M. Christian Vanneste interroge M. le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sur le taux de suicide alarmant chez les agriculteurs. Ceux-ci sont particulièrement soumis à la pression des banquiers ou des fournisseurs. Ils ont d’ailleurs manifesté en avril à Paris, soutenus par la FNSEA, afin d’exprimer leur mécontentement. Il aimerait savoir ce que compte faire ou ce qu’a fait le Gouvernement pour remédier à ce problème.
Réponse du Gouvernement :
Le suicide chez les agriculteurs est une préoccupation forte du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche. Cette question dépasse le seul enjeu des réponses à apporter à la crise économique que traverse actuellement l’agriculture. Le Gouvernement s’attache à donner des perspectives à long terme aux agriculteurs en faisant évoluer la législation et la réglementation nationale, et souhaite faire adopter au niveau européen un modèle protecteur stable et régulé. Le devenir de l’agriculture et la pérennité des exploitants agricoles constituent une priorité du ministre et de ses services. des contacts ont été pris récemment entre la MSA et l’InVS de façon à examiner la possibilité de créer un observatoire permanent des suicides et tentatives de suicide dans la population agricole, de façon à améliorer les informations statistiques et à les actualiser régulièrement. Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche appuie personnellement cette démarche. Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche est convaincu que c’est par les efforts entrepris par le Gouvernement depuis plusieurs mois pour assurer un revenu décent aux agriculteurs et pour leur redonner toute leur place au sein de la société française que nous parviendrons à endiguer ce phénomène.
Question publiée au JO le : 31/08/2010 page : 9401
Réponse publiée au JO le : 12/10/2010 page : 11129