Par ces deux aspects, M. Macron veut liquider la nation française et son histoire. Or, c’est la conscience de cette histoire, non pas de la connaissance apparemment
froide et très souvent idéologique que l’on trouve chez les “historiens”, lesquels ne sont jamais des scientifiques neutres, mais la mémoire commune, transmise de
génération en génération et inspirant la solidarité entre les vivants et les morts, insufflant la fierté des premiers envers les efforts et les sacrifices des seconds, qui
entretient la nation et féconde l’esprit national. C’est ce qu’a compris Vladimir Poutine qui n’arrête ni ne commence l’histoire de la Russie en 1917, comme des imbéciles font naître notre pays en 1789 voire en 1792, oubliant son nom pour le remplacer par l’abstraction de la République. Pour qu’un peuple soit un “démos” capable de choisir son avenir dans le cadre d’une démocratie, il faut qu’il soit porté par la conscience d’une unité liée indissolublement à son identité qui est le fruit de son histoire. Ce que M. Macron enterre, ce n’est pas seulement la France, c’est la démocratie ! La formule qui conclut les discours d’Éric Zemmour – « vive la République, et surtout vive la France » – résume fort bien ce qui le sépare du président sortant : la vision de l’histoire. « Plus que jamais, il me fallait donc prendre appui dans le peuple plutôt que dans les “élites” qui, entre lui et moi, tendaient à s’interposer… » Cette phrase souligne la profonde méfiance qui commençait de saisir de Gaulle dès 1944 envers ceux qui s’ingénieraient à lui reprendre le pouvoir qu’ils avaient laissé rouler dans le caniveau avant qu’il le relève.
L’histoire d’une nation est le résultat croisé de l’action de trois acteurs soutenus ou non par des éléments plus ou moins étrangers à la volonté humaine, l’étendue du territoire, sa situation géographique, la démographie de sa population, et les richesses de son sol en fonction des besoins de l’époque. Quant aux trois acteurs humains, le premier est le peuple, le second son élite, et le troisième les grands hommes qui en prennent la tête aux moments cruciaux. La France a connu son apogée lorsqu’elle était la nation la plus peuplée d’Europe, lorsque la plus grande partie des Français cultivait la terre la plus riche et la plus abondante du continent, que son élite assurait sa suprématie militaire, affirmait son excellence culturelle comme un modèle pour les autres peuples jusqu’à leur imposer sa langue, lorsque ceux qui la guidaient étaient à la hauteur des capacités de leur monture. Cet “alignement des astres” n’est pas fréquent. Il dure peu. Richelieu fut excellent. Louis XIV hissa la France au sommet de son histoire, mais en prépara inconsciemment la chute en persécutant les protestants, en centralisant le pouvoir de manière excessive et en amollissant une noblesse faite pour les champs de bataille plus que pour la Cour. Depuis, la France n’a jamais plus retrouvé cette coalition du peuple, de son élite et de ses chefs. Le peuple a perdu sa supériorité démographique et est passé, au fur et à mesure de ses défaites – en 1814, en 1815, en 1870, en 1940, avec la seule victoire de 1918 qui fut aussi et surtout une épouvantable saignée – d’un élan dominateur et conquérant à un esprit de repli, de protection, de renoncement, dont le général de Gaulle l’a libérée momentanément et superficiellement. Il est difficile de persuader un peuple de sa grandeur lorsqu’il perd son Empire, et se retrouve en fait en situation d’infériorité économique par rapport au partenaire allemand, et obligé de compter sur l’appui américain pour maintenir un certain niveau sur le plan militaire. Ce n’était pas encore le cas au temps du Général, mais c’est la réalité d’aujourd’hui dont se contentent allègrement Macron et la plus grande partie de l’élite française. Celle-ci a été beaucoup trop divisée par les idéologies. Elle a vu naître en son sein d’abord des idées qui s’écartaient de l’intérêt national mais qui faisaient valoir leur universalisme missionnaire dans le monde entier, puis, à mesure que le cocon des concours et des grandes écoles enfermait la caste dans son microcosme de vanités et de surestimation de soi, elle s’est mise à déconstruire, à s’autodétruire avec la satisfaction d’être écoutée ailleurs, sans voir qu’elle ne fécondait plus la puissance française, en dehors cependant de quelques belles réussites scientifiques et techniques : égalitarisme niveleur et castrateur, éradication de l’autorité, contestation de la hiérarchie, effacement des différences naturelles et nécessaires qui fondent la complémentarité et la solidarité dans une société organique, individualisme libertaire réduisant la liberté au caprice, destruction systématique de la famille indispensable à la transmission des biens matériels et des valeurs spirituelles, communautarisme pimenté à la haine de soi. Une élite qui passe son temps à préférer les “autres”, à parler leur langue, à dénigrer l’identité nationale, et donc à trahir son rôle d’entraîneur de la nation, n’est plus qu’une oligarchie dénuée de véritable légitimité. Celle à laquelle était confronté de Gaulle au point de lui préférer le peuple était cependant bien meilleure que celle que nous subissons car elle comprenait encore ceux que la Résistance avait sélectionnés.
