revenu – qui rapporte aujourd’hui assez peu – avec la CSG. Nous aurons ainsi une seule imposition à large base et fort rendement. En compensation de cette charge sur les foyers les plus modestes, la TVA sur les produits de première nécessité, serait réduite comme cela est déjà le cas dans plusieurs pays européens. Evidémment, il faudra renoncer aux niches fiscales qui n’ont aucun caractère social ou familial. Selon le Gouvernement, ledit IR a rapporté 59, 65 milliards d’euros en 2009. En modifiant simplement l’assiette dudit impôt, on obtiendrait des ressources financières proches de celles de la TVA : 131,45 milliards en 2009 ! Autant dire que les 36,6 milliards évoqués tout à l’heure, se trouverait facilement ! Et tout cela, sans s’endetter, menacer notre productivité, ou trop peser sur les ménages !!!
Pourquoi, aussi, ne pas plaider – sinon, c’est pas grave, on le fait quand même : mieux vaut une amende que des “déficits abyssaux” – pour une modification du traité de Lisbonne, article 123 ? Cet article consacre le monopole des banques privées en matière de prêts aux Etats, ce qui est aussi bien stupide – mais il est vrai que VGE avait besoin que son fils puisse aller chez les Rotschild – que contraire à la Charte des Droits Fondamentaux du même traité ! (Concurrence libre et non faussée)
1176 milliards d’euros d’intérêts. C’est ce que nous avons payé en 27 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d’euros par jour, oui, par jour) aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt ! C’est un monde de fou ! Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées … monnaie évidemment payante bien que créée “ex nihilo”, à partir d’une simple ligne d’écriture.
Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions “Charles de Gaulle”, ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !
Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée. Entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d’euros d’intérêts.
Si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d’euros sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d’euros économisés et nous disposerions en plus d’un solde de trésorerie positif de 263 – 229 = 34 milliards d’euros. Tous ces chiffres sont évidemment en euros constants, valeur 2006.
Donnons à la BCE – puisque parait il l’UE est une union d’Etats souverains (et un souverain a un premier pouvoir : celui de créer sa monnaie) – le pouvoir d’émettre toute la monnaie et de prêter aux différents acteurs de l’économie les sommes dont ils ont besoin pour leurs développements.
Plus de 300 milliards d’euros d’intérêts, aux taux actuels, reviendront ainsi dans les caisses de la BCE ou/et de la BDF qui pourraient ainsi les redistribuer aux Etats de la zone !
Que changerait la suppression – ou tout au moins la fin de l’interdiction pour les banques publiques (BDF ou BCE) de prêter aux Etats – de l’article 123 ? Tout ! En effet, avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, les intérêts de l’emprunt seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité) NATIONALE ou EUROPEENNE…Alors qu’avec le système actuel – intérêts reversés aux banques privées (responsables de la crise) – la France a donné aux plus riches (des financiers responsables de la crise) plus de 1100 milliards d’euros (valeur 2006) d’intérêts entre 1980 et 2006.
Autrement dit, la dette publique cesserait d’être un problème en soi, car les intérêts (ce qui nous coûte le plus cher) serait reversé à la collectivité via la BDF ou la BCE – sur le même principe on a la Sécurité Sociale qui est créancière de l’Etat mais cela ne pose pas de problème puisque la Sécu c’est l’Etat – qui pourraient investir ces intérêts dans des projets ambitieux, européens (on ne cesse de dire que le budget de l’UE est insuffisant pour qu’elle mette en oeuvre toutes ses compétences) et français (pas besoin de “grand emprunt”). Mieux encore, la France retrouverait une liberté qu’elle n’a pas, à cause de sa situation de quemandeuses auprès de certains pays (USA, Chine, etc.)
Bien entendu, on continuerait de décompter les dettes contractées par l’Etat envers la BDF ou la BCE comme on le fait pour la Sécu. (Qui est créancière de l’Etat : quand va t on se décider à la rembourser ? Serait ce que le fameux “trou” qui n’existerait pas si le Gouvernement payait ses dettes à la Sécu, et ne dilapidait pas l’argent public pour acheter des vaccins faits à la va vite, donc par définition inefficace Et pour éviter tout laxisme étatique, les Etats membres pourraient être poursuivis par la Commission Européenne s’ils tardent à rembourser leur prêt, notamment pour des raisons électoralistes.
Il ne s’agit pas non plus de remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. En effet, que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.
Il est seulement question ici, pour économiser le payement d’intérêts à des agents privés, remplacer un “endettement visible et structuré” auprès des détenteurs de capitaux, par un “endettement visible et structuré” auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.
