M. Christian Vanneste interroge M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur l’appel au boycottage des produits israéliens du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). Si le MRAP affiche une volonté apparente de position équilibrée sur le conflit israélo-palestinien, il masque très mal un parti-pris clairement anti-israélien. Il aimerait donc savoir combien le MRAP touche comme subvention de la part de l’État.
Réponse du Gouvernement :
L’association Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ne reçoit aucune subvention de la part du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Question publiée au JO le : 16/02/2010 page : 1587
Réponse publiée au JO le : 10/08/2010 page : 8861
Date de renouvellement : 29/06/2010
Réponse publiée au JO le : 10/08/2010 page : 8861
Date de renouvellement : 29/06/2010
4 commentaires
Et d’autres ministères ou de collectivités locales ? J’ai du mal à croire que le MRAP ne vive que des cotisations de ses adhérents.
Je pense par ailleurs que la France devrait prendre plus de distance dans ce conflit israëlo-palestinien, et adopter une politique neutraliste.
J’aimerais bien trouver des députés courageux pour porter une réforme que je considère utile aux français, concernant les subventions publiques aux associations.
Ces subventions, c’est l’argent des français (impots) reversé avec un risque évident de clientélisme. Interdisons donc la possibilité pour les élus de verser des subventions et remplaçons celles-ci par des “chèques-associations” qui seraient remis aux citoyens en contrepartie de leurs impots locaux ou nationaux (un peu comme les chèques-vacances ou les titres restaurants) Le montant des chèques distribués étant égal au dernier budget versé à titre de subventions. Double avantage : 1) les français versent aux associations qui leur semblent utiles, 2) les associations doivent justifier de leur existence et de leur action auprès du peuple.
Dernier point, relatif aux niches fiscales : dès lors que les français utilisent des chèques-associations, il n’y a plus nécessité de leur permettre de déduire 60% de leur IRPP au titre des versements faits en cours d’année à des organismes d’utilité publique (je trouve d’ailleurs très étonnant que chaque citoyen puiisse ainsi devenir ordonnateur de la dépense publique)
il porte plainte pour un oui ou Pour un nom ,en pratiquant souvent la provoque.