Pas croyable : les chers visiteurs qu’on n’avait pas invités, mais qui apportaient généreusement la richesse de leur diversité à notre pays en permettant à une vieille nation colonisatrice et esclavagiste de réparer les malheurs du monde, les immigrés, ces victimes qu’on ne loge pas, à qui on ne fournit pas de travail, viennent pour un certain nombre d’entre eux dans le but de transférer des richesses vers leur pays d’origine au moyen du vol et au travers d’organisations criminelles. Quelle cruelle déception ! Sur 152 000 personnes mises en cause pour vol en 2012, l’Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales a relevé 46670 étrangers, soit 26,8% du total. Le nombre des mineurs étrangers a doublé en quatre ans alors que la délinquance juvénile globale se maintenait. Pour 23,8%, il s’agit de personnes de sexe féminin. Enfin, les ressortissants de Roumanie et des Balkans représentent la part la plus importante ( 9,5%) suivis des Nord-Africains (7,8%). Entre 2008 et 2012, on est passé de 16 à 27% d’étrangers mis en cause. Les Géorgiens sont quatre fois plus nombreux et les Tunisiens trois fois. L’analyse est simple : les révolutions de l’est et du printemps arabe ont généré une migration facilitée par une plus grande perméabilité des frontières européennes alors même que le marché du travail se contractait en Europe. Des filières criminelles traditionnelles ou opportunistes tirent profit de cette situation, comme le prouve la présence importante des mineurs et des femmes parmi les mis en cause. Les uns et les autres sont plus faciles à manipuler et moins susceptibles d’être condamnés. Comme tout observateur attentif peut le constater aux abords des gares parisiennes, il s’agit souvent d’une délinquance de groupe , méthodique et rusée. L’angélisme et la naïveté, les calculs politiques parfois, mobilisent certaines associations en vue de faciliter et d’améliorer l’accueil. Il semble évident que le maintien de ces populations chez elles alors même que l’Europe, et donc la France, subventionnent les pays d’origine dans ce but, doit au contraire être une priorité. Mais l’Europe coûteuse, technocratique et donneuse de leçons n’est une fois de plus pas au rendez-vous. Elle a réservé un fonds de 17,3 Milliards d’Euros aux pays d’origine entre 2007 et 2013. La Roumanie n’en a utilisé que 6% dont on ne sait pas si la destination a été respectée.
La fermeté apparente et électoraliste du Ministre de l’Intérieur cache à la fois une idéologie suicidaire et l’impuissance de nos institutions. Au mois de Mai dernier, de nombreux incendies dans les camps insalubres de Roms avaient suscité l’émotion. Le Ministre avait déclaré avec sa vigueur habituelle que ces campements devaient être évacués dès lors qu’ils présentaient un danger. Mais le même Ministre hésitant entre Dr Jekyll et Mr Hyde avait publié en Août 2012 une circulaire imposant un diagnostic social et des propositions d’hébergement et d’insertion avant tout démantèlement. Les Préfets sont donc depuis à la merci des Juges : une fois encore, les excès de l’Etat de droit nuisent à l’ordre public, à la volonté de la majorité et à l’intérêt même des populations soumises à des conditions de vie insalubres ou dangereuses dans un pays où elles n’auraient jamais dû venir. Un autre texte de gauche interdit de placer les familles en centre de rétention. L’éloignement est devenu quasi-impossible puisque la Cour de Cassation s’oppose à la garde à vue pour une simple situation irrégulière. Enfin, on ne sait pas vraiment combien sont les Roms : au minimum 15000, mais peut-être trois fois plus. En provenant de Bulgarie ou de Roumanie, et non du Kossovo, comme une certaine Léonarda, ils peuvent séjourner librement en France durant trois mois sans qu’on puisse s’y opposer. La France fait obstacle à l’admission des deux pays dans l’espace Schengen pour éviter que leurs frontières poreuses et leurs administrations incertaines ne produisent un nouveau flux d’immigrants extérieurs à l’Europe, mais au 1er Janvier 2014, les dernières restrictions, en matière de travail notamment disparaîtront pour les ressortissants de ces deux pays. L’Europe ne peut régler cette question : elle a trop de têtes et donc n’en a pas. Lorsqu’elle veut en créer une comme l’inutile Mme Ashton, elle invente un masque derrière lequel continuent à prospérer les intérêts divergents et les susceptibilités des souverainetés amoindries dont l’insuffisance est maintenant ressentie par les Peuples. On dira comme ce bon M. Valls qu’il ne faut pas faire d’amalgame, qu’il ne faut pas confondre l’arbre Rom et la forêt luxuriante de l’immigration, les immigrés et les délinquants. Il y a 10% d’immigrés en France, et 18% d’étrangers parmi les détenus de nos prisons. Qu’il y ait un lien entre insécurité et immigration est une évidence. Il y en a deux autres : il est nécessaire de limiter l’immigration au minimum et l’on ne peut absolument pas compter sur l’Europe actuelle pour nous y aider.
Un commentaire
Complément :
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1/r01-340-117.html