Mais bon, là comme ailleurs, c’est question de volonté politique. Si l’on a réussi à s’entendre pour considérer que les problèmes de la Grèce étaient du domaine de la “catastrophe naturelle” pour justifier l’apport financier de l’Union Européenne – interdit par ledit traité de Lisbonne – on doit bien pouvoir argumenter en disant que les valeurs de l’Europe ne saurait tolérer un monopole indécent des banques à l’endroit des dettes étatiques…Ne serait ce que pour éviter des moyens plus radicaux (du style Philippe Le Bel inventeur de la solution “tout ou rien” : à défaut de pouvoir rembourser mon banquier (les Templiers) je les fais condamner pour des actes pas forcément très vrais, et du coup la dette du pays est effacée !”)
Le traité de Lisbonne est déjà actuellement violé par trois fois…Alors une de plus…
Après tous ces gisements d’argent qu’on donne bêtement, il y a toutes les économies substantielles que peut faire l’Etat : ce qu’on appelle les “gabégies”. Qui coûtent des milliards…Mais çà, évidemment, personne n’en parle !
la TVA à 5,5% pour la restauration (3 milliards) ou les travaux de rénovation (5,1 milliards), crédit impôt recherche (4 milliards), prime pour l’emploi (3,2 milliards), exonérations pour les contrats d’assurance-vie (3 milliards), crédit d’impôt pour les intérêts d’emprunt pour l’achat de la résidence principale (1,5 milliards), exonération des heures supplémentaires (1,2 milliards) la liste est longue ! Et toutes ces dépenses ont été mis sous le fer de la Cour des Comptes mais pas que ! Alors ! Que fait le Législateur ?
Rajoutons à cela le coût de la “décentralisation”. A l’heure actuelle, c’est l’Etat qui détient toutes les manettes, y compris fiscales. Alors le numéro “c’est la faute des collectivités” très peu pour moi. http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/baisses-hausses-des-impots-locaux-71495
Néanmoins, le “je veux le beurre, l’argent du beurre, mais sans avoir de responsabilité dans l’affaire” attitude adoptée par le PS qui veut une “décentralisation” toujours plus forte sans plus d’autonomie financière – ce qui met les collectivités dans la main de l’Etat : vive l’indépendance des élus !!! – n’est pas plus normal !
Alors là, le choix il est simple : soit on en revient à “avant 1981″ autrement dit la République Française assume le fait qu’elle est, comme du reste la France, un pays centralisé. Soit on fait une vraie décentralisation en donnant aux élus locaux le pouvoir de déterminer librement les impôts locaux. Bref, on joue la loi de la concurrence au niveau local, ce qui favorisera une bonne gestion des deniers publics. Autant dire que dans un cas comme dans l’autre les économies seront substantielles !
Idem si le Parlement se décide à supprimer la “prime” à la spéculation via les LBO !!!!!
Ou encore demande quelques comptes à…L’Union Européenne ! Parce que oui, bien sur, une union d’Etats qui travaillent ensemble c’est formidable…Mais sur le plan économique, ce n’est pas bon pour le pays :
-croissance la plus faible de la planète (dixit le patron de Natixis)
-législation croisée : droit européen, droit national…D’où délocalisation
-rapport dépenses/recettes en baisse continue : autrement dit la France donne toujours plus pour toujours moins
-stratégie de Lisbonne : aucun effet positif sur la croissance (la RGPP s’inspire directement de celle ci)
L’UE c’est 17 milliards en 2008. En 2050 ?
Bref, il y a de l’argent caché partout dans la maison. Mais encore faut il avoir la volonté de le trouver plutôt que de demander au bon contribuable de passer, toujours, à la caisse !!!!!
Sa c pas un comm, créer ton blog, j’appelle sa un article ! J’ai trop la flemme de lire tout cela quand je vois la taille du blog ! Le scroll de la page n’est plus visible ^^
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, ancien grand reporter du quotidien Le Monde, dans le magazine marocain Actuel :
“En France, la chasse à l’homophobie a pris de telles proportions qu’un brave député gaulliste qui avait osé avouer coram populi sa préférence personnelle pour les femmes, ne serait-ce qu’afin de perpétuer l’espèce a été condamné pour diffamation… Mieux : si lors d’un froissage de tôles, un automobiliste français en traite un autre d’ « enc… », ce dernier peut désormais le traîner en justice, j’en passe et des meilleures. Villon, Rabelais, Sade, Queneau au secours !”
http://www.minorites.org/index.php/3-lagence/776-abdellah-taia-repond-a-peroncel-hugoz.html
@ seb:
“Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions “Charles de Gaulle”, ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !”
Il s’agit du prestige de la France ! Lorsque Nicolas Sarkozy se déplace, il choisit de faire rayonner la France http://www.lnc.nc/pays/transports/230272-air-sarko-one-a-tontouta.html et non de sponsoriser, à l’instar de Jacques Chirac, une marque de bière.