Le but essentiel des politiciens étant de prolonger leur carrière en se faisant réélire, la règle du métier pour celui qui détenait un pouvoir exécutif à quelque niveau que ce fût était de formuler des projets, de réenchanter les rêves collectifs, comme avait si bien dit notre Président pour être élu en 2012, ou plus modestement de satisfaire les revendications de la clientèle électorale. Dans un pays qui détient un record de dépense publique et qui voit monter le chômage,dont les gouvernants n’ont pas eu le courage de procéder aux réformes indispensables et se contentent d’attendre la croissance du contexte international, des mesures efficaces des uns ou des artifices plus aimables des autres, l’Etat, contraint de diminuer ses déficits pour contenir sa dette, n’a plus de marge de manoeuvre. L’Etat régalien chargé en tout premier lieu de sauvegarder l’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la protection de ses habitants en est réduit à lésiner sur le budget de la Défense alors même que celle-ci redevient la priorité après les illusions des lendemains de la guerre froide. Il va “louer” des équipements militaires par souci d’économie ! L’Etat-nounou, superflu, mais essentiel à la sauvegarde de la profession politique, grâce à la redistribution de l’argent des autres, doit lui aussi mesurer sa générosité. Il lui faut restreindre ses dotations aux collectivités territoriales. Celles-ci à leur tour doivent renoncer aux projets et au socialisme structurel de notre pays, à sa dépense publique asphyxiante et à ses emplois publics surabondants. Pour fournir les moyens de ce “mal français”, une fiscalité excessive contribue à ruiner l’économie, à décourager l’initiative et finit par se tuer elle-même. De plus mauvais gré que chez la plupart de nos partenaires, nous sommes obligés de renoncer à ces mauvaises pratiques, mais sans avoir les moyens de leur en substituer de bonnes.
Alors, on meuble le vide. Les “avancées” sociétales dont le mariage unisexe demeure l’exemple le plus frappant, qui aura occupé le devant de scène alors que le pays avait besoin d’un choc économique, ne coûtent rien à l’Etat. Elles ne pénalisent que la Nation. La restriction de la politique familiale, qui génère des économies consiste à sacrifier l’avenir au présent. On en est à présenter le vieillissement comme le gisement principal d’emplois à venir ! Les groupes de pression de la culture de mort, au premier rang desquels on perçoit toujours de façon paradoxale les prétendus écologistes, voient leurs attentes progressivement satisfaites, en matière d’avortement ou d’euthanasie. Les salles de drogue vont être expérimentées. On commence à parler de se libérer du tabou de l’inceste sur les plateaux de télévision.
Mais l’idéologie “progressiste” se double comme toujours d’une attitude répressive. Il ne s’agit pas bien sûr de sévir contre le crime. Les prisons coûtent trop cher. On justifiera l’absence de construction et la limitation des séjours en raison de l’inefficacité voire de la nocivité du système, en omettant de rappeler combien le budget de la Justice est scandaleusement insuffisant en France. Non, il s’agit de culpabiliser et comme le disait Pompidou “d’emmerder les Français”, l’immense majorité de ceux dont le comportement normal et légal est brusquement épié, interdit, sanctionné, taxé. Le criminel en prison coûte. Le Français moyen qui se découvre tardivement déviant est rançonné : il rapporte ! Le fumeur, l’internaute, le militant du mariage traditionnel, le défenseur de l’identité nationale, et demain le diéseliste peut-être, avaient le tort de se croire dans un pays libre et chez eux. La loi d’une manière quelque peu rétroactive les a rendus coupables. Ils seront tenus de modifier leurs comportements dans un étonnant chassé-croisé avec d’autres. Les lecteurs de Sartre qui se souviennent des “Mouches” et de la manière dont le Tyran assoit son pouvoir sur la culpabilisation du peuple se disent que l’habituelle référence à Pétain qu’on veut y voir est trop restrictive. L’idée vaut aujourd’hui même ! Français, vous êtes coupables, coupables de ne pas accueillir les étrangers avec générosité, coupables de racisme et d’antisémitisme, coupables de propos discriminants qu’il faudra réprimer avec sévérité. On formera les jeunes esprits en les arrachant à leurs déterminismes, c’est-à-dire à leur héritage et à leurs traditions. On leur apprendra davantage l’origine de l’islam plutôt que celle du christianisme afin d’extirper toute velléité identitaire et de rejeter toute discrimination, sinon positive. On veillera davantage à la taille des jupes qu’à entretenir l’esprit critique des esprits bien faits par une éducation nourrie aux racines grecques et latines. On dotera les associations de moyens encore plus importants pour leur permettre de poursuivre les délits de parole ou la remise en cause de l’histoire convenue. La liberté a certes ses inconvénients, mais le pire de tous est sa disparition.
