La grande nouvelle du jour pour les chaînes d’information, c’est la défaite du club qatari de football dont les initiales commencent par celles d’un parti politique et s’achèvent comme celles d’une banque. Sur le plan national, c’est une sorte de tiercé de la mauvaise image. Un club qui déçoit ses supporters, un parti qui écoeure ses électeurs, une banque qui poursuit ses traders. Les autres nouvelles ne risquent pas de remonter le moral des Français qui depuis longtemps déjà ont l’impression que le ciel leur est tombé sur la tête. Avec -0,1% du PIB au second trimestre, la France risque à nouveau la récession. La garde à vue d’un animateur suspecté de corruption de mineurs est la chute d’un de ces faiseurs d’opinion qui règnent sur les médias. Lorsqu’une société voit sa richesse reculer, ça s’appelle le déclin, lorsqu’elle donne la première place aux jeux du cirque et à des gens dénués de moralité, ça s’appelle la décadence. Lorsque s’y ajoute le déferlement des barbares, on a l’impression d’avoir déjà vu le film, mais heureusement, on va cesser d’apprendre le latin qui inévitablement nous fait penser à la chute de l’Empire Romain. D’ailleurs, selon certains, il ne faut pas s’inquiéter, d’où que nous venions, nous sommes tous d’avant : des gaulois, capables d’arrêter l’invasion autour de leur village. C’est justement cette illusion qui ramène la politique au niveau d’une bande dessinée qui doit se dissiper. Les Gaulois n’ont pas arrêté Jules César, et pendant quatre ou cinq siècles ils ont pu s’en féliciter, car ils ont vécu dans l’une des régions les plus peuplées et les plus prospères d’un Empire dont nous sommes par la culture, la langue et même la religion, les héritiers. Les invasions suivantes facilitées par l’effondrement démographique n’ont pas été aussi heureuses. Inutile de rappeler les tribus germaniques qui ont traversé le pays. L’une d’elles s’appelait les Vandales qui n’ont laissé leur trace que dans le vocabulaire péjoratif. Il n’en va pas de même des Francs dont le nom est synonyme de franchise et de liberté. Ils ont baptisé le pays en se faisant baptiser eux-mêmes. La France est le pays des Francs qui en se convertissant au catholicisme sont devenus l’armée du Pape et les successeurs des Romains. Ce sont eux qui ont repoussé les Arabes, contenu les Vikings et sont devenus plus ou moins les Français en battant les Allemands (et les Anglais) à Bouvines en 1214. L’armée royale avait été rejointe par les milices communales du nord du pays. C’était sans doute l’une des premières manifestations du patriotisme, la volonté de préserver la souveraineté et l’identité d’une nation encore très diverse et très morcelée mais qui commençait à se reconnaître dans la personne de son roi. Cinq siècles plus tard, toujours dans cette région qui est la mienne, à Denain, cette fois, en 1712, le même élan salvateur se reproduisait et achevait le règne de Louis XIV par une superbe victoire. Les Français doivent cesser de baisser la tête et doivent se souvenir qu’ils sont les héritiers d’un peuple voué aux redressements spectaculaires. “Vieille France, accablée d’Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau” écrivait le général de Gaulle à la fin de ses Mémoires de Guerre.
L’Histoire, c’est quand même autre chose que la bande dessinée ! Dans l’Histoire, Vercingétorix n’avait pas de potion magique, mais Philippe-Auguste ou Louis XIV avaient avec eux une force prodigieuse qui en tenait lieu et qui petit-à-petit s’est appelée le patriotisme. C’est celle dont nous avons plus que jamais besoin pour faire face aux défis que nous affrontons. Si on décline cette notion, on y trouve le sentiment d’une identité, la fierté d’une appartenance, la solidarité d’une unité. La mondialisation des échanges, l’émergence de l’Union Européenne, sans limite et sans fin, ont miné cette force. Le retour à la souveraineté de l’Etat, la limitation d’une immigration massive en provenance de peuples par trop éloignés culturellement sont aujourd’hui nécessaires pour la restaurer. C’est elle qui pourra nous permettre de livrer les combats qui sont maintenant vitaux pour la France. Ceux-ci ont deux faces. La première est ancienne, c’est celle de la guerre, la guerre contre le terrorisme islamiste et la résurgence d’un islam des origines combattant et conquérant. La seconde est celle de l’économie. La France doit retrouver son indépendance monétaire non pour préserver ses mauvaises habitudes mais pour effectuer ce redressement dont elle a toujours été capable. En 1960, le nouveau Franc qui correspondait à la fois à une dévaluation compétitive, à une restauration de la confiance ( le franc lourd ) et à une période de réformes salutaires, a été sur le plan économique comparable aux batailles de jadis. C’est au prix de ces deux combats que la France pourra échapper au déclin et à la décadence.
