Ma première priorité, c’est la santé. Entre 2002 et 2007, ce fut déjà mon premier domaine d’intervention. Cela le reste, car c’est certainement le plus grave problème du Nord avec les deux questions des cancers et de l’obésité.
Vendredi dernier, j’ai donné une conférence de presse sur la rentrée parlementaire. J’ai bien entendu applaudi les premières actions du Président de la République et du Gouvernement mais j’ai rappelé également que je n’étais pas un béni-oui-oui.
Voici des extraits du compte-rendu de cette Conférence de presse de Nord Eclair (édition du samedi 29 septembre) et de La Voix du Nord (édition de dimanche – lundi) :
Pour Nord Eclair : Plus libre encore, le député qui affirme ne pas être un “béni-oui-oui” dit aussi non à la franchise médicale. “C’est une erreur d’annonce, une mesure purement comptable… Ce qu’il faut c’est dépenser mieux, lutter contre la fraude qui est tout à fait considérable, et la priorité des priorités, remédier à une énorme carence : la prévention”, explique celui qui dit s’être beaucoup penché sur les questions de santé depuis sa réelection. Seulement voilà, dire non à la franchise médicale -une des mesures phares du gouvernement pour stopper le déficit de la Sécu- n’est pas anodin. “Ma mission c’est un soutien qui doit être critique… Ne pas critiquer, c’est démissionner…”
Pour La voix : Christian Vanneste n’est “pas d’accord avec les franchises sur les médicaments, qui frappent le plus fortement les patients des classes moyennes”. Il préconise “des mesures beaucoup plus fortes pour réduire le déficit” : lutte contre les fraudes et lutte préventive contre les comportements dangereux en matière de santé.
Un commentaire
Quand est-ce qu’un député osera demander la mise en concurrence de la sécurité sociale ? Celle-ci est le fruit de la pensée communiste de l’après-guerre et pourtant elle est toujours défendue âprement par l’UMP. Ah mais j’oubliais, depuis quand l’UMP est un parti de droite ?