A l’aube de cette année, un seul voeu : qu’elle nous délivre du dangereux virus qui tue notre pays en mettant fin au règne que nous subissons ! M. Macron est parvenu à concentrer en lui tout ce qui a conduit depuis des décennies notre pays au déclin et à la décadence. La Ve République avait instauré un redressement national grâce à une constitution solide, des institutions restaurées, des hommes et des femmes de conviction, de courage et d’honnêteté exemplaires. Puis l’éloignement de la guerre et de la Résistance a diminué les ardeurs et favorisé les ambitions, les intérêts personnels et les opportunismes. Les malins ont remplacé les fidèles et les dévoués. Les partis ont repris la main et notamment celui qui a, avec le plus de constance, voire d’acharnement, affaibli la France sur tous les plans : le parti socialiste. A deux reprises, le Général de Gaulle avait tiré notre nation des abîmes dans lesquels les régimes où prospéraient les socialistes l’avait précipitée.
Leur retour en 1981 a amorcé une chute que la droite amollie et décérébrée n’a pu sérieusement ralentir, quand elle ne l’accompagnait pas tant les idées “de gauche” avaient barre sur elle. Dans cette descente aux enfers de notre pays, les chefs d’Etat ou de gouvernement successifs ont pris leur part, par calcul, par idéologie, par incompétence, par pusillanimité, ou même par bêtise. Le résultat est une France progressivement dépouillée de ce qui faisait sa force. Dans cette situation de faillite, M. Macron coche, comme on dit, toutes les cases.
Socialiste courant caviar, arrivé par Attali, entouré des affidés de Strauss-Kahn, M. Macron s’est avéré un champion de la dépense publique inefficace qui se déverse aujourd’hui sans frein par le miracle de l’endettement parallèle à la création monétaire. Le réel s’impose néanmoins aux illusions : les déficits de notre commerce extérieur et même de notre balance des paiements témoignent de notre perte de compétitivité. La richesse artificielle créée par le “quoi qu’il en coûte”, et accentuée par la valeur de l’Euro supérieure à celle qu’aurait une monnaie nationale, favorise les importations à des prix qui masquent l’inflation, c’est-à-dire le décalage entre la monnaie qui circule et la richesse réelle du pays. Certes nous vendons encore des avions à des amis plus qu’à des clients, mais l’effondrement de l’industrie automobile est beaucoup plus alarmant : au niveau mondial, la France est tombée au dixième rang, au cinquième rang européen, avec moins d’1,5 million de véhicules.
Usurpateur, l’occupant actuel de l’Elysée l’est par sa prise du pouvoir et par la façon dont il l’exerce. L’éviction de François Fillon par une affaire médiatico-judiciaire qui n’aurait jamais dû quitter l’enceinte de l’Assemblée, en raison de la séparation des pouvoirs, s’apparente à un coup d’Etat comme l’a montré Régis de Castelnau. La rapidité des poursuites à l’encontre des opposants, l’opportunité des procédures avec les échéances électorales, l’enlisement des actions à l’encontre des courtisans forment un faisceau de suspicion légitime. L’instrumentalisation de la justice qui n’est pas un “pouvoir” dans notre pays n’est rien auprès de la domestication pure et simple d’une assemblée nationale aux ordres, remplie, si l’on ose dire en contemplant les sièges vides, de députés peu connus, peu enracinés, soumis au vote obligatoire, quitte à procéder à un second scrutin quand le premier ne convient pas au maître du “Chateau”. Le régime actuel n’est évidemment plus une démocratie : les dernières élections ont vu le triomphe de l’abstention, le référendum est écarté, le président lui-même n’a été élu que par défaut et comptait bien réitérer son coup en 2022 grâce au soutien sans faille de la puissance médiatique de ses amis milliardaires. La concentration des décisions entre les mains d’un individu évidemment narcissique au dernier degré, la flagornerie et la dévotion de certains “journalistes”, la monopolisation de la parole, l’accentuation du contrôle des citoyens à l’occasion de la crise sanitaire, leur soumission à des lois liberticides tandis que le secret du “Conseil de défense” permet au Prince de diriger à l’abri des regards, sont autant de signes inquiétants pour définir le régime sous lequel nous vivons.
Narcissique, le prince qui nous gouverne l’est en effet puisqu’il n’hésite pas à manifester son bon plaisir jusqu’à la provocation. La Légion d’Honneur attribuée à Mme Buzyn est clairement une gifle à l’opinion publique qui avait pu se faire une idée de l’irresponsabilité d’un ministre imprévoyant qui avouait avoir alerté le président sans que des mesures fussent prises, et désertait le combat sanitaire pour les municipales parisiennes après avoir menti et s’être contredit dans ses déclarations. Pour cette raison, ce ministre fait l’objet d’une mise en examen devant la Cour de Justice de la République, et cette décoration inopportune revient clairement à bafouer l’Etat de droit. De même, M. Macron entend tirer le plus grand profit électoral de la “présidence” européenne, un hochet honorifique sans importance décisionnelle mais qui peut donner lieu à une mise en scène spectaculaire dont notre histrion est friand. Chantecler va donc revêtir le costume de chantre de l’Europe le temps d’un acte, car il faut espérer qu’il laissera alors sa place à son successeur. Pour attirer l’attention sur l’Europe, c’est-à-dire sur lui, le voilà qui remplace le drapeau français sous l’Arc de Triomphe par la bannière européenne. Une fois de plus, c’est signé : le mépris de l’arrivisme ignorant pour les vraies valeurs de la France et pour ceux qui leur ont donné leur vie. Eric Zemmour, fait lui le lien entre le drapeau européen et l’installation de l’artiste Christo qui avait recouvert les parois de l’édifice il y a quelques semaines. “L’Arc de Triomphe sous Macron: après le saccage et l’empaquetage, l’outrage”. Pour le début de 2022, le président sortant a prévu un hommage à Mme Halimi, l’avocate des assassins du FLN aux Invalides : comment les militaires et les patriotes pourront-ils l’accepter ?
Macron c’est une éolienne : ça brasse du vent, ça ne tourne que dans le sens de la décadence, avec la PMA pour lesbiennes, après le “mariage” unisexe de Hollande, ça coûte cher pour l’installation et encore plus cher pour la démolition, avec des déchets dont on aura bien du mal à se défaire.
5 commentaires
Macron durant son mandat n’aura eu de cesse de “scandinaviser” la France, en bon protestant social-libéral qu’il se rêvait d’être! Définitivement, cet homme ne respire pas à la hauteur de la France qui aspire à des dirigeants qui la regardent de haut. Les pays scandinaves n’ont pas le passé glorieux de la France! Ce baboin présidentiel devrait pourtant le savoir! La France ne peut supporter la médiocrité. Ce n’est pas son honneur. Qu’elle s’en affranchisse dans quelques mois.
L’Empereur Napoléon 1er a fait construire le monument de l’Arc de Triomphe en hommage à ses armées qui lui ont permis de construire par les armes une certaine Europe. De ce fait le drapeau bleu étoilé n’est pas historiquement une hérésie complète. Y laisser à ses cotés le drapeau français aurait été plus intelligent…
Une certaine Europe oui, mais…il la voulait française!
Et c’est peut-être aussi ce qui l’a perdu !
L’affaire du drapeau européen est misérable, les éructations de certains sont ridicules.
Le mur vers lequel court la Macronie pour s’y écraser est celui de la Chancellerie de Berlin qui ne fera pas droit à la Reine des Gitans dans sa quête de subventions à fonds perdus. Ce sera la gifle !