78% des Français souhaitent l’Union Nationale entre la droite et la gauche, et une majorité la verrait du PS au FN. Le responsable politique en tête pour figurer dans un tel gouvernement s’appelle François…Bayrou. Ce souhait est à rapprocher de la crainte de 70% des Français et de 80% des ouvriers de voir se produire une explosion sociale dans notre pays durant l’année qui vient. Un sondage n’est pas, Dieu merci, une élection. Ce voeu irénique présente deux visages. D’une part, il s’appuie sur des réalités qui le justifient. D’autre part, il paraît surréaliste dans le pays où tout s’oppose à sa réalisation.
L’Allemagne a connu des grandes coalitions entre la CDU-CSU et le SPD qui ont servi de transition à l’arrivée de la gauche ou au retour de la droite. Mais le consensus des deux centres d’outre-Rhin sur l’Europe, sur la monnaie et sur l’Atlantisme déborde même sur un réalisme économique et social partagé par les chrétiens-sociaux et les sociaux-démocrates. Mme Merkel a hérité des réformes de M.Schröder dans une continuité positive. Les Britanniques, pour leur part, ont illustré de manière exemplaire le principe de l’Union Sacrée face à la menace nazie en 1940. Aujourd’hui encore, Conservateurs et Libéraux-Démocrates sont unis, malgré des programmes pour le moins contradictoires. A côté de ces modèles, d’autres unions se réalisent, certes face à un danger, mais aussi avec la volonté de préserver un système et ses prébendes, en dépit de son échec consommé, et malgré une hostilité croissante du peuple. Il s’agit de pays dont les résultats économiques sont catastrophiques, dont la gouvernance est défaillante et qui se trouvent confrontés à une montée de ce que les princes qui nous gouvernent appellent le populisme en se pinçant le nez. C’est la Grèce lassée du ping-pong Karamanlis-Papandréou, où un gouvernement présidé par la Nouvelle-Démocratie est aussi soutenu par le Pasok. L’un et l’autre avaient à se faire pardonner une entrée frauduleuse et suicidaire dans l’Euroland, une démagogie érigée en méthode et une collection de déficits pour financer les dépenses publiques inutiles d’un Etat improductif. C’est la Belgique, ce pays dont l’Etat ne sert plus qu’à faire croire qu’il existe vraiment, alors qu’il a pu se passer de gouvernement pendant près de 18 mois. Malgré sa grosse dette (95% du PIB), les affaires sont bonnes, surtout en Flandre qui voudrait bien vivre seule et ne plus avoir à financer le socialisme wallon, lequel détient pourtant le poste de Premier Ministre. C’est dire combien ce gouvernement a peu d’importance. Il maintient l’illusion de l’unité parce que la séparation passe par Bruxelles. Le boulet, c’est Bruxelles. Le boulon, ce n’est pas le roi, c’est l’Europe, à moins qu’on aille vers une Europe des Régions, avec un district fédéral. Pour des pays artificiels comme la Belgique, cela peut se concevoir. Pour la France, c’est inenvisageable. Pour l’Espagne, ce serait tragique.
Reste l’Italie, championne de l’inventivité politique, la fameuse combinazione. Pays antique, mais Etat récent, menacé d’éclatement entre nord et sud, capable de passer de la démagogie berlusconienne à la rigueur de Monti,sans élection, pour aboutir après l’alternance à gauche, à un gouvernement condamné à faire du Monti avec un numero 1 socialiste et un numero 2 de droite. Ce tour de prestidigitation a pour but de garder le pouvoir dans les mains de ceux qui ont placé l’Italie dans la situation lamentable qu’elle connaît, et de mettre hors-jeu le bouffon Beppe Grillo et ses nombreux élus, qui ont eu le toupet de dire que le roi était nu.
