L’islamisme a une nouvelle fois frappé. La précipitation des responsables politiques à saluer le courage et la rapidité d’intervention de la police, et l’emploi malencontreux du mot “exceptionnel” par le Premier Ministre pour les qualifier, ne peuvent que susciter l’inquiétude et le doute. A l’endroit où les faits se sont produits, c’est-à-dire à deux pas de l’Opéra, près de la Place Gaillon, il paraît logique que les forces de l’ordre soient à moins de cinq minutes. Ce ne sont pas des policiers spécialisés qui sont intervenus, et le fait qu’ils ont abattu le terroriste, qui s’attaquait à eux, paraît un acte des plus légitimes. Simplement, avant leur arrivée, quatre personnes ont été blessées et une autre tuée. Le bilan aurait pu être plus lourd a encore osé Edouard Philippe, comme si la sécurité dans l’hypercentre de la capitale, avec des effets évidents sur la renommée touristique de celle-ci, n’était pas une priorité absolue. Les policiers ont donc accompli leur devoir d’une façon qui devrait être normale. On remarquera simplement qu’un syndicaliste a précisé que ceux qui ont fait face au terroriste n’ont pas droit aux entraînements spécifiques pour intervenir dans ce genre de situation. Les commentaires de l’opposition, de Nicolas Dupont-Aignan, le plus précis, mais aussi de Marine Le Pen, de Laurent Waucquiez et d’Eric Ciotti sont donc parfaitement justifiés. Les tweets fatalistes et la compassion ne suffisent plus. Il faut des actes, et notamment le rétablissement de l’Etat d’urgence et les mesures d’expulsion d’étrangers fichés. Les partisans de l’immigration et ceux qui ont les yeux grands fermés sur l’islam, comme le Maire de Paris, devraient s’interroger sur leur politique plutôt que d’afficher une émotion qui agace tant elle devient banale et mécaniquement racoleuse.
La politique repose sur la désignation de l’ennemi. Or celle-ci n’est ni claire, ni déterminée. A gauche, on multiplie les amalgames entre intégristes catholiques et islamistes, comme si les premiers s’adonnaient à la violence. On préfère parler de terrorisme ou d’extrémisme, et citer continuellement “daesch” plutôt que de nommer l’Etat islamique, pour éviter le mot qui fâche, et pour mieux circonscrire le mal. Pourtant, Al-Qaïda, qui sévit en Syrie, sans que nous l’attaquions, est-il différent ? En réalité, comme Alexandre del Valle l’analyse avec une grande précision dans ses deux derniers ouvrages, “Les vrais ennemis de l’Occident” et “La stratégie de l’intimidation”, le terrorisme islamiste est parfaitement justifié par les textes fondamentaux de l’islam, même s’il n’est évidemment pas soutenu par une majorité des musulmans. Notre étonnante bienveillance à l’égard de pays qui ont, au moins indirectement, soutenu le terrorisme ou envers des organisations, qui développent un prosélytisme hostile à l’assimilation en France, n’est pas éloignée de la trahison, pour des motifs d’intérêts financier ou électoral méprisables. Récemment, M. Erdogan, à la tête de la Turquie, membre de l’OTAN, s’est permis d’insulter les 300 personnes qui ont lancé un appel contre le nouvel antisémitisme qui se répand dans nos quartiers, et au passage il a diffamé l’action de la France en Algérie. La mollesse de la réaction française aux propos injurieux de ce “Frère Musulman”, grand négationniste du génocide arménien est une honte. Il fallait lui dire comme beaucoup de Turcs : Tamam, ça suffit ! Il est vrai que l’occupant actuel de l’Elysée n’avait pas craint de ternir son propre pays en passant par Alger pour sa campagne.
Pendant que le microcosme du show-bizz patauge dans le politiquement correct et les sujets privilégiés qui détournent l’opinion publique des vrais dangers, la menace perdure. Il aurait été assez malvenu qu’une chanson émouvante en faveur de l’immigration à l’Eurovision triomphât le soir d’un nouvel attentat qui appelle à la plus grande prudence dans l’accueil des étrangers. L’auteur est, semble-t-il, un tchétchène fiché S … réfugié avec ses parents et naturalisé à 13 ans… avec un total aveuglement ! Le Festival de Cannes, présidé par une militante immigrationniste et engagé plus que jamais dans la “lutte pour l’égalité des genres”, souligne à quel point les questions qui mobilisent ceux qui ont monté les marches sont éloignées de celles qui touchent et tuent parfois ceux qui sont restés en bas.
