Le piratage des ordinateurs de Bercy souligne la considérable vulnérabilité des systèmes d’information publics, mais aussi privés, dénoncée depuis plusieurs années par de nombreux rapports parlementaires.
Cette menace, à proprement parler civilisationnelle, prise en compte dans le Livre blanc sur la sécurité en 2008, s’est amplifiée récemment : attaque du Pentagone aux Etats-Unis, paralysie informatique durant plus d’un mois de l’Estonie par la Russie en 2007, intrusion dans les réseaux du secrétariat général de la Défense nationale, livraison à l’opinion publique mondiale par WikiLeaks des télégrammes diplomatiques américains : aucun système public n’est aujourd’hui à l’abri des pirates de l’Internet.
La menace ne concerne pas seulement la sécurité de l’Etat, mais la compétitivité des entreprises et l’intimité des personnes : à enjeu global, réponse globale. L’audit des réseaux publics doit être engagé sans délai et la formation de leurs agents entretenue par des exercices réguliers, ce qui est loin d’être le cas. Mais les moyens consentis par l’Etat, qui a créé l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information, ne permettent pas de stimuler le développement d’une filière industrielle et technologique ambitieuse.
Tribune du Collectif de la droite ouvrière et industrielle. La suite est à lire sur le site des Échos.
2 commentaires
POur se protéger du terrorisme industriel, le meiux est de ne pas avoir affaire à l’Internationale des juges. Certes, le système judiciaire américain est connu pour sa rapidité et son intégrité (cf Kenneth Star qui obligea Bill Clinton à des aveux publics) mais, si une audition de ce genre http://www.infos-du-net.com/actualite/18239-iTunes.html#xtor=RSS-20 était menée par un magistrat français, il est clair que la loi le Chapelier serait piétinée dès le début.
Explosion de rires !!
Tiens, le rapporteur de la loi DADVSI, féroce défenseur des textes rédigés par les lobbys, maintes fois méprisant envers ceux qui l’ont mis en garde contre les enjeux en matière de sécurité de ce texte de loi, poste un article qui contredit son misérable et stupide travail d’alors !!
Alors.
On résume.
Le député pousse à voter un texte pourri qui permet l’introduction de risques informatiques, et le voilà qui se plaint qu’il y ait des risques informatiques.
Encore une belle preuve que la stupidité des députés n’a d’égale que leur capacité à mentir et à mettre en danger le pays.
Pourquoi ais-je donc cessé mes activités dans la sécurité informatique ? (devenant un homme riche au passage) Parce que dadvsi INTERDISAIT à un parc informatique d’être sécurisé.
Et aujourd’hui, le voilà qui se plaint : VOUS êtes à l’origine du problème, et ce serait au pyromane de régler le problème ?
Au passage ; avec hadopi, on demande au citoyen lambda de faire quelque chose que les experts sécurité des ministères ne savent pas faire.
Bah oui, logique du point de vue des députés.