Depuis 2017, M. Macron exerce un pouvoir de plus en plus personnel qui subrepticement efface la démocratie en France. Arrivé au pouvoir davantage par un coup d’Etat judiciaire que par le choix des électeurs, il gouverne non grâce à une adhésion populaire, mais par une peur savamment entretenue : peur des violences liées aux manifestations des “gilets jaunes”, violences souvent provoquées d’ailleurs et utilisées pour récupérer l’électorat modéré, puis peur du covid, bien plus efficace pour réduire les Français à la docilité que la peur du “changement climatique”, tentée également, peur de “l’extrême-droite”, enfin, lors des deux élections présidentielles qui ont permis au président d’être élu et réélu face à la candidate du RN dans la crainte de l’instabilité voire du désordre, mais sans réunir une majorité derrière un projet. Divine surprise, la guerre en Ukraine, qu’il n’a nullement cherché à éviter alors qu’il était garant des accords de Minsk, fournit à nouveau un climat d’angoisse, devant la guerre elle-même, ce qui a facilité sa réélection, mais surtout devant les conséquences économiques du conflit, notamment en raison du problème crucial de nos ressources énergétiques. Face à la pandémie, face à l’intervention russe en Ukraine, M. Macron a prétendu que nous étions en guerre. Dans le premier cas, c’était faux. Dans le second, puisque nous fournissons des armes et sans doute des conseillers aux Ukrainiens, que nous avons positionné des troupes en Estonie et en Roumanie face à la Russie, que nous appliquons des sanctions économiques, c’est vrai mais nous ne l’avons pas déclarée et surtout la présidence et le gouvernement n’ont pas reçu l’autorisation du Parlement comme le prévoit explicitement l’article 35 de la Constitution. Non seulement, le président a tenu à l’écart le Parlement, les représentants du Peuple, mais il a même utilisé le Conseil de Défense pour mieux isoler et contrôler les discussions et les décisions qui ont été prises face au Covid et qui le sont actuellement dans le domaine de l’énergie. Dans les deux cas, il s’agit d’une usurpation d’un pouvoir qui appartient avant tout à un peuple qui doit être informé. (Lire la suite sur le site de Democratie.direct)