En 2007, Nicolas SARKOZY avait gagné l’élection présidentielle à droite, contrairement à la stratégie habituelle. En 2012, le peuple de droite, attaché au travail et au mérite, à la liberté et à la sécurité, à la Nation et à son identité sera-t-il une nouvelle fois au rendez-vous ?
Bling bling, casting, et ouverture à gauche auront cassé l’élan. Lutte contre la crise et stature internationale ont, elles, redressé l’image.
Nicolas SARKOZY doit aujourd’hui rassembler ceux qui ont voté François BAYROU et ceux qui ont voté Marine LE PEN. Il ne peut le faire que sur le chemin difficile du courage, de la vérité et du bon sens.
On ne peut vouloir une justice sociale fondée sur un partage équitable des richesses sans les avoir d’abord créées par la compétitivité et par l’effort. Cela signifie la TVA Emploi et la baisse des charges des entreprises.
On ne peut bénéficier plus longtemps de sa retraite avec l’allongement de la durée de la vie sans que le nombre de cotisants et la durée de cotisation ne soient augmentés.
On ne peut accroître sans cesse les dépenses publiques et le nombre des fonctionnaires par le biais de l’endettement et de l’augmentation de la pression fiscale. La règle d’or, le contrôle de la fiscalité locale, la suppression des impôts inefficaces s’imposent.
On ne peut diminuer le temps de travail là où il n’y a pas de gain de productivité. L’absurde généralisation des 35 heures doit être corrigée. Le dialogue social doit remplacer l’appel excessif à la législation propre à notre pays.
On ne peut vouloir une économie forte et décarbonée sans choisir et assumer clairement l’énergie nucléaire.
On ne peut vouloir une France forte et unie si l’on accepte le communautarisme et si l’on dilue la citoyenneté dans une immigration excessive, et progressivement dotée sans contrepartie du droit de vote.
On ne peut vouloir la sécurité sans exiger que les peines prévues par la loi soient appliquées, les forces de l’ordre soutenues dans leur action, et les juges légitimés par la volonté populaire.
Pour toutes ces raisons, et quels que soient les regrets et les déceptions, la France a besoin de Nicolas SARKOZY le lendemain du 6 mai.
Christian VANNESTE,
Député du Nord, Président du RPF
7 commentaires
J’admire et je comprends votre fidélité. Mais au delà de l’outrage personnel qui vous a été fait à la fois par Copé, Fillon, et Sarkozy, qui ne se sont pas accordé le temps de prendre connaissance du texte et du contexte de vos propos relatifs à la désinformation émanant du lobby gay, qui ont annoncé une démission inexistante, le mépris général du gouvernement pour la liberté d’expression, dont témoigne le maintien de la loi Halde et la déplorable tentative de sanctionner la contestation du génocide arménien, discrédite définitivement le président-candidat qui a soutenu ce maintien d’abord, cette minable entreprise ensuite. Or la liberté d’expression sépare, bien mieux que d’autres critères, les partis républicains de ceux qui ne le sont pas. Clivage qui pourra surprendre certains, mais qui n’en est pas moins réel.
En tout cas, par les temps qui courent, la France n’a pas besoin des socialistes, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ca me suffit pour appeler à voter Sarkozy.
Amitiés.
Nicolas Sarkozy a été victime de l’ingratitude des mauvais français.
“Les électeurs du FN, en s’abstenant ou votant blanc, ont fait perdre la droite qui est redevenue la plus bête du monde : alors que le pays est culturellement et sociologiquement à droite, la majorité vient de payer son incapacité à s’adresser au peuple perdu. Les principaux leaders de l’UMP, qui ont cru malin de faire la fine bouche devant l’électorat de Marine Le Pen et ses inquiétudes, sont coresponsables de l’échec de Nicolas Sarkozy (48,38% contre 51,62% à François Hollande), le candidat vaincu payant lui-même ses promesses non tenues en 2007. Il est de bon ton dans les médias de critiquer la “ligne Buisson”, du nom du conseiller présidentiel qui avait convaincu le candidat de faire, à côté de ses discours peu mobilisateurs sur le désendettement et le rapprochement franco-allemand, une campagne sur la défense de l’identité française. Je pense, pour ma part, que cette ligne était la bonne et qu’elle a permis à Sarkozy de faire une belle remontée jusqu’à espérer gagner au second tour. Mais cette stratégie à été décidée trop tard, laissant deviner un manque de conviction du candidat. Les réticences de nombreux ténors de la majorité à parler immigration ou communautarisme ont pu convaincre aussi de l’insincérité de la posture de Sarkozy.” (Ivan Rioufol, 7 mai 2012).
François Bayrou en 2012 me fait penser à Jacques Chirac en 1981 et j’espère que Nicolas Sarkozy continuera la politique comme l’avait fait Valéry Giscard d’Estaing.
Les apparatchiks de l’UMP, ceux que j’appelle les bobos de droite, se comportent d’une manière stalinienne vis à vis de C.Vanneste,méthode que n’aurait pas renié le parti communiste.Les homos malgré leur pourcentage très peu élevé parmi la population ont un pouvoir de nuisance excessif , du fait qu’ils sont sur représentés dans les milieux du show bizz, des médias, des publicitaires. Ils sont aussi très bien représentés à l’UMP grâce au forcing fait par le lobby gay lib, notamment chez les jeunes populaires.
@ Diego : la nuisance me semble provenir non des homos en général, mais de ce militantisme homo d’inspiration gauchiste qui s’est mis en place peu avant l’élection de François Mitterrand et qui s’est renforcé à l’occasion de la diffusion du sida avec des associations telles qu’Act Up d’abord, avec cette faute politique que fut l’adoption de la loi Halde en 2004 ensuite. Cette inspiration gauchiste a donc diffusé jusque dans les milieux de centre droit (car je ne considère pas que l’U.M.P. soit vraiment un parti de droite).