16 commentaires
Monsieur ;
Vous dites le déclin ; moi au regard de la situation ,à savoir l’islamisation de la France qui avance , mais il s’agit aussi de toute l’Europe . cela me ramène à une autre période de notre HISTOIRE :Dans son ouvrage intitulé Mein Kampf ( Mon combat ) terminé en 1925 , Adolf HITLER expose sa vision de l’avenir de L’Allemagne, il y présente son programme politique intérieure et extérieure , etc..:! ainsi que la conquête d’un Lebensraum ( ” espace VITAL ” ) – Et là AUSSI nous sommes confrontés à un peuple en guerre et en recherche d’un ( ” espace vital ” ) Et nous savons qu’ils savent surtout profiter de nos faiblesses ; de notre soumission, voir notre lâcheté et de celles de l’ensembles de nos élites , et de certains élus de Droite comme de Gauche , et bientôt ils serons assez nombreux pour l’attaque , et là ils seront sans pitié . Et nous sommes tous responsables , et tous coupables de cette situation . —-> ” IL Existe un pacte , vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du Monde ” Cette phrase du Général DE GAULLE résume le sens de son action du 18 Juin 194O au 27 Avril 1969 , date de sa démission ,après le référendum manqué sur le Sénat et la décentralisation ( par Eric ROUSSEL ) rendre à la France son rang de puissance – Une certaine idée de la FRANCE le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison.Ce qu’il y a en moi d’affectif imagine naturellement la france ” Un nationaliste convaincu , ouvert sur le monde – Rien à voir avec BRUXELLES D’aujourd’hui que personnellement je considère vassal des U S A . Aussi je me demande qu’el sera l’avenir de nos enfants , petits enfants , j’ ose pas à l’avenir des générations à venir , mais quel AVENIR = esclaves ! GR UFF 34
En effet Mr Vanneste : Esclaves du Consumérisme, de l’Hédonisme et c’est déjà le cas, du principe de précaution, du risque zéro et d’un maternalisme aussi gluant que sclérosant. Cela ne fait guère de doute.
En effet Mr Vanneste : Esclaves du Consumérisme, de l’Hédonisme et c’est déjà le cas, du principe de précaution, du risque zéro et d’un maternalisme aussi gluant que sclérosant. Cela ne fait guère de doute.
Il est un point que j’aimerais soulever dans votre argumentaire pour le moins cohérent. C’est d’associer le comportement pour le moins limite de cet animateur – faiseur d’opinion – à la décadence sociétale. Il s’agissait de garçons, mineurs certes, mais majeur sexuellement depuis au moins deux ans. Ils n’étaient pas sous emprise (A moins de considérer celle de leur ambition, ce fameux quart d’heure de gloire d’Andy Warhol)
Cette affaire soulève ces points importants qui sont la volonté d’infantilisation de notre jeunesse (La majorité sexuelle étant fixée à 15 ans) la mise en coupe réglée de la sexualité masculine (Si l’animateur radio avait été une femme, cette affaire aurait-elle été portée en justice ?) et s’inscrit dans le cadre d’une domestication du masculin qu’une assemblée nationale + sénat sous emprise femeliste a soutenu en votant une avalanche de lois le stigmatisant et le pénalisant pour le décider pervers ou potentiellement violeur. « L’homme écrit les lois, la femme décide des mœurs » écrivait en 1780 le comte Guilbert d’Outremont. Bien au-delà de cette évidente forme d’homophobie qui s’exerce judiciairement, il s’agit bien d’une énième attaque à l’encontre de la sexualité masculine. Dans son ensemble. L’une de mes nièces demandait il a quinze ans à mon père pourquoi il ne s’était jamais positionné dans les nombreux et stériles débats tournant autour la dépénalisation de l’homosexualité, du mariage gay ect.. . Il lui a répondu « Un H-omme ne se définit pas en fonction de sa sexualité mais de ce qu’il accomplit »
On aurait pu penser que les droits accordés par la société lamineraient l’homophobie mais il n’en est rien. Ma sœur jumelle qui travaille dans le cadre de L’E.N. comme formatrice parle de recrudescence. Normal, nous en sommes encore au stade ou pour être un H-omme il faudrait être hétéro. C’est évidemment une absurdité partant de l’adage « La femme fait l’homme » alors que depuis sa « libération » elle s’emploie à le défaire.
