Adepte du bipartisme et de l’élection uninominale à l’anglo-saxonne depuis toujours, je constate que ce système règne dans les plus vieilles et les plus solides grandes démocraties du monde alors que le vote proportionnel a malheureusement conduit soit au totalitarisme, soit à l’instabilité assez souvent. Dans la plupart des pays stables, même ceux qui ont recours à ce mode d’élection, l’alternance gauche modérée, droite modérée est la règle avec parfois une union plus large fondée comme par hasard sur une politique incontournable, des mesures clairement de droite destinées à redresser le pays, comme c’est le cas en Allemagne aujourd’hui.
Il y a en France des familles politiques qui se situent au centre droit comme la démocratie chrétienne ou le radicalisme valoisien. Elles sont depuis des dizaines d’années associées clairement à la droite, aujourd’hui au sein de l’UMP avec Pierre Méhaignerie ou Jean-Louis Borloo, ou au sein du Nouveau Centre. Il reste une autre conception du centre, celle d’un parti sans conviction, mais prêt à faire basculer le pouvoir vers le côté qui lui apporte le plus d’élus, pour le moins d’électeurs.
C’est la fameuse image du radis, rouge à l’extérieur, blanc à l’intérieur, et toujours près de l’assiette au beurre.
Ce n’est effectivement pas du tout ma conception de la démocratie qui doit reposer sur la clarté des choix et le courage de leurs conséquences. J’espère que ce message sera entendu de ceux qui se disent centristes, et le sont vraiment.