Mon élection à la présidence de Famille et Liberté m’a permis de mieux comprendre pourquoi sur des questions essentielles comme la définition et la place de la famille dans notre société, ceux qui participent au pouvoir législatif ou exécutif ont une vision déformée de ce qu’en pense le public.
D’un côté des groupes de pressions bien organisés, je leur reconnais volontiers ce mérite, bénéficiant de la faveur des médias, par connivence idéologique ou parce qu’ils annoncent du nouveau, généreusement subventionnés par la collectivité et affranchis des scrupules judéo-chrétiens peuvent consacrer tous leurs efforts à la satisfaction de leurs désirs narcissiques.
De l’autre côté des associations, les unes assumant des responsabilités concrètes d’information et de formation des familles sans toujours disposer du temps nécessaire pour faire partager leur riche expérience, les autres, dont Famille et Liberté fait partie, développant des analyses et des réflexions intéressantes sans avoir les moyens de les faire connaître largement.
Les élus soumis, directement ou par l’intermédiaire des médias, à la pression de minorités activistes et égoïstes sont insuffisamment informées de l’action, et même de l’existence d’associations comme les nôtres. De leur côté les associations gagneraient à être mieux informées des projets législatifs.
C’est dans cette intention que Famille et Liberté a proposé aux associations qui agissent pour la famille une rencontre avec Stéphane Buffetaut, ancien député européen, membre du Comité économique et social européen et rapporteur d’un avis sur La famille et l’évolution démographique adopté par le Comité en 2007.
L’adoption de cet avis par 120 voix pour, 1 voix contre et 5 abstentions est dû pour une grande part aux convictions de M. Buffetaut en faveur de la famille et au talent avec lequel il a su les faire valoir. Il reflète aussi une évolution des esprits et une prise de conscience, que l’on peut juger bien tardive, de la question démographique, reconnue comme : « un des plus importants défis que l’Union européenne devra affronter au cours des prochaines années ».
Si au sein de la Communauté européenne la politique familiale est en principe du ressort des Etats et le resterait après l’adoption du traité de Lisbonne, on commettrait une grave erreur en pensant que les institutions européennes n’ont pas d’influence, bonne ou mauvaise, sur les politiques familiales des Etats membres.
Le texte suivant sur la politique familiale et l’Europe réunit des informations recueillies lors de notre rencontre avec M. Buffetaut et d’autres informations sur l’orientation des institutions européennes pour que chacun puisse agir auprès d’elles.
♦ Tribune de Christian Vanneste parue dans la lettre 55 de Famille et Liberté (à demander en écrivant : [email protected])
Un commentaire
Une belle victoire !!!
Avez vous lu, Monsieur Vanneste l’excellente nouvelle de ce jour ?
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), avait attaqué en justice la société Nutrimaine, titulaire de la marque Banania, pour non-respect d’un accord sur le célèbre slogan publicitaire “Y’a bon, Banania !” – lequel, soit dit en passant, a innocemment enchanté les petits déjeuners de nombre de Français de souche.
La célèbre ligue “antiraciste” a été déboutée jeudi par la 1re chambre civile du Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre qui dans son jugement s’est payée le culot de lui faire remarquer que la marque Banania “n’avait pas été déclarée contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs ou légalement interdite”.
L’association reprochait à la société Nutrimaine de ne pas respecter le protocole d’accord signé début 2006 avec le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais (Collectif Dom), qui consacrait l’abandon du slogan “Y’a bon, Banania !” dans la communication de la marque. Le Mrap avait en effet déniché une boutique parisienne – La Vaissellerie – qui en juin 2008 vendait encore des produits sur lequel apparaissait le terrible slogan.
Mais le TGI de Nanterre a finement fait observer à nos antiracistes, primo que ce magasin n’est pas licencié par Nutrimaine, et secundo que le protocole signé entre Nutrimaine et le Collectif Dom ne concerne en rien d’éventuels revendeurs indépendants comme La Vaissellerie. Et pan sur le Mrap ! Pour la ligue de vertu qui exigeait une astreinte d’au moins 20.000 euros par jour, c‘est râpé…
Dans l’histoire, non seulement le Mrap est chocolat, mais en plus les juges du TGI de Nanterre l’ont condamné à rembourser 2.500 euros pour frais d’avocat à chacune des deux sociétés Nutrimaine et La Vaissellerie ! Y’a bon, les missiés du twibunal… Inutile d’envoyer un chèque de soutien au Mrap : il devrait pouvoir facilement régler la facture avec les subventions qu’il reçoit par nos impôts.
Au passage…il faut rendre à la vérité historique ce qui lui appartient. Aux débuts de Banania, en 1915, l’usine avait embauché un tirailleur sénégalais blessé qui revenait du front.
Et en découvrant la boisson, il avait dit : « Y’a bon ! ». Tout est venu de là. Non seulement ce n’était pas du racisme, mais c’était un hommage aux combattants africains !!!