Christian Vanneste (page facebook) : L’hagiographie délirante autour de l’Homme du déclin à l’approche du 10 mai me fait pourtant penser que le 10 mai c’est plutôt pour la France, un jour de catastrophe. Le 18 juin, on se souviendra de l’Homme du Destin….
Lire également l’article de Gérald Darmanin.
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Le 10 mai 1981 reste, avec le 24 octobre 1940, la pire journée que la France ait connu au XXème siècle.
Si le 10 mai 1981 a été un jour de catastrophe, le 10 mai 1940 était aussi le jour où Hitler envahissait la Belgique …
“catastrophe”…comme d’habitude,monsieur vanneste fait dans la mesure (c’est ironique,bien sûr). je n’ai pas l’impression que les mandats de chirac et de sarkozy aient été un âge d’or pour la france…
Ce soir là ils avaient des paillettes dans les yeux, le coeur en fête et plein d’espoirs, et ils ont dansé, klaxonné…… mais depuis ils ne se sont toujours pas remis de la déception qui a suivi 2 ans plus tard…. je préfère, car franche, une droite décomplexée à une “fausse” gauche ambitieuse, incompétente, faussement idéaliste……. et je suis loin d’être un cas isolé!
9 mars 2008, jour de catastrophe (à Tourcoing)
En effet, les Tourquennois viennent d’apprendre que les locaux des peignages de la Tossée vont devenir ceux de l’institut du monde arabe. Outre le fait qu’il s’agit d’une énième violation de la loi de 1905 séparant les Cultes et l’Etat, c’est surtout la preuve que la municipalité socialo-communiste est islamophile et cathophobe, puisque rien n’aura été fait pour aider les Bénédictines du couvent Saint-Benoît.
” L’opportunisme de la IVème bien assis sur le costume de la Vème République”.
En 1982, François Mitterrand a remis à la mode les nominations de préfet de service public, c’est-à-dire de préfet fantôme, dont a bénéficié Michel Vauzelle notamment.
Tradition de la trahison et du dépeçage de la France chez les préfets de gauche… http://rutube.ru/tracks/3045230.html?v=3d9401c8fa1fd38eaa2f40095e2aac2c
“Un jour de catastrophe pour la France” ? N’exagerons rien M. VANNESTE. Surtout, ne confondons pas dates et bilans.
J’entends par là que le 10 mai 1981 est un jour heureux pour beaucoup de Français. Pour trois raisons :
-la France venait de se séparer de VGE le Corruptible (du moins à la présidence de la République), une bonne nouvelle en soi !
-la France était…Unie. J’entends par là qu’après VGE (candidat de la “droite” et du “centre”) qui avait passé son temps à détruire l’héritage du Général De Gaulle, notamment en clivant la vie politique (ce que n’avait pas fait M. POMPIDOU par ex)…On se retrouvait avec un homme “solide” politiquement, et surtout capable de fédérer le pays autour de lui (comme De Gaulle), ne serait ce que parce qu’ancien compagnon de route du chef de la Résistance (à l’époque, les Français ignoraient tout de son passé de “Colaborateur”)
-la France était…Réconciliée. Le 10 mai 1981 faisant, en quelque sorte, le pendant à la trahison des parlementaires de 1940 et à l’échec du Front Populaire à défendre le pays. En acceuillant à l’Elysée un homme “de gauche” (en apparence tout au moins) le pays fermait (croyait il) il les ombres du passé.
C’est donc, en soi, un événement heureux – liesse dans beaucoup de villes et villages, pas seulement à Paris – qui dépasse le cadre de la fonction (en général, les Français aiment bien fêter le nouveau Président) par le sens donné par M. MITTERRAND
Comparativement, le 10 mai 1981 fait écho à l’élection de M. SARKOZY :
-le pays retrouve l’espoir : après des années d’échec, deux candidats (avec leur qualités et faiblesses) se présentent. Chacun d’entre eux, avec ses “armes” suscitent un espoir.
-le pays retrouve sa fierté : si l’on doit retenir une chose de l’élection de 2007…C’est la place imminente de la France, en tant que personne réhabilitée. Alors que les précédentes élections s’intéressaient à des thématiques particulières, celle de 2007 se fondait sur le retour…De la France. Laquelle était, aussi bien par la candidate socialiste, le candidat centriste, ou le prétendant de la droite…Honorée, glorifiée, presque divinisée.
On considérait que la France n’allait pas très bien…Mais on n’y voyait plus (comme hier) une fatalité, une punition (pour ses horribles “crimes”) ou une suite logique (la France diluée dans l’UE c’est fun !)
