En juin dernier, j’avais attiré l’attention du Ministre de l’éducation nationale, Luc Chatel, sur le développement de la vidéosurveillance dans les établissements scolaires.
Au mois d’avril dernier, le ministère avait organisé les États Généraux de la Sécurité à l’école. Je lui rappelais que fin mai, des individus s’étaient introduits dans une école privée de ma circonscription. Ils avaient saccagé les locaux et les fournitures des élèves ; ils avaient également maculé de sang plusieurs salles de classe.
De tels comportements sont inadmissibles. J’ai donc écrit au commissaire afin que la tranquillité des élèves soit renforcée aux abords de l’école et que la sécurité des locaux soit garantie.
Alors que le plan de sécurisation des établissements scolaires va être renforcé, je souhaitais savoir dans quelle mesure les établissements privés sous contrat pourraient mettre en place, si le personnel le souhaite, des caméras de vidéosurveillance.
Le Ministre a bien voulu me répondre. Il souhaite “conforter le plan de sécurisation des établissements scolaires par deux mesures : le doublement des effectifs des équipes mobiles de sécurité dans les Académies les plus exposées, et le développement du partenariat entre l’Education nationale et la Justice”. Luc Chatel présente également les moyens donnés aux chefs d’établissements privés qui souhaitent installer un matériel de vidéosurveillance. Voici sa lettre :
Par ailleurs, j’ai posé ce jour une question écrite au Ministre Luc Chatel sur cette diminution des cours d’histoire de France. J’attends sa réponse avec impatience :
Type de questions : Question écrite | Déposée auprès du service des questions de l’Assemblée nationale |
Votre question est crée sous l’index : 01-90191Texte déposé :
M. Christian Vanneste interroge M. le ministre de l’éducation nationale sur les nouveaux programmes d’histoire. D’après l’historien Dimitri Casali “La lecture des 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires est surréaliste pour ne pas dire affligeante ! François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon vont être réduits à leur plus simple expression dans les programmes de l’année prochaine au profit des empires africains du Songhaï et du Monomotapa. (…) L’étude de la Révolution et l’Empire sont sacrifiés afin de mieux étudier les grands courants d’échanges commerciaux des XVIIIe et XIXe siècles, comprenant les traites négrières et l’esclavage. Le nouveau programme de 4e revient donc une nouvelle fois sur les traites négrières auxquelles il propose de consacrer 3 heures alors que la totalité de l’histoire de la Révolution et de l’Empire est expédiée en moins de 8 heures… contre 12 heures auparavant. Pire encore: le programme donne la possibilité de traiter la période de la Révolution uniquement jusqu’en 1799. Dans les faits, la majorité des professeurs pourra s’abstenir d’évoquer la période s’étalant de 1799 à 1815, le Consulat et l’Empire, éludant ainsi de nombreux évènements fondateurs de notre histoire !(…) L’étude du règne de Louis XIV, qui constituait un temps fort du 1er trimestre de 4e est remplacé par un thème générique dont l’intitulé est: l’ « émergence du roi absolu ». Le Roi Soleil est désormais renvoyé en 5e. Avec un peu de chance, les élèves l’étudieront aux alentours de la troisième semaine du mois de juin, après l’étude des civilisations africaines du Monomotapa et du Songhaï et après la traite orientale. Le risque pour Louis XIV d’être totalement passé sous silence est donc évident ! On voudrait faire disparaître Louis XIV et Napoléon dans les oubliettes de l’Histoire que l’on ne s’y prendrait pas autrement.”. Cette diminution des cours d’histoire de France est très préjudiciable aux élèves, futurs citoyens. De surcroît, elle handicape également fortement les autres matières, notamment le Français : comment aimer et apprendre Racine, La Fontaine et Corneille si on ne connaît pas le règne de Louis XIV ? Il aimerait connaître l’avis du Gouvernement sur cette mesure édifiante. |
Un commentaire
Luc Chatel fait la réponse type, j’allais dire “bateau” qu’il adresse probablement à tout citoyen dans des circonstances identiques. Il est regrettable que la réponse à un député ne soit pas davantage circonstanciée. Cordialement,André