La barbarie qui nous menace est intérieure. Elle est le fruit d’un recul effroyable de l’intelligence et plus encore du courage de l’oligarchie qui occupe le pouvoir dans notre malheureux pays.
12 commentaires
Je ne savais pas que Cicéron écrivait en espagnol…
1) Avortement et euthanasie sont deux remises en cause du tabou de la mort innocente. Ce sont les mêmes qui s’y opposent d’ailleurs.
2) Ciceron ne parlait pas espagnol, mais c’était la meilleure citation. Et c’est une occasion de rappeler l’héritage commun entre un espagnol qu’on peut traduire facilement et le français, tous deux les fils de la langue de Ciceron.
L’avortement et l’euthanasie sont deux questions totalement différentes.
Entre les deux, j’aurais ajouté “La peine de mort”
il ne me semble pas ; avortement et euthanasie sont des façons de tuer des êtres humains à différents stades de leur vie: très jeune et très vieux (et/ou malade), c’est tout…
Dans certains pays, je ne suis pas certain que ce soit une question d’âge….ni une question de santé. Les camps ou les prisons avec liquidations physiques ou mentale assurées existent toujours quelquepart sur notre merveilleuse planète…. (Amnesty International)
Je pense que la barbarie est à l’extérieur représentée pas seulement par l’État islamique qui par ces massacres nous montre ce qui nous attend. Mais cette barbarie à la violence ignoble parfaitement assumée bénéficie de soutiens multiples.
Les socialistes ( de droite et de gauche) qui sabordent notre pays et cherchent à effacer notre culture et notre civilisation sont les premiers soutiens, ceux de l’intérieur et en cela ils agissent en traîtres, même si c’est parfois – mais rarement – malgré eux.
Les autres soutiens sont bien évidemment l’oligarchie européenne au service de l’oligarchie américaine.
Ceux qui, comme nous, essaient de résister et de défendre la France traditionnelle, ancrée dans son Histoire sont vus comme de véritables ennemis. Toutes les lois et règlements sont des instruments d’une sorte de révolution culturelle selon le modèle maoïste.
Tout ce qui est ou rappelle l’ordre ancien faisant penser à la nation et la patrie doit être, selon eux, systématiquement détruit. Lorsque j’affirme le lien entre les oligarchies et l’islamisme, on me répond souvent que je suis complotiste. Pour l’instant, je ne vois rien qui me pousserait à changer d’avis.
Tout cela nous écarte des vrais enjeux et l’on voit même nos « dirigeants » leur tourner le dos. Nos liens avec la Russie, notre positionnement vis-à-vis de la Chine et de l’Asie, notre puissance maritime en jachère, notre diplomatie en lambeaux sont autant de sujets majeurs mais qui n’intéressent pas la caste. C’est normal, puisque les intérêts stratégiques nationaux ne les intéressent pas.
Nos “dirigeants” ne dirigent rien, ils laissent le pays se débattre dans la crise.
Ils imposent leur vision idéologique de la société qui
– sous prétexte de liberté soutiennent toutes les opinions qui leur sont favorables tout en rendant les autres illégales
– sous prétexte d’égalité, font de l’égalitarisme en coupant les têtes qui dépassent,
– sous prétexte de fraternité, dilapident l’argent des citoyens, et imposent à notre pays un changement de population, que rejettent au bas mot, les 3/4 de nos compatriotes…
Leur action promeut un retour à la barbarie,
– par l’effacement de toutes les limites imposées aux instincts primitifs (violence, sexualité anarchique, la loi du plus fort…” )
– et le mépris des “commandements” positifs qui ont fondé la civilisation (respect de la vie, et des autres, protection de la famille, bonne éducation des enfants, instruction solide, …
Monsieur,
Vs êtes l’un des rares dans cette République moribonde et délinquante a vs exprimer en vérité. Je suis parliculièrement inquiet pour notre avenir et celui de la génération à venir : l’Enseignement français continue à être massacré (voir la situation notamment de Sciences Politiques, subversif !). Et le grand mal sont les médias qui non seulement nous désinforment….mais ns abrutissent et représentent une classe politique lâche comme vs le soulignez au grand profit des puissances d’argent, la publicité en autres au demeurant totalement inutile et très onéreuse puisque nous la payons (cher) ds les produits que ns achetons.
Il ns faudrait un général Sisi en France…..
Un révolté scandalisé.
Zohra BITAN, une “Beurette” qui a largué la gauche bobo :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/05/01/31003-20150501ARTFIG00185-banlieues-cachez-cet-antisemitisme-que-je-ne-saurais-voir.php?redirect_premium
Et Caroline Fourest, très à gauche, vomie par ces lâches gogos béats devant l’islam :
http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/02/onpc-caroline-fourest-aymeric-caron-clash-blogs_n_7195476.html