Lorsqu’un pays marche systématiquement sur la tête, favorise tout ce qui le détruit, privilégie ses ennemis et disqualifie ses défenseurs, la solution ne peut plus se faire dans la douceur du passage d’une majorité à l’autre, encore moins dans l’apparent et lâche confort du maintien de celle qui a mis la France dans un tel état, par peur d’un changement trop brutal. En 2017, les socialistes ont conservé le pouvoir après un bilan désastreux. Plus exactement, la faction “nouvelle-gauche”, favorable aux minorités et plus encline aux réformes sociétales qu’au progrès social, soutenue par l’oligarchie décadente, a pris le pouvoir contre la droite conservatrice et en éliminant le socialisme “historique”. Les quelques arrivistes forcenés, dénués de conviction qui sont venus des Républicains pour troubler l’opinion et renforcer ce pouvoir nocif devront un jour en répondre !
C’est une exigence de salut public que le macronisme soit chassé du pouvoir ! Son bilan est désastreux sur tous les plans. Seule la complicité des médias et de leurs propriétaires intéressés parvient encore à cacher la triste réalité aux Français. En 2017, on évoquait une grande opération “mains propres”. Quatre ans plus tard les affaires de corruption qui touchent les proches de l’exécutif traînent en longueur, les transgressions sexuelles dévoilées se multiplient dans le milieu des soutiens au régime. Le progressisme sociétal dévoile son vrai visage, ignoble, que la loi “bioéthique”, avec l’allongement du temps de grossesse où l’avortement est possible, institutionnalise. Sur le plan économique, la France s’enfonce dans une impasse, celle des déficits et de la dette, de l’effondrement de notre industrie vendue à l’encan, d’une chute vertigineuse des compétences. La cigale est aujourd’hui condamnée à demander secours auprès de la fourmi sa voisine, c’est-à-dire à vouloir plus d’une Europe, où la France comptera de moins en moins, pour éviter la banqueroute, alors que c’est l’entrée dans l’Euroland avec l’augmentation du coût du travail qui a précipité le décrochage de la France par rapport à l’Allemagne ! Les sinuosités de la dictature sanitaire ont exhibé à la fois l’incompétence de l’oligarchie française, politiciens et haute administration confondus, le recul de notre recherche et de notre production, l’appauvrissement de notre système de santé. L’arrogance seigneuriale, la morgue, aux deux sens du mot, des responsables de la santé ont méprisé et apeuré les Français, dont les protestations et les manifestations, et même les votes ont été noyés dans l’Etat d’urgence.
Le plus grave se noue dans le régalien. Tandis que des soldats français meurent au Mali faute d’un matériel adapté, les migrants continuent à entrer en nombre dans notre pays dont le gouvernement ne veut pas protéger les frontières par un choix idéologique qui confine à la trahison. Le comble de la forfaiture est atteint lorsque faute de faire respecter la loi on veut interdire, dissoudre, ceux qui demandent qu’on la respecte, qu’on protège nos frontières, qu’on empêche la dissolution de notre nation dans une immigration excessive et inassimilable. Aujourd’hui, on peut attirer des policiers dans un guet-apens, et tenter de les tuer, à Poissy, sans qu’ils tirent, on peut traiter les soldats français de terroristes, on peut injurier la France et les Français, sans risque, mais on ne peut manifester pacifiquement et intelligemment contre l’immigration sans se faire interdire. On laisse un prétendu humoriste accuser Thaïs d’Escuffon de vouloir décapiter les Sarrasins. Mesure-t-on l’abjection du propos ? Non seulement la porte-parole de Génération Identitaire n’a jamais rien dit de semblable, mais la décapitation existe en France : c’est celle précisément que les nouveaux Sarrasins infligent à des Français comme Samuel Paty. On chasse de la télévision Finkielkraut, mais on y laisse Cohn-Bendit et Belattar tandis que Jack Lang continue de se goinfrer à l’Institut du Monde Arabe. Mais, dans quel pays vivons-nous ? Un pays touché par de nombreux virus, mais qui tue ses anticorps au lieu de les protéger et de les faire fructifier !
8 commentaires
La contre-révolution c’est la révolution libérale.
Je suis heureux d’avoir compris que la solution ne passera pas par la “démocratie”. Qu’on en tire les bonnes conclusions.
Un pouvoir politique, relayé par la quasi totalité des medias à sa botte, qui met sur le même plan ceux qui aiment et ceux qui haissent la France est de fait un pouvoir de collabos avec l’ennemi, et doit à son tour être traité comme un ennemi de la France avec toutes les conséquences que ça implique, y compris en terme de guerre civile!
Pour l’instant, les macronistes n’ont pas de doutes ni de leur chef ni de leur victoire à venir. Le résultat des élections de juin prochain devraient pourtant dire le contraire mais forts de leur mauvaise foi en béton armé, il est à parier qu’ils excuseront leur défaite par les “courageuses” mesures de politique sanitaire. Ils comptent aussi bien sûr sur la pluie d’euros du plan de relance de la Commission et la présidence française de l’UE en janvier 2022. Seulement, Macron est le président le plus détesté de l’Histoire de France et tout cela ne sera peut-être suffisant pour éviter le naufrage final, sauf à bourrer les urnes. En cas de déconfiture, celles et ceux qui ont soutenu Macron seront dans leur grande majorité jetés comme des mouchoirs usagés. Il serait bon de le leur faire savoir dès à présent car bon nombre d’entre eux ne doivent pas en être conscients.
Je crois qu’après un tel article Christian Vaneste mérite le “label” Cygne Noir
à classer dans la catégorie “coup de gueule”.