C’ est de celle d’aujourd’hui que proviennent la plupart des candidats à l’élection présidentielle : les partis politiques, la haute administration, les cabinets favorisent
les soucis de carrière qui l’emportent sur les convictions. Le syndicat des sortants est prêt à tout pour préserver les places qu’il occupe : l’ex-socialiste Macron aura
servi de bouée d’abord à ses amis socialistes, puis aux élus d’un parti qui ose parfois encore se réclamer du gaullisme, malgré l’origine américaine de son appellation actuelle : les Républicains. Pour les uns, c’est déjà fait. D’autres s’y préparent. La firme familiale qui campe dans l’opposition stérile mais confortable entend bien y demeurer. Ce double constat soulève les plus grands doutes sur l’authenticité des valeurs qui animent Mme Le Pen ou Mme Pécresse. La première est prête a la démagogie électoraliste plus qu’aux réformes indispensables pour remettre notre pays dans la course. La seconde chasse les idées à la mode avec son filet à papillons.
Aucune des deux n’est assez courageuse pour mettre fin à la dérive socialiste, à la démagogie éhontée, à la course suicidaire aux déficits et à l’endettement qui, mal compensés par une fiscalité décourageante, entraînent le déclin économique de notre pays. Aucune des deux n’a la volonté d’enrayer la décadence sociétale qui étouffe le vouloir-vivre d’un peuple dans l’hédonisme consommateur, qui aveugle notre population lorsque celle-ci se trouve en voie d’être remplacée par le jeu discret des cercueils et des berceaux.
Reste l’espoir d’un homme providentiel, d’une volonté d’abord capable de briser les réticences du microcosme politique et médiatique, capable ensuite d’enrayer les
manipulations et la désinformation qui persistent à présenter un candidat patriote, libéral-conservateur et en fait gaulliste, comme un “polémiste d’extrême-droite”,
capable enfin d’aligner à nouveau les étoiles. Nietzsche disait : « Un peuple est un détour que prend la nature pour parvenir à six ou sept grands hommes et pour les
éviter ensuite. » Espérons que le peuple français n’ait pas épuisé sa liste. Le discours de Zemmour devant le Mont-Saint-Michel sur la nécessaire puissance de la France était à la mesure de cet espoir. (fin)
2 commentaires
C’est simple, quel candidat a une chance de gagner face a macron au second tour?
1/ Zemmour
– Soyons réalistes, la majorité des français ne veut pas d’un juif comme président. Les naïfs peuvent débattre tant qu’ils veulent ou crier a l’antisémitisme, les français n’éliront pas un juif.
– Zemmour est un homme intelligent, cultivé, bon écrivain et polémiqueur, mais il n’a pas la carrure d’un président. Tout comme sarkozy, hollande ou macron d’ailleurs.
– Enfin, pour une majorité de français, les idées de Zemmour sont trop extrêmes, c’est un fait. La ou certains voteraient Lepen, ils ne voteraient pas Zemmour.
