L’hebdomadaire de l’Association très active Les Contribuables Associés, Le Cri du Contribuable, revient dans son édition du samedi 8 mars, sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Affaire Vanneste ou la mise à mort de la liberté d’opinion en France.
C’est justement l’objet de cet article qui effectue une recension du livre que François Billot a bien voulu me consacrer (L’Affaire Vanneste, chez François-Xavier de Guibert). N’hésitez pas à visiter son bloc-note en cliquant ici.
Extraits de l’article.
L’affaire Vanneste ? Rappel des faits : automne 2004 : Christian Vanneste, député du Nord, intervient à l’Assemblée à l’occasion de la création de la HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité). Dans un brouhaha incroyable, le député déclare que l’homosexualité ne saurait être érigée en comportement universel, faute de quoi l’humanité irait à sa perte. Tollé ! Les députés sont bouleversés par cette révélation. Christian Vanneste reprendra ses propos devant la presse. Attaqué par des associations homosexuelles, il sera condamné en 2006 par le tribunal de Lille à de lourdes amendes. Condamnations confirmées en appel l’année suivante. Mais infirmées par le peuple : (…) le député se présente aux législatives en juin 2007 et sera triomphalement réélu, avec 58 % des voix…
Le pays réel s’est insurgé contre le pays légal.
« L’affaire Vanneste est une affaire d’État, écrit François Billot dans « L’Affaire Vanneste » (F.-X. de Guibert), car elle atteint en profondeur les fondements de la démocratie : liberté d’opinion et son corollaire , la liberté d’expression. » Il rappelle que la HALDE a été créée, en 2004, dans la précipitation, à la suite d’une agression « homophobe », qui s’est révélée être une manipulation ! Mettant à nu le mécanisme infernal qui a donné naissance à un nouvel arsenal législatif, l’auteur revient sur l’action courageuse d’un député qui, a bravé le terrorisme intellectuel. Celles-ci ont la mémoire longue. Elles lui ont fait payer sa liberté d’esprit au prix fort…
Depuis, la Cour de Cassation a, le 12/11/2008 mis fin à cette dérive inquisitoriale idéologique de la justice instrumentalisée par des groupes de pression liberticides en annulant la décision de la Cour d’Appel de Douai. Christian Vanneste n’a donc pas été condamné et avait parfaitement le droit de tenir ses propos. Ceux qui par distraction ou par sectarisme affirmeraient le contraire se retrouveront devant les tribunaux pour diffamation, ce qui est déjà arrivé à un certain Frédéric Mitterrand.
Un commentaire
Un groupe de comiques, les “Inconnus” se plaignaient qu’actuellement on ne peut plus rien dire…quoi de plus logique et légitime lorsque des minorités (pourtant, par ex, les femmes représentent 50% de la population) sont bafouées, humiliées au nom d’un humour à sens unique et que ces ignominies encouragent les esprits faibles (de type “beauf” par ex) à laisser libre cours à leurs pulsions haineuses et criminelles comme le tabassage d’homos (le couple de femmes près d’Avesnes sur Helpe notamment) ou la dégradation systématique de l’image de la femme, surtout si elle est émancipée et ne réponds pas aux standarts de la dictature patriarcale…dont les Talibans ne sont que l’expression extrême.
Non la liberté ne signifie pas dire n’importe quoi! pensez en termes haineux est un droit mais pas de l’exprimer surtout en termes de “supériorité” (sinistres souvenirs peu lointains!) d’une catégorie de citoyens, fût-elle majoritaire, au détriment d’une autre, en l’occurrence celle des homosexuels dont je fais partie.
Je hais le communautarisme quand celui-ci s’impose avant un éventuel rejet…je m’explique, par rapport à celles et ceux qui veulent imposer un mode de vie (communautarisme islamique – et vous savez ce que c’est à Roubaix- à mille lieux du respect des femmes, des homosexuels, des athées, des non-musulmans, etc…) étranger à notre pays dit des droits de l’Homme (les Pays-Bas sont dans les faits LE pays des droits de l’Homme sur maints sujets existant partout ailleurs en Occident mais qu’ils n’ignorent pas hypocritement comme la France ni ne discriminent).
Nous ne souhaitons pas plus que les autres mais surtout pas moins! pourquoi un exhibitionnisme hétérosexuel en public (dont d’ailleurs les anciennes générations s’abstiennent) et pas l’égalité pour nous? nous ne sommes pas plus lubriques ou obscènes que les autres.
Pourquoi cette assimilation fallacieuse et ignoble entre pédophilie et homosexualité pour les haineux phobiques sans arguments? dans les faits, combien de “vraies familles” où règne l’inceste du père envers les petites filles surtout?
La définition du mariage change et la France ne pourra rester longtemps encore en queue de peloton avec les pays les plus intolérants.
Pourquoi ne pas condamner aussi en premier lieu les couples hétéros volontairement stériles si pour vous mariage = procréation?
Je suis homosexuelle (ça ne choisit pas et nous n’avons ni à en avoir honte ni à en être fiers, c’est ainsi point barre), catholique pratiquante (n’en déplaise aux bigots qui privilégient la lettre antique, démodée et cruelle à l’esprit : pourquoi ne revendiquent-ils pas aussi la lapidation pour les nombreux adultères passés dans les moeurs?)et très versée dans les spiritualités, cultivée, fonctionnaire d’Etat (pas de lois vychistes pour nous dans votre programme?) et je ne supporte pas d’être assimilée à une citoyenne de seconde zone avec plus de devoirs que de droits.
Merci de m’avoir lu.
Une soeur en Humanité égale à vous même si elle reste interdite de mariage dans sa patrie (je parle de vrai mariage, celui d’Amour et pas le mariage blanc que je contacterais si j’étais forcée au mariage hétéro).