-le pays…Retrouve son sens des réalités. Je crois bien que c’est la première élection où les candidats ont dû venir avec un “business plan”. Bref, faire rêver oui…Mais en présentant dans le même temps, le prix du rêve. Les partis ont dû vite se fournir en expert comptable !
Ces deux journées, de 2007 ou de 1981, sont donc pour le pays des tournants dans l’Histoire du pays. Au sens où l’on voit (très nettement) le désir profond des Français d’avancer, de régler véritablement les problèmes, et même de se donner des objectifs qui dépassent le simple concept de résultat : “changer la vie”, “ensemble tout est possible”.
Faut il fêter, alors, le 10 mai 1981 ou l’élection de 2007 ? Oui…Et non.
-Oui, pour que chacun se souvienne qu’il est encore possible de faire rêver tout un pays.
-Oui, pour que chacun comprenne que la France est encore capable de vouloir.
-Non, parce que ces deux dates “anniversaires” renvoient à des trahisons, des bilans peu flatteurs, et peut être surtout à des désillusions à la hauteur des espoirs suscités.
-Non, parce que ces dates ont le pénible inconvénient de faire accroitre à une fatalité dans l’exercice du pouvoir. J’entends par là – et c’est très net dans les discussions parlementaires – que le passé semble tout justifier. Ainsi, dès que la “droite” est attaquée par la “gauche” sur la “République irréprochable” par ex, que répond celle ci : “Mitterrand” !
Bref, le “bouclier” de la droite, c’est souvent “vous êtes comptable” des reproches que l’on peut adresser à Mitterrand…Et tant pis si beaucoup de députés PS étaient au berceau à l’époque mitterrandienne !
Pourtant, de la même manière que les “fils” ne sont pas (nécessairement) responsables des actes de leurs “pères”…Je ne crois pas qu’on devrait fustifier un parti, ses membres ou une organisation actuelle, pour les pratiques d’hier !
Je veux dire par là qu’il me semble trop facile de réveiller les ombres du passé. Si la “droite” veut dénoncer le coté “donneur de leçon” de la “gauche” elle a le choix entre les pratiques mafieuses de la fédération PS de Marseille ou les tricheries pendant l’élection de miss Delors. Mitterrand n’est plus. Qu’on le laisse tranquille.
Idem pour ce qui est de la “droite”. Si l’on doit lui reprocher des choses, en matière d’exemplarité, il convient de s’en prendre au personnel politique actuel…Non de ressasser, jusqu’à plus soif, l’affaire des Diamants de VGE, ou les pratiques du Maire de Paris Chirac. Il y a des choses à dire, en passant par les condamnations des Ministres (qui ne connaissent pas la DDHC et les traités ?), les propos vulgaires du Président, les pratiques louches de l’Elysée pendant l’affaire Woerth” (mise sur écoute, quand même, d’un “compagnon” de MAM) ou de “la rumeur” (utilisation des services secrets pour savoir qui a lâché des infos sur l’intimité du “couple” présidentiel !), etc.
Et puis il y a ce deuxième “bouclier” qui vise à dire “parce que Mitterrand l’a fait” vous ne pouvez pas nous en tenir reproche. Voire même, vous devriez (en silence) l’approuver ! Et là, je suis désolé, mais cautionner des actes actuels par des mesures du passé, ce ne me semble pas très respectueux ni de la France ni de la République (il est vrai que les élus sont très doués pour discréditer un régime politique, surtout le leur ! Au point qu’on puisse sérieusement réfléchir à l’opportunité de rétablir la Monarchie, version moderne néanmoins)
Je termine avec l’article de G. DARMANIN :
Je suis tout a fait d’accord avec sa présentation des ecueils de la Mitterrandie. Même si tout ne lui est pas imputable.
-M. MITTERRAND était Président de la République…Pas Premier Ministre. Contrairement à M. FILLON, qui dit “amen” à tout (et c’est bien normal vu sa personnalité…Louis XIV non plus n’a pas choisi de “Premier Ministre” officieux apte à lui faire concurrence) les Premiers Ministres de M. MITTERRAND n’étaient pas des “chiffe molles”. Mauroy oui…Mais pas Fabius. Cresson oui…Mais pas Rocard.
On ajoutera que la “droite” n’a pas été formidable non plus, puisqu’en 88, c’est elle qui a fait gagner (une deuxième fois) M. MITTERRAND.
-l’arrivée des Ministres “communistes” ne peut pas être perçu, en tant que tel, comme une “trahison” puisqu’il y avait eu alliance pour faire gagner MITTERRAND. C’était un “juste retour des choses”, en quelque sorte.