La France ne ressemble à aucun de ces exemples. Le seul point commun réside dans le fait que les deux grands partis se partagent la responsabilité de l’effondrement économique et social que nous subissons, le PS pour avoir réalisé des réformes suicidaires, l’UMP pour n’avoir pas eu le courage de faire les réformes salutaires. Deux camps sont profondément opposés dans la Nation : l’affrontement sur l’absurde mariage unisexe l’a montré et amplifié. Ces deux forces ont leur enracinement dans une société divisée entre la France protégée d’un secteur public obèse et la France exposée de l’économie réelle. La France sacrifiée de la production industrielle et agricole, sortie du système tend à constituer une troisième force rejetée par les deux autres. La tradition idéologique de la gauche, avec un marxisme résiduel, un gauchisme soixante-huitard stupide et prétentieux, une lecture de l’Histoire manichéenne qui discrimine, n’est pas un terreau fertile à l’union. Seule la vacuité abyssale de la pensée politique à “droite” pourrait la laisser entrevoir lorsque les technocrates carrièristes de l’ump, partisans d’une Europe Fédérale, prêts à se rallier à la loi Taubira, après avoir fait mine de s’y opposer, se diront que rejoindre sur les bancs du gouvernement leurs anciens condisciples de l’ENA qui ont fait carrière à gauche ne serait pas déraisonnable pour sauver l’Europe du populisme, la France de l’infréquentable FN, et… leurs ambitions du naufrage.
L’Union pour Maintenir nos Places n’est pas la solution pour l’Europe en déclin, ni pour la France en pleine décadence. Les Européens, les Français souhaitent évidemment que leurs responsables s’entendent pour les sortir de la crise. Mais dans les pays dont la situation est la conséquence de l’action de ces “responsables”, il serait salutaire de s’en défaire plutôt que de les laisser aggraver les mesures qui nous ont conduits là où nous sommes. La France, et la plupart des pays du sud de l’Europe, ont subi une mauvaise gouvernance qui les place en sujets économiques de l’Allemagne plus qu’en partenaires. Certes, la République Fédérale souhaite des débouchés solvables, mais le lent rééquilibrage, s’il se produit, ne résoudra pas le problème d’un continent qui vieillit et s’asphyxie, ni d’une France qui ne cesse de tomber. C’est d’un sursaut dont nous avons besoin, et celui-ci ne passe ni par l’union illusoire, ni par le consensus émollient. Il passe par un choc, une union des vraies droites européennes capable de mettre en oeuvre l’indispensable révolution conservatrice et d’incarner le réveil de l’Europe des Nations. Bossuet disait : “Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets.” Ecoutons-le et attaquons-nous aux causes si nous voulons vraiment changer les effets.
7 commentaires
Concernant les unions, nous souhaitons que Normal 1er tire toutes les conséquences de ces deux remarques:
– soit on considère que Mme Trierweiler n’est ni pacsée ni mariée, et à ce moment-là il y a détournement de fonds publics pour son usage personnel (logement, nourriture, entretien, déplacements, six experts à l’Elysée chargés de sa communication…) ;
– soit on considère qu’il y a concubinage notoire et à ce moment-là il y a fausse déclaration de patrimoine (largement au-dessus des sommes déclarées et assujetti à l’ISF), ce qui annule l’élection et rend M. Hollande inéligible.
trouvé sur Facebook:
*****************************************
L’ÉLECTION DE HOLLANDE PEUT ÊTRE ANNULÉE
CAR IL N’EST PAS EN RÈGLE AVEC LES LOIS ET LE FISC !!
On vient de le voir encore en chine, qui est MME Trierweiler pour le contribuable français. Personne !!
Le couple présidentiel n’est pas du tout en règle avec les lois françaises. Si l’état ou un citoyen les attaquait cela coûterait très cher à Hollande. Cela peut aller jusqu’à l’annulation de son élection.
2 SOLUTIONS POUR CE COUPLE
ILS SONT CONCUBINS OU MARIÉS
Dans ce cas Hollande a fait une fausse déclaration de patrimoine car quand on vit en couple il faut impérativement déclarer les biens du couple au regard de l’ISF et du Conseil d’état. Hollande l’avait fait avec S Royal, même s’il avait largement sous estimé son patrimoine, il n’a rien déclaré pour Trierweiler qui est d’une famille de banquiers. Ceci explique cela.