Ce que je veux mettre en lumière c’est cette évidence que « d’opinion et raison » nous passés sous le joug « d’humeurs et caprices » au gré d’un femelisme qui semble vouloir nous prouver en permanence que son cerveau se situe en dessous de sa ceinture ce qu’il ne cesse de reprocher au masculin.
Ces questions sont subalternes. La sexualité est uniquement hétérosexuelle par définition. Que la sensualité prenne des chemins différents ne doit pas être un sujet politique, mais privé voire intime. La présence du lobby dans toutes les sphères du pouvoir a renversé cette hiérarchie du bon sens. L’homophobie est un concept idéologique sans fondement et qui entend seulement censurer la liberté d’expression. Que des individus ayant ce type de préférences aient pu intervenir dans un débat avec une place privilégiée est une atteinte grave à ce que nous croyions être un débat démocratique.
A lire votre réponse, il me semble que c’est ce que voulait dire mon père en répondant à ma nièce que c’e devrait être en quelque sorte un “non sujet”.
Je suis d’accord et la place qu’il a prise finit par se révéler toxique à l’inverse du but souhaité par ses contempteurs.
Il me semble tout de même que le fondement de ce sentiment qu’est l’homophobie fut de ramener le masculin dans le droit chemin ; celui de la reproduction expliquant le verset 18 du lévitique pour ce qui est de l’un des fondements de notre civilisation en sa moralité.
A lire votre réponse, il me semble que c’est ce que voulait dire mon père en répondant à ma nièce que c’e devrait être en quelque sorte un “non sujet”.
Je suis d’accord et la place qu’il a prise finit par se révéler toxique à l’inverse du but souhaité par ses contempteurs.
Il me semble tout de même que le fondement de ce sentiment qu’est l’homophobie fut de ramener le masculin dans le droit chemin ; celui de la reproduction expliquant le verset 18 du lévitique pour ce qui est de l’un des fondements de notre civilisation en sa moralité.
Le tout étant de définir si l’homosexualité est biologiquement d’ordre naturelle , une déviance perverse désirée ou parfois les deux ?
En effet, à ce sujet, philosophes et scientifiques peuvent se contredirent !
Là Delafosse, cela semble bien compliqué. De la religion condamnant pratique et non état à Freud (avouant ses tendances homosexuelles) et considérant que ce n’est pas une perversion, les avis ne manquent pas.
Ils sont la plupart du temps aussi ethnocentrés qu’égocentrés.
C’est un fait aussi anthropologique que physiologique. En matière de plaisir la nature a voulu que cela soit possible. La culture en a décidé autrement dans d’innombrables sociétés donnant civilisations et certaines (Historiquement les plus évoluées) ont choisi de ne pas en tenir compte, plaçant cette différence normative à sa juste place ; celle qu’occupe les minorités qui se doivent d’être reconnues en termes de droits comme de devoirs et non d’état.
Que l’on soit beau ou moche, valide ou invalide, on paye les mêmes impôts…
Dans les évangiles, je n’ai rien trouvé au sujet de l’homosexualité mis à part “Aimez-vous les uns les autres”….. Je plaisante bien sûr !
Indépendamment de cet aspect, on serait mieux avisé de se référer à la parole du Christ qu’à celle de son église, pour ce qui est de cette croyance…
La condamnation est chez Saint Paul. Le Christ ne s’est pas embarrassé de ces questions subalternes.
En effet Mr Vanneste, St Paul dans son épître aux Corinthiens a aussi dit : Christ est chef de l’homme, l’homme de la femme ect… (C’est donc vrai qu’il ne disait pas n’importe quoi)
Il songeait au nécessaire équilibre de la société j’imagine.
A méditer…
Mis à part:
” Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés”
C’est vrai Delafose.
Les féministes à tout crins nuisent à celles d’entre les femmes qui souhaiterais se consacrer essentiellement à leur famille et au bien être de la société.. mais un certain “machisme” les a souvent provoquées
Les hommes “responsables” semblent assez rares…de nos jours : adultères, abandons de famille, divorces pour un rien…la jouissance à la place de la conscience…