Non à la politique paillettes !
Je ne me rendrai pas à la manifestation concernant le CETI organisée ce samedi soir dans la zone de l’Union. Pourquoi ? Tout simplement parce que la municipalité de Tourcoing, et LMCU, ont jugé inutile de m’inviter !
Pourtant, c’est un sujet sur lequel je me suis battu, depuis de nombreuses années, en tant que député et Président du groupe d’études Textile et industries de main d’œuvre, à l’Assemblée nationale.
En 2003, le secteur de Roubaix-Tourcoing a perdu d’importantes entreprises textiles. C’est à ce moment que j’ai obtenu la reconnaissance de la Zone de l’Union lors du CIADT de décembre 2003.
En 2005, je suis monté au créneau pour que la fin des fameux quotas chinois soit retardée, ce qui a été fait, et a ainsi permis de lisser les inconvénients de la fin de cette mesure. A côté de la filière textile dite traditionnelle (peignage-filature-tissage), se développe aujourd’hui une production de textiles innovants et intelligents, notamment fabriqués à partir de fibres non tissées. Le Pôle de compétitivité Up-TEX, dont j’ai soutenu la création dans le Nord-Pas-de-Calais, alors que le Maire de Tourcoing de l’époque ne croyait que moyennement à sa labelisation, a été décidé lors du CIADT de juillet 2005. Up-Tex, c’est 35 projets pour un montant de 41 millions d’euros. Nous sommes la deuxième région Textile après Rhône-Alpes. La compétition est importante dans ce domaine et nous devons être attentif à travers 3 aspects : le développement de la recherche et de l’innovation, la protection des marques, des dessins et modèles, et enfin, le développement de techniques de commercialisations efficaces comme la customisation.
En ce qui concerne le CETI, en novembre 2007, l’Etat, en réponse à l’interpellation des parlementaires du Nord, dans la zone de l’Union, témoignent de ce dynamisme (MM. BAERT, DAUBRESSE GERARD, HUYGHE, VERCAMER et VANNESTE) avait, par la bouche d’Hervé NOVELLI, rappelé qu’il avait entièrement tenu ses engagements : les 5 millions d’euros promis sur la partie immobilière et les 5 millions sur la partie du FEDER. L’État s’est engagé, à la demande des parlementaires, à apporter 2 millions d’euros qu’il complètera ensuite en fonction des projets.
Le sectarisme de la gauche se confirme, et si la Présidente de LMCU risque d’être absente de la fête, son vice-président aux affaires économiques pourra certainement expliquer que le rôle des parlementaires pour ce dossier a été primordial…