Ce matin, j’ai été interviewé par Robert MENARD lors de son émission Ménard en liberté.
Vous pouvez écouter le podcast de l’émission en cliquant sur ce lien: http://www.sudradio.fr/10/R%C3%A9%C3%A9coutez/idcat-74/menard-en-liberte/index.php?id=10&idcat=74 (à partir de 15:25)
2 commentaires
A défaut du Ministre, comptez vous, M. VANNESTE…Demander quelques explications aux éditeurs ?
Ceux ci ont certes une “liberté éditoriale” mais cette liberté se conjugue avec des impératifs à tenir, n’est ce pas ? De la même manière que pour les enseignants – je le sais, mon épouse en est une ! – qui ont une liberté “pédagogique”, c’est à dire le choix des instruments, mais doivent tous concourir à la même fin, à savoir la tenue du programme !
Quand je passe commande, pour ma part, de “mode d’emploi” pour mes produits, les équipes “éditoriales” me présentent plusieurs supports, mais la thématique reste la même. A quoi pourrait donc bien servir un mode d’emploi ne respectant pas la définition du produit ?
Une chose aussi que je ne comprends pas. Vous aurez peut être l’occasion de la poser à moins que des personnes sur le site souhaitent me répondre.
Au delà de l’aspect théorique et pas du tout à sa place du gender…Une chose me frappe assez : cette théorie vise t elle donc à singer les hétéros ? Et plus encore à faire accroitre à ceux qu’elle prétend défendre (les homos, les lesbiennes, etc) qu’ils seraient anormaux ?
Car que nous dit cette “théorie” ? Que les homos doivent se sentir “femmes” et que les “lesbiennes” doivent se sentir “hommes”.
Est ce à dire que des couples homos/lesbiens/etc. doivent singer le couple identaire qu’est l’homme et la femme ?
Est ce à dire qu’un homme qui aime un homme ne peut conserver sa masculinité et inversement une femme qui aime une femme sa féminité ?
Bref, un couple homo/lesbien/etc. semble ne pouvoir être possible que si l’un de ses membres cherchent à passer outre son sexe biologique ! Pourtant, l’attirance physique qui existe dans ces couples, n’est elle pas liée à leur corps biologique ?
Pour moi, cette théorie est malsaine, très malsaine.
D’une part, parce qu’elle laisse supposer que l’amour entre deux personnes de même sexe est impossible si l’une des deux ne sacrifient pas son corps pour rentrer dans le schéma du couple identitaire : homme/femme.
Et cela, pour moi, c’est le reniement de l’amour. Qu’une personne fasse le choix de changer – de coiffure, de couleur de peau, de sexe – parce qu’elle se sent mieux après ce changement, c’est une chose. Que, pour mériter l’amour, cette même personne se contraigne à subir des opérations douloureuses ou pas, est profondément choquant pour moi.
D’autre part, parce que cela laisse sous entendre que l’amour, sans relation physique complète, n’existe pas chez les couples de même sexe. Je trouve cette vision monstrueuse. L’amour dans les couples de même sexe se résumerait donc à la simple sexualité, laquelle n’aurait aucune valeur, sans l’aide des organes génitaux ?
Enfin, parce que cette théorie semble se complaire dans la perversion du sentiment amoureux. Quand on tombe amoureux, on tombe généralement (et en premier lieu) sous le charme d’un corps. Un corps que l’on aime donc, qui attire, mais se fait désirer parce que dans le même temps, il y a une rencontre formidable avec l’esprit. Et parfois – c’est mon cas – avec l’âme.
Alors pourquoi appeler à un changement qui n’a pas de raison d’être. Pourquoi vouloir transformer son corps alors qu’il représente un idéal de perfection pour celui qui vous désire ?
Les théoriciens du gender semblent appeler du reste, outre le changement physique, à un changement de personnalité.
Mais au nom de quoi feront on apprendre aux adolescents qui sont en plein trouble émotionnel, qu’un homme qui aime un homme doit rejeter sa masculinité et se sentir “femme” alors que c’est très certainement cette masculinité qui est la source de l’attirance initiale ?
Même chose pour les couples lesbiens. En vertu de quoi une femme qui en aime une autre, devrait elle renoncer à tout son charme féminin pour endosser une masculinité qui ne lui sied pas ?
Je me trompe peut être mais, si un homme préfère la compagnie des hommes…C’est peut être parce qu’il n’apprécie pas – dans son privé à tout le moins – ces petites manies féminines, qui parfois agacent franchement. Même chose. Si deux personnes adorent, disons partager des “trucs de femme” je ne suis pas sur que le couple durera longtemps si, du jour au lendemain, l’un des partenaires se met à prendre un ton autoritaire ou se laisse aller, au prétexte que cela affirmerait sa masculinité !
Personnellement, si mon Hélène se mettait à singer mon comportement, je suis certain de me sentir très très mal à l’aise. Il est fort probable que je lui demande les raisons de cette plaisanterie ! Comme nous nous connaissons bien, je sais qu’en lui faisant cette réflexion, elle ne le prendra pas mal. Mais a t on songé au sentiment de rejet que ne manquerait pas d’avoir le partenaire se sacrifiant si l’objet de son sacrifice n’était pas du tout heureux du “changement” ?
Bref, pour moi, cette théorie du gender est vraiment très malsaine car elle travestie l’amour. L’amour qui est pourtant un sentiment magnifique – que j’espère que tout un chacun sera amené à connaître dans sa vie – qui ne mérite pas de telles instrumentalisations.
Et voilà…Le Premier Ministre déroge déjà à la loi sur le voile !
“Les mères musulmanes voilées ne seront pas interdites d’accompagner les sorties scolaires. La circulaire du ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, en suspens depuis juin dernier, a finalement été abrogée par le Premier ministre François Fillon.”
http://www.bladi.net/meres-voilees-sorties-ecoles.html
Mon épouse peut sans doute aller à l’école – elle est enseignante -avec son crucifix dans ces conditions. (Un aussi gros que celui de Jonhny de préférence)
Il pourrait être douloureux qu’à cause d’une loi – sur ce qu’il est ostensible ou non de porter – ses élèves soient privés de leur maîtresse ! Si accompagner son enfant en sortie ne permet aucun petit sacrifice, pourquoi le personnel enseignant – ou les mères catholiques par ex – devrait il opter pour la discrétion qu’exige la loi…De toute évidence d’une manière discriminante puisqu’on déroge pour certain(e)s à sa règle ?
Je rappelle que la DDHC prévoit certes la possibilité de déroger à la loi…Mais lorsqu’un un intérêt général (et non une compromission politicienne) le permet. Peut on qualifier d’intérêt général la faveur du Premier Ministre à l’endroit d’une clientèle électorale ?
Bref, une fois de plus, le Gouvernement a abdiqué – on est surpris ! – pour de très basses considérations électorales.