Le fisc est à même de lui infliger un contrôle, une amende, des impôts, des majorations de retard…
Le Conseil d’état doit annuler son élection pour fausse déclaration ce qui est dans la constitution.
ILS NE SONT PAS LIÉS JURIDIQUEMENT
Dans ce cas, n’ayant aucun lien juridique avec Hollande, Trierweiler doit rembourser les millions d’euros dépensés pour elle et par elle pour le personnel, les frais, les bureaux, ses enfants, etc …
Par ailleurs Hollande devrait être jugé pour abus de pouvoir et détournement de fonds publics.
Certains diront que nous rêvons. C’est faux, nous avons consulté 2 avocats qui ont confirmé ces hypothèses, manque juste de vrais juges en France qui acceptent les plaintes déposées en France qui aient le courage et les sous pour les déloger de leurs abus.
Les 2 bénévoles de NON AU PS.
*********************************
Est-il possible de lancer une pétition sur Internet par ex pour obtenir que la Justice se saisisse de ce dossier? en période de grave crise économique, c’est d’autabt plus inacceptable!
L’Europe, dont la France, est un vieux continent, les européens de souche sont de moins en moins nombreux, c’est pour cela que les allocations familiales ont été données aux familles, après guerre pour repeupler la France, seulement les immigrés en ont bénéficiées sous Giscard très mauvais président, c’est mon avis personnel, il a fait venir en masse l’immigration pour toucher de la France bcp de prestations. les politiques ont donné la France à l’Islam en donnant la nationalité française en masse et c’est pas fini, maintenant nous sommes bien embêtés, si nous européens de souche ne faisons pas d’enfants, nous sommes perdus!!! Seule une union Européenne des droites, mais des droites qui ont de la poigne, pour sortir l’Europe de toute cette décadence , quand une union gouvernementale Française je n’y crois pas!!!
vous connaissez bien mal l’histoire…tyous les grands mouvement commencent par un homme et ou un petit groupe…alors qui sait?
en attendant les analyses sont justes !
Quant à gloser sur le fait qu’il est ancien député…il faudrait dajà que vous vous rensigniez squr les investitures par les partis, qui n’ont pas grand chose à voir avec les qualifications réelles des hommes :
@ kerneilla:
” Est-il possible de lancer une pétition sur Internet par ex pour obtenir que la Justice se saisisse de ce dossier? en période de grave crise économique, c’est d’autabt plus inacceptable! ”
Jean-Louis Debré ayant été nommé, à dessein, président du conseil constitutionnel avant que Nicolas Sarkozy n’accédât au pouvoir présidentiel, il est évident que le résultat de son adversaire socialiste en 2012 n’aurait jamais été annulé. Pourtant, François Hollande était effectivement inéligible en mai 2012. Les règles de nomination des membres du conseil constitutionnel pourraient être modifiées par une procédure de révision de la Constitution, mais le président de la république peut bloquer cette procédure en différant l’inscription à l’ordre du jour du conseil des ministres du décret convoquant les électeurs. Si le referendum d’initiative populaire avait été mis en application par décret, ce blocage aurait cédé sous le nombre des électeurs !
@ moi-même:
” Jean-Louis Debré ayant été nommé, à dessein, président du conseil constitutionnel avant que Nicolas Sarkozy n’accédât au pouvoir présidentiel, il est évident que le résultat de son adversaire socialiste en 2012 n’aurait jamais été annulé. Pourtant, François Hollande était effectivement inéligible en mai 2012. ”
Ou alors, nous dirons que Jean-Louis Debré n’a pas voulu que l’intérim de la présidence de la république soit exercé par Jean-Pierre Bel… C’est donc Monsieur Galouzeau qui aura permis la victoire, en mai 2012, d’un candidat inéligible !