Le soutien de Renaud Camus est le bienvenu, mais lorsqu’il écrit “Que M. Christian Vanneste soit homophobe et même légèrement obsessionnel est bien possible, mais ce n’est pas un délit.”, il manifeste qu’il est mal informé.
La loi 2004-1486 du 30 décembre 2004, dite loi Halde, comporte un “TITRE III : RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LES PROPOS DISCRIMINATOIRES À CARACTÈRE SEXISTE OU HOMOPHOBE.”
Ces notions nouvelles et floues de “propos discriminatoires” ou de “diffamation envers un groupe” est une atteinte à la liberté d’opinion (et à la liberté religieuse) que reconnaissait encore, il y a 30 ans, Robert Badinter : « Chacun de nous est libre de critiquer ou d’approuver l’homosexualité. » (Sénat, 5 mai 1982). Cela s’est traduit par cet alinéa de l’article 32 de la loi sur la presse, “[…] la diffamation […] envers une personne ou un groupe de personnes à raison […] de leur orientation sexuelle”.
Le terme “obsessionnel” évoque le reproche fait à M. Vanneste de parler tout le temps d’homosexualité, ou d’en parler trop. Mais dans la mesure où un certain nombre de partis politiques relayent des revendications du lobby LGBT, on ne voit pas pourquoi il serait interdit de les commenter autrement qu’en y souscrivant aveuglement.
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Le soutien de Renaud Camus est le bienvenu, mais lorsqu’il écrit “Que M. Christian Vanneste soit homophobe et même légèrement obsessionnel est bien possible, mais ce n’est pas un délit.”, il manifeste qu’il est mal informé.
La loi 2004-1486 du 30 décembre 2004, dite loi Halde, comporte un “TITRE III : RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LES PROPOS DISCRIMINATOIRES À CARACTÈRE SEXISTE OU HOMOPHOBE.”
Ces notions nouvelles et floues de “propos discriminatoires” ou de “diffamation envers un groupe” est une atteinte à la liberté d’opinion (et à la liberté religieuse) que reconnaissait encore, il y a 30 ans, Robert Badinter : « Chacun de nous est libre de critiquer ou d’approuver l’homosexualité. » (Sénat, 5 mai 1982). Cela s’est traduit par cet alinéa de l’article 32 de la loi sur la presse, “[…] la diffamation […] envers une personne ou un groupe de personnes à raison […] de leur orientation sexuelle”.
Le terme “obsessionnel” évoque le reproche fait à M. Vanneste de parler tout le temps d’homosexualité, ou d’en parler trop. Mais dans la mesure où un certain nombre de partis politiques relayent des revendications du lobby LGBT, on ne voit pas pourquoi il serait interdit de les commenter autrement qu’en y souscrivant aveuglement.
De nos jours, “homophobe” est un adjectif -parmi tant d’autres- dont la gauche a réussi à diaboliser le sens…