-si l’on est tout a fait d’accord pour dénoncer des actes contraires aux valeurs françaises, on peut s’interroger sur : MAIS OU ETAIT DONC LA DROITE ? Je pense notamment au fait qu’aucun dirigeant politique “de droite” à l’époque, n’a trouvé nécessaire d’informer le pays qu’une famille “clandestine” vivait à proximité de l’Elysée ! Idem sur le passé de M. MITTERRAND. Ou encore sa maladie ! La “droite” pouvait elle donc ignorer ce que tout le “landerneau” journalistique savait ?
Et qu’on ne dise pas que les médias étaient tous couchés. Certes, Internet n’était pas…Mais vous avouerez qu’on peut se demander ce que faisait J. CHIRAC, en 1986 ! Il lui aurait été facile de “déballer” toutes les affaires. Il a pourtant fallu attendre un deuxième septennat pour le savoir !
@ seb:
Le récipiendaire numéro 2202 de la francisque n’a jamais résisté et son mouvement politique n’a pas dupé le Général de Gaulle lors de leur très bref entretien d’août 1943 à Alger. C’est sans doute la défaite allemande à Koursk qui affola François Mitterrand.
@ seb:
Etant donné la responsabilité écrasante de Jacques Chirac dans la défaite du Président Giscard, cela aurait été le comble de l’impudence de dévoiler après coup le passé nazi de François Mitterrand.
@ seb:
En 2007, le Président de la République rappela aux Français le devoir de Mémoire et, il y a quelques mois, le MJS diabolisait Nicolas Sarkozy en le comparant à Adolf Hitler. Ceci appelle deux remarques:
1) Le MLS a diffamé Nicolas Sarkozy puisqu’Hitler était un criminel, à gauche comme son associé Philippe Pétain et ses affidés http://www.dailymotion.com/video/x15sj_mitterrand-homage_fun#from=embed.
2) Le MJS l’a fait en toute impunité puisque, depuis le décision de relaxe de Monsieur Galouzeau dans l’affaire Clearstream, la “justice” est venue rappeler à tous qu’elle plaçait le chef de l’Etat en dehors des lois.
» L’opportunisme de la IVème bien assis sur le costume de la Vème République ».
Il y eut aussi les oeuvres d’art exclues par Laurent Fabius de l’assiette de l’ISF… Cela dit, compte tenu de réforme de cet impôt imbécile, peut-être l’ancien Premier Ministre pourra-t’il vendre ses tableaux sans changer de tranche.
http://www.lionnel-luca.fr/
Etant donné qu’Henri Emmanuelli et Georges Lemoine ont mené en Nouvelle-Calédonie, avec l’accord du Président de la République, une politique constituant la complicité des crimes d’attentat à la sûreté intérieure de l’Etat http://picasaweb.google.com/lh/view?q=Dumb%C3%A9a+%2B+gendarmes&psc=G&filter=1#5439162012816224802 , François Mitterrand était passible de l’article 68 de la Constitution http://mjp.univ-perp.fr/france/co1958-0.htm#IX .
On connaît la suite: François Mitterrand a amnistié ses ministres par le référendum du 6 novembre 1988 et le conseil d’état a cautionné cette infâmie.
Après les législatives de juin 1988, François Mitterrand était menacé de destitution par la haute-cour sous majorité de droite. Alors, il amnistia en urgence les coupables (et donc ses ministres complices) par voie référendaire avant que la justice déclare coupables d’assassinat les extrêmistes kanaks.
Mitterrand: ce n’était pas Margaret Tatcher, c’était Lady Macbeth !
Dans le bilan des années Giscard, il ne faudrait pas oublier sa loi sur la motivation des actes administratifs qui me semble constituer un grand progrès.
Il faut lire les ouvrages de Jean-Claude Valla: “la gauche pétainiste et les socialistes dans la collaboration” dans lesquels l’historien rappelle l’amitié que François Mitterrand reçut sa francisque des mains du maréchal Pétain et fut ami avec Louis Darquier de Pellepoix http://www.memorialdelashoah.org/upload/medias/fr/A1_seltextes_173_joly.pdf.
Et je tiens à rappeler qu’en mars 1988, François Mitterrand avait reçu une lettre de Jean-Marie Tjibaou lui assurant le soutien des indépendantistes pour sa réélection.
Et, à 21 jours de l’ouverture des Jeux du Pacifique, on peut se demander comment et pourquoi des Mélanésiens détiennent des armes à feu.
http://fncaledonie.over-blog.fr/article-ile-de-mare-collectifs-aircal-contre-sujets-a-nidoish-2-morts-et-11-blesses-80974544.html
http://www.frontnational.com/?p=7221
http://www.youtube.com/watch?v=2ftgQsZwVOw
On remarque que tonton la francisque était lui-même écoeuré par son passé pétainiste !