6 commentaires
Comme d’habitude, le gouvernement et la population réagiront efficacement après cette nouvelle agression (réunions d’urgence, déclarations médiatiques, hommages, discours, fleurs, bougies etc..)
Je suis toujours dans l’attente de la réponse d’un ministre sur la sécurité actuelle en milieu scolaire. Mais, elle ne viendra sans doute jamais, soit par désapprobation, soit par impolitesse, voire les deux !
Un journaliste a déclaré ce matin, que la personne décédée a été victime d’un coup de couteau porté d’une manière circulaire au niveau du coup (ce qui veut dire simplement “égorgée” ).
Quand on ne veut plus, ni entendre, ni voir, ni dire les choses au nom du politiquement correct ou autre, alors il faut s’attendre un jour au pire.
Ras le bol des déclarations convenues de tous ces gens du gouvernement!!! Qu’ils agissent! Mais on va avoir droit à “pasdamalgame” ou “cestpaslislam”.
Avec les livres comme celui de F Fillon “Vaincre le totalitarisme islamique”, celui d’Alexandre Del Valle “La stratégie de l’intimidation”, celui de Marc Fromager “Guerres, pétrole et radicalisme”, les Français et les politiques ne peuvent plus ignorer la vérité ou s’ils l’ignorent et n’agissent pas, ils sont des traîtres et rien d’autre.
Car il arrive un moment où il faut appeler un chat un chat!!! Gilles Keppel est conseiller de Macron pour cela, Macron n’ignore rien. Que fait il? il court après les voix des musulmans, les pétro-dollars de l’Arabie Saoudite, du Qatar, etc.
Bien que réticent au départ, je m’interroge de plus en plus sur le port d’arme individuel à légaliser. A partir du moment où nous sommes tous des cibles en puissance dans la rue, sauver sa vie est un acte de légitime défense, grâce à une arme…sous réserve d’avoir le temps de s’en servir, là est toute la question!
Le problème c’est qu’il y a tellement d’abrutis dans notre population qu’un simple boucher qui aurait l’idée de sortir juste un petit moment de sa boutique le couteau à la ceinture, pourrait bien se faire descendre…
J’exagère un peu, quoique !
Vous parlez là d’un boucher hallal bien sûr…soyons à la mode!
1- Le 12 mai, le jour même de l’attentat, Matignon a relayé un message du ministère de l’Intérieur diffusé sur compte twitter : « Agression à #Paris : prenez garde aux rumeurs. Ne relayez que les informations émanant de sources fiables. » ainsi q’un encart: »AIDEZ-NOUS : Ne diffusez pas de fausses informations. Ne relayez que les informations émanant d’une source fiable. «
Le corps du malheureux qui a perdu la vie était encore chaud que le gouvernement pensait déjà et encore aux « fake news » c’est dire la compassion de ceux qui nous gouvernent pour ceux qui périssent de l’islamisme.
2- Le 13 mai, était diffusée une plaquette rappelant les gestes d’urgence en cas d’attaque terroriste. Le 14 mai, rien. On passe donc à autre chose démontrant ainsi qu’un tout petit attentat a l’importance d’un fait divers de type accident de la route c’est-à-dire des choses qui arrivent.
On est véritablement dans la volonté de banalisation de la violence islamiste et terroriste comme étant quelques œufs cassés dans la grande omelette multi-culturaliste. Le message est clair : il ne faut pas se trouver là. Le jeune homme qui est mort ce week end a connu un sort identique à l’épicier qui se fait braquer, qui tente de défendre et qui est assassiné.
3- D’une certaine manière, on se demande si ce terrorisme du quotidien ne sert pas utilement un pouvoir qui ne veut surtout rien faire ni rien voir. Il est vrai qu’en essayant d’agir réellement et avec vigueur, les djihadistes pourraient s’en prendre aux responsables politiques qui sont en charge, en principe, de la direction de l’État.
Ces djihadistes solitaires sont un peu les petits voyous de l’islamisme qu’on laisse courir tranquillement puisque par définition, ils ne feront pas trop de dégâts un peu comme ceux qui ont cassé un Mac Do le 1er mai.
4- Le message pour les «pauvres gens » est limpide : « On prend les mesures pour éviter les carnages ; pour les petites attaques de rue, il faudra être chanceux et vous débrouiller ; l’État ne peut pas être partout… ».