– Zemmour est trop ‘jeune’ sur la scène politique. Tous les autres candidats ont une ou plusieurs expériences politiques (élus, ministres, etc..), la plupart ont aussi l’expérience de la présidentielle, Zemmour est un novice.
2/ Mélenchon: Le problème sont ses idées d’extrême gauche et son soutien a l’immigration sauvage qui détruit la France. Pour ces 2 raisons, il ne gagnerait pas. De plus, il est soupçonné d’être opposition contrôlée.
3/Nicolas Dupont-Aignan, un Gaulliste, il est le seul candidat a avoir manifesté contre la dictature pseudo-sanitaire, a annoncer dans son programme la fin de tous les pass ‘vaccinaux’, la fin des injections forcées et la réintégration des soignants sans conditions et un referendum sur le Frexit. Rien que pour cela, il mériterait d’être élu.
Il ne sera sans doute pas au second tour, pourtant c’est un des candidats qui pourrait gagner contre macron s’il l’affrontait au second tour, car il a l’expérience (député, maire), la stature, la culture et l’intelligence pour faire un vrai président.
4/ Marine Lepen: Quoiqu’on puisse lui reprocher et malgré tous ses défauts, elle est capable de gagner contre macron au second tour.
– Elle a l’expérience ratée de 2017, et on n’apprends pas dans la victoire mais dans la défaite.
– Elle a réussi a surmonter la diabolisation de son parti (a quel prix certes, mais c’est le cas).
– Contrairement a 2017, il n’y a pas de ‘front républicain’ mais bien plutôt un front anti-macron.
– Son discours s’est rapproché de la gauche avec des appels a un gouvernement d’ouverture. Soyons réaliste, le président sans majorité a l’assemblée est un cul de jatte. N’importe quel gagnant devra faire un gouvernement d’ouverture.
– Ratissant plus large et s’étant fait acceptée par les medias de masse, sa victoire éventuelle ne choque plus.
– les français préfèrent voter pour ce qu’ils connaissent, le FN/RN,est devenu un parti pérenne et familier pour les français,
Quel que soit l’opposant a macron au second tour, je voterais pour lui ou pour elle.
LE VERITABLE BUT DE CETTE ELECTION N’EST PAS D’ELIRE LE PRESIDENT “IDEAL” QUI N’EXISTE PAS, MAIS BIEN DE DEGAGER MACRON.
SEULS LES FRANCAIS PEUVENT SAUVER LA FRANCE.
– LA FRAUDE MASSIVE DU 24 AVRIL LE DEMONTRE UNE FOIS DE PLUS.
– LE DEBAT BIDON DU 20 AVRIL MONTRE QUE LEPEN N’A SOIT PAS LA CAPACITE OU NE VEUT PAS GAGNER (POURTANT LE 24 AVRIL ELLE A GAGNE MALGRE ELLE).
– LE CAMP SOUVERAINISTE VA TRAHIR LES FRANCAIS POUR LES LEGISLATIVES EN PRESENTANT CHACUN SON CANDIDAT POUR DES HISTOIRES DE POGNON. DONC PEU DE DEPUTES.
LE SALUT EST DANS LA RUE, DANS L’INSURRECTION, OUI INSURRECTION, VIOLENTE, OUI C’EST INEVITABLE (IL FAUDRA PURGER LES EGOUTS D’UN SYSTEME POURRI).
ET OUI, COMME DANS TOUT MOUVEMENT DE RESISTANCE REEL, L’ASSASSINAT DE TYRANS COMME MACRON N’EST PAS SEULEMENT UN DROIT MAIS UN DEVOIR.
PS: IL SE PEUT QUE LE DICTATEUR FASSE ANNULER LES LEGISLATIVES.
LA SOLUTION, C’EST LA LUTTE. TANT PIS POUR LES FAINEANTS, LES LACHES, LES FAUX REBELLES ET LES RESISTANTS DE LA 12 EME HEURE.